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L’Enfance nue
Du cinéroman au roman-photo
De Maurice Pialat (France, 1969, 1h23)
Après plusieurs tentatives auprès de familles d’accueil, François, un gamin de l’Assistance publique trouve le réconfort auprès d’un vieux couple. Malheureusement, il provoque un accident de circulation. Il est envoyé dans un centre de redressement...
« Conscient de la charge émotive que transporte son sujet (l’adoption des enfants abandonnés) et du risque de verser dans un sentimentalisme honni, Pialat opte pour un filmage d’une sécheresse absolue. (…) Parmi les enfants, il y a François qui se distingue par sa cruauté. C’est un irréductible, un petit frère de Jean Genet plus que d’Antoine Doinel. (…) Bourreau autant que victime, il n’a de place nulle part. Son existence même est un accident, un poids mort pour une société qui ne sait que faire de lui (…) Premier grand révolté du cinéma de Pialat, il est l’ébauche de tous ses personnages futurs. C’est depuis l’enfance que le mal est fait. »
Frédéric Bonnaud, Les Inrockuptibles
- Dans le cadre du cycle « Du cinéroman au roman-photo »
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En complément de l’exposition « Roman-Photo », le Mucem et dfilms proposent une programmation cinéma à découvrir du 18 au 21 janvier à l’auditorium du musée : « Du cinéroman au roman-photo ».
Depuis les premières expérimentations du cinéma muet jusqu’aux outrances formelles de Dario Argento, entre raretés néoréalistes et chefs-d’œuvre intemporels, entre coups de foudre et coups de couteaux ; il s’agit de montrer les relations incestueuses qu’entretiennent, depuis plus d’un siècle, cinéma et roman-photo.
Dans le cadre de la manifestation de dfilms : « ADDICTION à l’œuvre, une histoire de cinéma qui s’accorde aux autres arts de 1895 à 2019 ».
Tarifs |
6/4 € |
Lieu | Mucem, J4— Auditorium |
Horaires | Dimanche 21 janvier à 15h |