
Séance 3. Nos logos
Boîtes de consommation

Afin de mieux saisir ce qui se joue dans la pratique de l’emballage et dans l’importance croissante qu’elle a prise, la troisième séance du séminaire part du postulat que le contenant n’est pas un paramètre neutre de la relation aux objets. La boîte, non seulement, médiatise le premier contact avec un artéfact, mais elle se place aussi au cœur des relations affectives, économiques et sociales que nous tissons à travers la consommation ou la conservation des choses.
Prenant le parti d’une anthropologie historique et comparée, nous suivrons cette hypothèse à travers trois thèmes. Le premier concernera le mariage : en partant des cassoni de la Renaissance pour aller jusqu’aux boîtes à bijoux et aux coffrets de dot, il s’agira de montre comment de tels contenants ont pu matérialiser d’alliances familiales, des rapports domestiques et des transmissions intergénérationnelles.
Un deuxième thème portera sur les les emballages alimentaires et médicaux et sur la façon dont leur matérialité et leur décoration ont pu véhiculer des imaginaires industriels, coloniaux et, désormais, écologiques. Un troisième thème, enfin, sera consacré au design et à la mode, en partant des coffres de voyage de Vuitton pour aller jusqu’aux écrins optimisés utilisés dans les pâtisseries.
Avec
Samir Boumediene, chercheur, IHRIM-MUCEM : « Pandorama. Boîtes, consommations, attachements »
Françoise Dallemagne, Chargée de collections et de recherches au Mucem : « Boîtes à bijoux, boîtes à secrets ? »
Anne-Valérie Dulac, Maître de conférences en études élisabéthaines- Sorbonne Université : « ‘Des Biscuits pour voyager: les boîtes décorées de l’entreprise Huntley & Palmers » (sous réserve)
Anne-Céline Callens, Maîtresse de conférences, Université de Saint-Étienne : « Créatifs anonymes et formes minorées de la publicité. À propos de quelques emballages du début du XXe siècle »
Mikaela Le Meur, Chargée de recherche en anthropologie, Université Libre de Bruxelles : « Regard critique sur les matières plastiques : passés, présents, futurs ? »
Afin de mieux saisir ce qui se joue dans la pratique de l’emballage et dans l’importance croissante qu’elle a prise, la troisième séance du séminaire part du postulat que le contenant n’est pas un paramètre neutre de la relation aux objets. La boîte, non seulement, médiatise le premier contact avec un artéfact, mais elle se place aussi au cœur des relations affectives, économiques et sociales que nous tissons à travers la consommation ou la conservation des choses.
Prenant le parti d’une anthropologie historique et comparée, nous suivrons cette hypothèse à travers trois thèmes. Le premier concernera le mariage : en partant des cassoni de la Renaissance pour aller jusqu’aux boîtes à bijoux et aux coffrets de dot, il s’agira de montre comment de tels contenants ont pu matérialiser d’alliances familiales, des rapports domestiques et des transmissions intergénérationnelles.
Un deuxième thème portera sur les les emballages alimentaires et médicaux et sur la façon dont leur matérialité et leur décoration ont pu véhiculer des imaginaires industriels, coloniaux et, désormais, écologiques. Un troisième thème, enfin, sera consacré au design et à la mode, en partant des coffres de voyage de Vuitton pour aller jusqu’aux écrins optimisés utilisés dans les pâtisseries.

Avec
Samir Boumediene, chercheur, IHRIM-MUCEM : « Pandorama. Boîtes, consommations, attachements »
Françoise Dallemagne, Chargée de collections et de recherches au Mucem : « Boîtes à bijoux, boîtes à secrets ? »
Anne-Valérie Dulac, Maître de conférences en études élisabéthaines- Sorbonne Université : « ‘Des Biscuits pour voyager: les boîtes décorées de l’entreprise Huntley & Palmers » (sous réserve)
Anne-Céline Callens, Maîtresse de conférences, Université de Saint-Étienne : « Créatifs anonymes et formes minorées de la publicité. À propos de quelques emballages du début du XXe siècle »
Mikaela Le Meur, Chargée de recherche en anthropologie, Université Libre de Bruxelles : « Regard critique sur les matières plastiques : passés, présents, futurs ? »


