La Jetee_3 © Tamasa Distibution

La Jetee_3 © Tamasa Distibution

Les Vampires / Le Mensonge amoureux / La Jetée

Du cinéroman au roman-photo

Cinéma

Les Vampires


De Louis Feuillade (France, 1915) – muet

Épisode 1 : La Tête coupée (33 min.) - Épisode 2 : La Bague qui tue (15 min.)

Ces vampires-là ne sucent pas le sang. Ils volent, ils tuent et terrorisent Paris en multipliant enlèvements, vols et assassinats. La police est dépassée et seul le journaliste Philippe Guérande – aidé par son ami Mazamette – tente de mettre hors d’état de nuire ces dangereux criminels.

Créée par la maison Gaumont comme une réplique à la maison Pathé qui venait d’annoncer la sortie de ses Mystères de New York, la série Les Vampires, réalisée par Louis Feuillade, joue sur la fascination du public d’alors pour les grands criminels et les domaines de l’étrange.

Bien que vilipendé par la critique à sa sortie, Les Vampires connaîtra un succès phénoménal, et marquera durablement les esprits de son temps, allant même jusqu’à inspirer les surréalistes. 

 

Suivi de


Le Mensonge amoureux (L’Amorosa menzogna)


De Michelangelo Antonioni (Italie, 1949, 10 min.) – documentaire

Antonioni suit le tournage d’un roman-photo intitulé L’Amorosa Menzogna, avec Sergio Raimondi et Anna Vita (qui paraîtra dans le magazine Tipo).

Seulement deux ans après la naissance du roman-photo, Antonioni analyse ici parfaitement ce phénomène de société. La même année, il écrit le scénario du Cheik blanc, que Fellini tournera en 1952. 

 

Suivi de


La Jetée


De Chris Marker (France, 1962, 28 min.)

Sur la jetée d’Orly, un enfant est frappé par le visage d’une femme qui regarde mourir un homme. Plus tard, après la Troisième Guerre mondiale qui a détruit Paris, les survivants se terrent dans les souterrains de Chaillot où des techniciens expérimentent le voyage dans le temps. Car c’est par le temps que passera le seul moyen de survivre dans ce nouveau monde. Seuls l’avenir et le passé peuvent sauver le présent.

Véritable chef d’œuvre du cinéma expérimental, ce film a été réalisé à partir d’un diaporama de photographies en noir et blanc : un « photo-roman » selon le générique.

 

Dans le cadre du cycle « Du cinéroman au roman-photo »

En complément de l’exposition « Roman-Photo », le Mucem et dfilms proposent une programmation cinéma à découvrir du 18 au 21 janvier à l’auditorium du musée : « Du cinéroman au roman-photo ».  

Depuis les premières expérimentations du cinéma muet jusqu’aux outrances formelles de Dario Argento, entre raretés néoréalistes et chefs-d’œuvre intemporels, entre coups de foudre et coups de couteaux ; il s’agit de montrer les relations incestueuses qu’entretiennent, depuis plus d’un siècle, cinéma et roman-photo.

Dans le cadre de la manifestation de dfilms : « ADDICTION à l’œuvre, une histoire de cinéma qui s’accorde aux autres arts de 1895 à 2019 ».

 

Tarifs

6/4 €

Lieu Mucem, J4— Auditorium
Type de public Tout Public
Horaires

Jeudi 18 janvier à 21h

Voir aussi