Lire le ciel

Sous les étoiles en Méditerranée

Affiche Lire le ciel
Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca Betti
Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca Betti

Bande annonce de l'exposition « Lire le ciel - Sous les étoiles en Méditerranée »

Johannes Vermeer, L Astronome, ou L Astrologue, 1668 © GrandPalaisRmn (musee du Louvre), F Raux
Johannes Vermeer, L Astronome, ou L Astrologue, 1668 © GrandPalaisRmn (musee du Louvre), F Raux
Lire le ciel, Mucem, scénographie agence Nathalie Crinière, Juillet 2025 © Nadine Jestin - Hans Lucas - Mucem
Lire le ciel, Mucem, scénographie agence Nathalie Crinière, Juillet 2025 © Nadine Jestin - Hans Lucas - Mucem

De la Lune à l’étoile du Berger, de la constellation de la Grande Ourse aux anneaux de Saturne, la voûte céleste et les astres qui l’habitent font l’objet d’une immense fascination.

L’exposition « Lire le ciel » porte sur l’appréhension du ciel nocturne en Méditerranée, regardé depuis la Terre. Des premiers relevés du ciel mésopotamien antique à la vogue de l’astrologie contemporaine, en passant par l’astronomie arabo-musulmane médiévale et la révolution galiléenne, les sociétés du bassin méditerranéen se sont référées aux astres pour se situer dans le cosmos et s’organiser sur Terre. Savoirs et croyances ont circulé entre les rives, fondant une culture commune du ciel qui nourrit toujours notre approche contemporaine des astres.

Entretien avec Juliette Bessette et Enguerrand Lascols, commissaires de l’exposition

À travers ce dialogue entre les arts et les sciences, l’exposition vise à questionner notre lien actuel au ciel étoilé. Depuis l’Antiquité, l’observation de la régularité des astres permet d’organiser la vie quotidienne, par exemple de se repérer pour les déplacements ou d’établir un calendrier. Les phénomènes célestes sont également interprétés comme des signes ayant une influence sur la vie quotidienne : phases de la Lune, passages de comètes, mouvements des planètes devant les constellations, etc. Ce lien entre le macrocosme et le microcosme a eu un rôle dans la gestion des États et des gouvernements ou dans l’étude des comportements individuels, astronomie et astrologie ayant longtemps fonctionné de concert.

Si l’astronomie moderne a participé à remettre en question nombre de ces croyances, la culture populaire continue de tisser un lien intime avec les astres, envisageant le ciel comme un support de projection de ses questionnements profonds. Aujourd’hui, alors que les étoiles s’effacent sous la pollution lumineuse des villes, nous continuons à chercher des yeux les constellations, à contempler la beauté du ciel étoilé et à penser avec lui notre rapport à l’environnement.

« Lire le ciel » présente des œuvres d’art exceptionnelles et des objets du quotidien témoins de cette histoire, mis en regard avec des œuvres d’art contemporain qui leur répondent. Dans une approche transdisciplinaire chère au Mucem, l’exposition mêle objets archéologiques, scientifiques et ethnographiques avec des œuvres d’art, des manuscrits et du patrimoine oral. Elle présente plus de cent œuvres des collections du Mucem et bénéficie de plus de deux cents prêts issus de collections nationales, territoriales ou internationales.

Autour de l'exposition

Institutions prêteuses

Commissariat

Juliette Bessette, historienne de l’art, Université de Lausanne
Enguerrand Lascols, conservateur du patrimoine, Mucem

Scénographie

Agence Nathalie Crinière : Manon Grange et Héloïse Lévêque

Comité scientifique

Frédérique Aït-Touati, historienne des sciences et des idées (CNRS, CRAL)Isabel Bonora Andujar, conservatrice du patrimoine, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines (musée du Louvre)
Khalid Chakor-Alami, chargé des manuscrits arabes et persans (Bibliothèque nationale de France)
Emmanuel Hugot, astrophysicien (Aix-Marseille Université, CNRS, CNES, Laboratoire d’astrophysique de Marseille)

Avec la participation exceptionnelle du Louvre

De la Lune à l’étoile du Berger, de la constellation de la Grande Ourse aux anneaux de Saturne, la voûte céleste et les astres qui l’habitent font l’objet d’une immense fascination.

Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca Betti
Discussion sur la réforme du calendrier sous le pape Grégoire XIII (1502-85) pour remplacer le calendrier julien (détail), Rome, 15 octobre 1582. Huile sur panneau © Archivio di Stato, Sienne, Italie, photo Luca Betti

L’exposition « Lire le ciel » porte sur l’appréhension du ciel nocturne en Méditerranée, regardé depuis la Terre. Des premiers relevés du ciel mésopotamien antique à la vogue de l’astrologie contemporaine, en passant par l’astronomie arabo-musulmane médiévale et la révolution galiléenne, les sociétés du bassin méditerranéen se sont référées aux astres pour se situer dans le cosmos et s’organiser sur Terre. Savoirs et croyances ont circulé entre les rives, fondant une culture commune du ciel qui nourrit toujours notre approche contemporaine des astres.

Bande annonce de l'exposition « Lire le ciel - Sous les étoiles en Méditerranée »

Entretien avec Juliette Bessette et Enguerrand Lascols, commissaires de l’exposition

Johannes Vermeer, L Astronome, ou L Astrologue, 1668 © GrandPalaisRmn (musee du Louvre), F Raux
Johannes Vermeer, L Astronome, ou L Astrologue, 1668 © GrandPalaisRmn (musee du Louvre), F Raux

À travers ce dialogue entre les arts et les sciences, l’exposition vise à questionner notre lien actuel au ciel étoilé. Depuis l’Antiquité, l’observation de la régularité des astres permet d’organiser la vie quotidienne, par exemple de se repérer pour les déplacements ou d’établir un calendrier. Les phénomènes célestes sont également interprétés comme des signes ayant une influence sur la vie quotidienne : phases de la Lune, passages de comètes, mouvements des planètes devant les constellations, etc. Ce lien entre le macrocosme et le microcosme a eu un rôle dans la gestion des États et des gouvernements ou dans l’étude des comportements individuels, astronomie et astrologie ayant longtemps fonctionné de concert.

Si l’astronomie moderne a participé à remettre en question nombre de ces croyances, la culture populaire continue de tisser un lien intime avec les astres, envisageant le ciel comme un support de projection de ses questionnements profonds. Aujourd’hui, alors que les étoiles s’effacent sous la pollution lumineuse des villes, nous continuons à chercher des yeux les constellations, à contempler la beauté du ciel étoilé et à penser avec lui notre rapport à l’environnement.

Lire le ciel, Mucem, scénographie agence Nathalie Crinière, Juillet 2025 © Nadine Jestin - Hans Lucas - Mucem
Lire le ciel, Mucem, scénographie agence Nathalie Crinière, Juillet 2025 © Nadine Jestin - Hans Lucas - Mucem

« Lire le ciel » présente des œuvres d’art exceptionnelles et des objets du quotidien témoins de cette histoire, mis en regard avec des œuvres d’art contemporain qui leur répondent. Dans une approche transdisciplinaire chère au Mucem, l’exposition mêle objets archéologiques, scientifiques et ethnographiques avec des œuvres d’art, des manuscrits et du patrimoine oral. Elle présente plus de cent œuvres des collections du Mucem et bénéficie de plus de deux cents prêts issus de collections nationales, territoriales ou internationales.

Autour de l'exposition

Institutions prêteuses

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Juliette Bessette, historienne de l’art, Université de Lausanne
Enguerrand Lascols, conservateur du patrimoine, Mucem

Scénographie

Agence Nathalie Crinière : Manon Grange et Héloïse Lévêque

Comité scientifique

Frédérique Aït-Touati, historienne des sciences et des idées (CNRS, CRAL)Isabel Bonora Andujar, conservatrice du patrimoine, département des Antiquités grecques, étrusques et romaines (musée du Louvre)
Khalid Chakor-Alami, chargé des manuscrits arabes et persans (Bibliothèque nationale de France)
Emmanuel Hugot, astrophysicien (Aix-Marseille Université, CNRS, CNES, Laboratoire d’astrophysique de Marseille)

Avec la participation exceptionnelle du Louvre

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L’exposition « Lire le Ciel »  est à retrouver en gare d’Aix en Provence TGV du 7 juillet au 29 aout 2025, Marseille Saint Charles du 19 septembre au 5 novembre 2025 et Paris gare de Lyon du 15 octobre au 10 décembre 2025

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