Des Artistes dans la cité
#1 L’art en travail



Le Mucem organise deux expositions temporaires présentant la création artistique contemporaine du Maroc : « L’Art en travail » (du 14 mars au 2 juin 2014) et « Passerelle artistique : étrange paradoxe » (du 20 juin au 27 octobre 2014).
Ces deux expositions mettent en avant la richesse et la complexité de l’une des scènes artistiques les plus intéressantes du pourtour méditerranéen d’aujourd’hui. Ce projet a pu voir le jour grâce aux liens tissés depuis longtemps entre le territoire marseillais et le Maroc (résidences croisées d’artistes, initiatives de différentes associations dont celle de « Sextant et plus » visant à créer une résidence d’artiste permanente à Tétouan avec l’Institut français, rapprochements liés à la programmation de Marseille-Provence 2013 – capitale européenne de la culture, parmi lesquels plusieurs « ateliers de l’Euroméditerranée »…). Il trouve tout naturellement sa place au Mucem, dont le projet scientifique et culturel revendique la pluridisciplinarité pour appréhender les cultures méditerranéennes d’aujourd’hui et une volonté de « décentrer le regard » par rapport aux schémas géographiques habituels en Occident.
L’exposition #1 L’art en travail rassemble des oeuvres qui témoignent d’actes de création engagés, en plein essor au Maroc, qui posent les bases d’une réflexion sur la place de l’artiste dans la Cité. Elle rend aussi compte de la richesse et de la complexité d’une des scènes artistiques les plus intéressantes du pourtour méditerranéen d’aujourd’hui, sans bien sûr prétendre à l’exhaustivité.
Depuis le début des années 2000, les Marocains renforcent leur volonté d’exprimer leurs préoccupations autour des notions de libertés communes et individuelles et autour de sujets qui fondent les bases de la vie collective. Ces sujets que sont les libertés, le pouvoir, l’éducation, le travail… apparaissent comme les préoccupations premières des artistes de l’exposition et comme les composantes d’une vie démocratique à laquelle la population marocaine aspire avec espoir.
L’art en travail n’est donc pas un constat des fragilités du système social marocain, fragilités que l’on retrouve parfois ailleurs dans le monde. C’est plutôt un voyage à travers les visions personnelles, pétries de convictions profondes, de sept artistes particulièrement attentifs et en alerte sur des questions que partage toute une population.
Co-commissariat : Nawal Slaoui – CulturesInterface (Casablanca), Jean-Roch Bouiller – Mucem (Marseille)
Scénographie : Olivier Bedu et Juliette Morel – Struc Archi
Les artistes : Mustapha Akrim, Hicham Benohoud, Simohammed Fettaka, Faouzi Laatiris, Youssef Ouchra, Younès Rahmoun, Batoul S’Himi
Le Mucem organise deux expositions temporaires présentant la création artistique contemporaine du Maroc : « L’Art en travail » (du 14 mars au 2 juin 2014) et « Passerelle artistique : étrange paradoxe » (du 20 juin au 27 octobre 2014).
Ces deux expositions mettent en avant la richesse et la complexité de l’une des scènes artistiques les plus intéressantes du pourtour méditerranéen d’aujourd’hui. Ce projet a pu voir le jour grâce aux liens tissés depuis longtemps entre le territoire marseillais et le Maroc (résidences croisées d’artistes, initiatives de différentes associations dont celle de « Sextant et plus » visant à créer une résidence d’artiste permanente à Tétouan avec l’Institut français, rapprochements liés à la programmation de Marseille-Provence 2013 – capitale européenne de la culture, parmi lesquels plusieurs « ateliers de l’Euroméditerranée »…). Il trouve tout naturellement sa place au Mucem, dont le projet scientifique et culturel revendique la pluridisciplinarité pour appréhender les cultures méditerranéennes d’aujourd’hui et une volonté de « décentrer le regard » par rapport aux schémas géographiques habituels en Occident.
L’exposition #1 L’art en travail rassemble des oeuvres qui témoignent d’actes de création engagés, en plein essor au Maroc, qui posent les bases d’une réflexion sur la place de l’artiste dans la Cité. Elle rend aussi compte de la richesse et de la complexité d’une des scènes artistiques les plus intéressantes du pourtour méditerranéen d’aujourd’hui, sans bien sûr prétendre à l’exhaustivité.
Depuis le début des années 2000, les Marocains renforcent leur volonté d’exprimer leurs préoccupations autour des notions de libertés communes et individuelles et autour de sujets qui fondent les bases de la vie collective. Ces sujets que sont les libertés, le pouvoir, l’éducation, le travail… apparaissent comme les préoccupations premières des artistes de l’exposition et comme les composantes d’une vie démocratique à laquelle la population marocaine aspire avec espoir.
L’art en travail n’est donc pas un constat des fragilités du système social marocain, fragilités que l’on retrouve parfois ailleurs dans le monde. C’est plutôt un voyage à travers les visions personnelles, pétries de convictions profondes, de sept artistes particulièrement attentifs et en alerte sur des questions que partage toute une population.
Co-commissariat : Nawal Slaoui – CulturesInterface (Casablanca), Jean-Roch Bouiller – Mucem (Marseille)
Scénographie : Olivier Bedu et Juliette Morel – Struc Archi
Les artistes : Mustapha Akrim, Hicham Benohoud, Simohammed Fettaka, Faouzi Laatiris, Youssef Ouchra, Younès Rahmoun, Batoul S’Himi

