[Palestine] Faire marche arrière pour avancer

[Palestine] Faire marche arrière pour avancer

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Revisitant la symbolique et l’iconographie révolutionnaires palestiniennes, Amer Shomali propose une relecture critique de l’histoire et de la Palestine contemporaine.

 


 

Né au Koweït en 1981, Amer Shomali est artiste et cinéaste. Il a étudié l’architecture à l’Université de Beir Zeit et l’animation à l’Université de Bournemouth (Grande-Bretagne).

Il utilise la peinture, le cinéma, le numérique, la bande dessinée et l’installation pour traiter des questions sociales et politiques en Palestine. Ses œuvres ont rejoint plusieurs collections prestigieuses, dont celles du British Museum et de la fondation Al-Qattan.

Son film Les 18 fugitives a reçu le prix du meilleur documentaire aux festivals d’Abu Dhabi, de Carthage et d’Al-Jazeera. Amer Shomali vit à Ramallah (Palestine).

 

Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Par Amer Shomali (artiste et cinéaste)
Tarifs
Type de public Tout Public
[Palestine] Shoo Qostak ? (What’s your Story ?)

[Palestine] Shoo Qostak ? (What’s your Story ?)

Spectacles/événements

Jamal, un Palestinien d’Israël, filme sa rencontre avec cinq jeunes Israéliens d’opinions différentes, tentant chacun de décrire leurs points de vue, la façon dont ils se considèrent, et leur quotidien anxiogène. Une façon de savoir comment permettre à l’autre de trouver sa place sans se renier soi-même.

 


 

Né à Acre en 1976, Jamal Khalaile a étudié le cinéma au Hadassah College de Jérusalem. Il a réalisé les courts-métrages Makhraj (2006) et Mohamad in the Campuira (2007).

Née en France, Pauline Carbonnier a réalisé de nombreux documentaires en Asie avant d’écrire et de co-réaliser What’s your Story ? avec Jamal Khalaile.

 

Année de réalisation  : 
2012
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Jamal Khalaile et Pauline Carbonnier
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 55 min
[Palestine] Smile and the World Will Smile Back

[Palestine] Smile and the World Will Smile Back

Spectacles/événements

Par un soir de décembre, des soldats israéliens frappent à la porte d’une famille palestinienne à Hébron. Ils se mettent à fouiller la maison, sans donner d’explication. Le fils saisit le caméscope et filme la scène. Un étrange rapport de force s’installe alors entre mitraillettes et caméra.

 


 

Né à Majdal Shams, dans le plateau du Golan, Ehab Tarabieh a étudié le cinéma en République tchèque. Il est l’auteur de plusieurs courts-métrages documentaires, dont Aida (2008), Salma Is Going To Damascus (2009), The Forty-Second Winter (2009) et Chance (2010). Smile and the World Will Smile Back a été présenté en avant-première à la Berlinale et a été sélectionné au Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand 2015.

Depuis 2010, Ehab Tarabieh est membre de l’ONG B’Tselem, dont il a dirigé le programme de « journalisme citoyen » impliquant 200 familles palestiniennes.

 

Année de réalisation  : 
2014
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Ehab Tarabieh, Yoav Gross, Diaa Al-Haddad, Shada Al-Haddad, Abdelkarim Al-Haddad, Ahmad Al-Haddad
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 21 min
[Palestine] Like Twenty Impossibles

[Palestine] Like Twenty Impossibles

Spectacles/événements

Dans les territoires occupés de Palestine, le paysage est constellé de check-points militaires. Lorsqu’une équipe de cinéma palestinienne décide d’éviter l’un de ces barrages, fermé, en empruntant une route secondaire, le paysage politique se révèle, et ces voyageurs se voient emportés par la brutalité ordinaire de l’occupation militaire.

À la fois poème visuel et récit sur la fragmentation d’un peuple, Like Twenty Impossibles interroge aussi les politiques du cinéma et l’opportunisme des artistes.

 


 

La réalisatrice palestinienne Annemarie Jacir évolue dans le cinéma indépendant depuis 1994. Elle a été citée par le magazine Variety comme l’un des visages de la « nouvelle vague » du cinéma arabe. Son premier long-métrage, Le Sel de la mer (2008), a été présenté en avant-première au Festival de Cannes et a remporté le prix FIPRESCI de la critique. Son second long-métrage, When I Saw You (2012), a été projeté à la Berlinale et a remporté de nombreux prix. Elle a aussi réalisé de nombreux courts-métrages, notamment A Post-Oslo History (1998), The Satellite Shooters (2001) et Like Twenty Impossibles (2003). Fondatrice de Philistine Films, Annemarie Jacir est par ailleurs éditrice et commissaire d’exposition.

 

Année de réalisation  : 
2003
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
D’Annemarie Jacir
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 17 min
[Palestine] Nostalgie d’un passé imaginé

[Palestine] Nostalgie d’un passé imaginé

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

En tant qu’historien de la photographie, Issam Nassar a publié plusieurs ouvrages traitant de la modernité et de la vie urbaine à Jérusalem en particulier et en Palestine en général. Il propose une méditation critique sur ses propres travaux et sur les leurres de la nostalgie.

 


 

Historien de la photographie et du Moyen-Orient, Issam Nassar enseigne l’histoire du Moyen-Orient à l’Université de l’Illinois et l’histoire moderne à l’Université du Qatar. Rédacteur en chef adjoint du journal Jerusalem Quarterly, il a écrit et édité plusieurs ouvrages dont, récemment, The Storyteller of Jerusalem : The Life and Times of Wasif Jawharriyeh, 1904-1948, coédité avec Salim Tamari et publié en 2014.

 

 

Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Par Issam Nassar (historien)
Tarifs
Type de public Tout Public
[Palestine] The White Elephant

[Palestine] The White Elephant

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

L’artiste de Ramallah Shuruq Harb évoque son film expérimental The White Elephant, librement inspiré des aventures d’une adolescente palestinienne parvenant à dépasser son angoisse dans le climat politique des accords d’Oslo dans les années 1990. Une œuvre intimiste à l’humour parfois cruel…

 


 

 

Basée à Ramallah, Shuruq Harb est artiste plasticienne, commissaire d’exposition et écrivaine. Elle a participé à la création de nombreux projets artistiques indépendants, tels Art Territories et The River Has Two Banks. 

 

Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Par Shuruq Harb (artiste)
Tarifs
Type de public Tout Public
[Palestine] Jérusalem(s), le syndrome borderline

[Palestine] Jérusalem(s), le syndrome borderline

Spectacles/événements

Inspiré du « syndrome Jérusalem », syndrome psychiatrique répertorié au XIXe siècle qui atteint parfois les pèlerins et les touristes en visite dans la ville sainte, ce film iconoclaste, entre fiction et documentaire, explore cette cité sur-sacralisée. Enjeu politique pour ses habitants, véritable mythe pour ses visiteurs, Jérusalem reste l’objet d’un culte proche du fétichisme.

Dans ce film, la caméra d’Eyal Sivan parcourt la ville dans sa vie quotidienne. Parallèlement, un garçon qui erre dans les rues rencontre un soir une prostituée aux seins dorés. Le garçon comme la caméra seront victimes de cette Jérusalem à la violente féminité.

 


 

Né à Haïfa en 1964, Eyal Sivan vit entre la France et Israël depuis 1985. Célèbre pour son œuvre controversée, il a réalisé plus d’une dizaine de documentaires ayant remporté plusieurs prix à l’international ; et en a produit bien d’autres. Il a fondé à Paris la société momento ! qui édite et distribue des films documentaires politiques. Il a créé la revue South Cinema Notebooks, dont il est le rédacteur en chef.

Eyal Sivan est membre d’honneur de l’Université d’Exeter (GB) et enseigne à la Netherlands Film Academy d’Amsterdam.

Il a notamment réalisé Aqabat-Jaber, vie de passage (1987), He Will Overcome (1993), Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne (1999), Route 181, le fragment d’un voyage en Palestine-Israël (avec Michel Khleifi, 2003), I Love You All (2004), Jaffa, la mécanique de l’orange (2009) et Common State, Potential Conversation (2012).

 

 

Année de réalisation  : 
1994
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
D’Eyal Sivan
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h05
[Palestine] Palestine : rien ne fait sens, pourquoi devrais-je ?

[Palestine] Palestine : rien ne fait sens, pourquoi devrais-je ?

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

L’écrivaine et architecte palestinienne Suad Amiry propose une lecture en images d’extraits de ses ouvrages Sharon et ma belle-mère et Nothing to Lose but Your Life : An 18-Hour Trip with Murad.

 


 

Née à Damas (Syrie), Suad Amiry est une écrivaine et architecte palestinienne. Elle vit entre Ramallah et New York. Elle est la fondatrice de RIWAQ, un centre dédié à la conservation du patrimoine architectural, basé à Ramallah. Elle a publié plusieurs ouvrages, dont Sharon et ma belle-mère (2005), Menopausal Palestine: Women at the Edge (2011), Nothing to Lose but Your Life: An 18-Hour Trip with Murad (2011), Golda Slept Here (2014) et Mon « Damas » (2016). Suad Amiry et RIWAQ ont reçu le prestigieux prix Aga Khan pour l’architecture en 2013.

Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Par Suad Amiry (écrivaine et architecte)
Tarifs
Type de public Tout Public
[Palestine] Traduire la Palestine

[Palestine] Traduire la Palestine

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Rencontre avec Anton Shammas et Fawwaz Traboulsi, deux grands intellectuels du monde arabe, pour une réflexion croisée sur les enjeux de la traduction en Palestine, où s’inscrivent le conflit, la violence, le vécu entre deux langues.

 


 

Né à Fassouta en 1950, Anton Shammas est écrivain et traducteur. Il enseigne l’arabe et la littérature comparée à l’Université de Michigan depuis 1997. Il est l’auteur de trois recueils de poèmes (composés en arabe et en hébreu) – Poems (1974), Hardcover (1974), et No Man’s Land (1979) ; ainsi que de trois pièces de théâtre, et d’un roman, Arabesques, d’abord publié en hébreu en 1986 avant d’être traduit en huit langues (l’édition française est publiée chez Actes Sud).

Il est aussi l’auteur de plusieurs essais en anglais, arabe et hébreu, notamment publiés dans Harper’s Magazine, The New York Review of Books et The New York Times Magazine. Il a traduit, de et vers l’arabe, l’hébreu et l’anglais, plusieurs écrivains, poètes et dramaturges, dont Samuel Beckett, Harold Pinter, Edward Albee, Athol Fugard, Dario Fo, Emile Habiby, Mahmoud Darwich, et Taha Muhammad Ali.

 

Historien et traducteur, Fawwaz Traboulsi est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages et d’innombrables articles traitant de l’histoire, des politiques, des mouvements sociaux, de la philosophie, de l’art et du folklore, dans le monde arabe.

Il a récemment traduit les ouvrages d’Edward Saïd Out of Place (2003), Humanism and Democratic Critique (2005) et On Late Style (2015). Il a aussi publié avec Aziz al-Azmeh une anthologie consacrée à Ahmad Faris al-Chidyaq (1995).

Parmi ses récents ouvrages : A History of Modern Lebanon (2007), Silk and Iron, From Mount Lebanon to the Suez Canal (2013) et The Blood of Brothers, On Violence in Civil Wars (2016).

Il enseigne l’histoire et les sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth, et dirige la revue Bidâyât, qu’il a créée en 2012.

Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Avec Anton Shammas (écrivain, poète et traducteur) et Fawwaz Traboulsi (historien, écrivain et traducteur)
Tarifs
Type de public Tout Public
[Palestine] Mahmoud Darwich - Et la terre, comme langue

[Palestine] Mahmoud Darwich - Et la terre, comme langue

Spectacles/événements

Simone Bitton revisite l’œuvre et la vie de Mahmoud Darwich, poète de l’exil et de la tragédie palestinienne. Né en 1942 dans un village de Galilée, il a participé, enfant, à l’exode des réfugiés palestiniens de 1948. Revenu en Israël, Arabe israélien réfugié dans sa propre patrie, il a commencé à écrire dès 1965, alors que la population arabe de l’État d’Israël était encore soumise à un régime spécial d’administration militaire. La blessure qu’il porte en lui est une blessure collective, aussi s’impose-t-il comme la voix de son peuple. En 1971, il décide de s’exiler. C’est alors un long parcours qui se dessine, dans une solitude à laquelle il est désormais attaché. La popularité des poètes est immense en Orient où la poésie est considérée comme un art vivant. Lorsque Mahmoud Darwich donne un récital au Caire, à Beyrouth ou à Alger, des foules considérables viennent scander ses vers avec lui. C’est cette ferveur populaire, cette émotion que le film tente de faire partager.

 


 

Née au Maroc, Simone Bitton vit entre Paris, Rabat et Jérusalem. Elle a réalisé plus de 20 films et séries documentaires pour le cinéma et la télévision. Son œuvre est très variée – comprenant films d’art et d’essai, portraits intimes d’artistes, montages d’images d’archives, ou documentaires d’investigation –, mais son engagement politique pour l’histoire, la culture et la réalité contemporaine du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord a toujours été prégnant.

Elle a notamment réalisé Les Grandes Voix de la chanson arabe (1990) et Palestine, the Story of a Land (1993), aujourd’hui considérés comme des œuvres de référence. Plus récemment, elle a tourné The Wall (2004) et Rachel (2009), qui ont tous deux reçu plusieurs prix à l’international.

Simone Bitton enseigne à l’Université Paris 8. Elle est membre des Ateliers Varan.

 

Année de réalisation  : 
1997
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Simone Bitton
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 59 min
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