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[AFLAM] Mémoires pour un Privé

[AFLAM] Mémoires pour un Privé

Court-métrage

Spectacles/événements

Premier volet d’une trilogie qui explore l’archive personnelle de la réalisatrice, le film met en scène un détective fictionnel afin de révéler des souvenirs personnels, traumatiques et lointains. Il suit une narration labyrinthique afin de créer une nouvelle lecture du passé, dévoilant ainsi le processus de la réminiscence même. Que reste-t-il de l’amour, de la guerre et de la mort avec le temps qui passe ?  

 

 

Assistante à la réalisation (Simone Bitton, Elia Suleiman), réalisatrice ainsi que chef opératrice et monteuse, Rania Stephan vit et travaille à Beyrouth. Ancrés dans la réalité turbulente de son pays, ses films offrent un point de vue personnel sur des événements politiques et mêlent documentaires bruts et vidéos de création. Son travail sur l’archive devient un thème central de son investigation artistique. Son film Les trois disparitions de Soad Hosni (2011) a été largement présenté dans le monde.

Année de réalisation  : 
2015
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Rania Stephan
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 31 minutes
[AFLAM] Soukoun

[AFLAM] Soukoun

Court-métrage

Spectacles/événements

A partir de longs plans fixes et d’un montage sans aucun effet, Clara Kossaifi crée une langueur et une tension qui font sentir toute la solitude et le malaise de son personnage. Combien de temps pourra tenir Nayla dont la vie est prise en otage par la maladie de sa mère paraplégique ?

 

Clara Kossaifi est diplômée de l’Institut d'Etudes Scéniques, Audiovisuelles et Cinématographiques, Beyrouth. Soukoun est son film de fin d’études.

Année de réalisation  : 
2015
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Clara Kossaifi
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 15 min
[AFLAM] Fatima

[AFLAM] Fatima

Court-métrage

Spectacles/événements

Le film est un recueil de voix et d’icônes. À partir d’images de film super 8 empruntées aux archives de l’INA, la réalisatrice raconte l’exil de sa grand-mère d’Algérie jusqu’en France, ses combats pour son pays et ses enfants.

 

 

Nina Khada vit et travaille à Marseille. Réalisatrice et monteuse, elle est diplômée du Master professionnel « Métiers du film documentaire » de l’Université d’Aix-Marseille (2014). Fatima est son premier film, sélectionné dans une trentaine de festivals internationaux.

 

Prix du public et Mention spéciale du jury, Rencontres du court d’Arles, 2016

Année de réalisation  : 
2015
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Nina Khada
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 18min
[AFLAM] Amal

[AFLAM] Amal

Spectacles/événements

Avec Aouatefe Lahmani, Mourad Zaoui

 

 

Alors qu’elle est en quatrième année de médecine, Amal se prépare à épouser Hicham, son ami d’enfance. Progressivement, il apparait que ce mariage cherche à les protéger tous deux de terribles secrets.

 

 

Réalisatrice, scénariste, directrice artistique et photographe franco-marocaine, Aïda Senna réalise un documentaire (Noces rouges, 2012) avant son premier court métrage, Amal, nominé au Festival International du Court Métrage de Clermont-Ferrand (2016).
 
  

 

 

Année de réalisation  : 
2015
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Aïda Senna
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 15min
[AFLAM] La Sangsue

[AFLAM] La Sangsue

Spectacles/événements

Avec Choukry Sarhan, Tahia Carioca, Shadia

 

Un jeune paysan quitte sa famille pour aller étudier au Caire. Sa logeuse, une veuve exubérante, s’entiche de lui et arrive à vaincre sa timidité. Il accepte d’en être dépendant jusqu’au jour où, amoureux d’une autre femme, il tente de mettre fin à cette situation.

 

"La Sangsue" de Salah Abou Seif est une production pleine de verve et d'une grande drôlerie…La mise en scène est adroite, le scénario bien construit et riche en péripéties, le dialogue stupéfiant de crudité et les acteurs tous magnifiques."(extrait de la critique de François Truffaut parue dans Le Temps du 2 mai 1956)

 


 

Scénario : Amin Youssef Ghorab,Salah Abou Seif Youssef

Image : Farid Wahid

Musique : Fouad al Dahiri

Interprètes : Shadia (la fiancée), Chukry Sarhan (l'étudiant), Taheya Carioca (la logeuse), Abdel Wares Asr (le régisseur)

Production :  Farid Wahid, Ramses Naguib, Wala Film

Contact : Régent Films

Année de réalisation  : 
1956
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Salah Abou Seif
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 2h06
[AFLAM] Raya et Sakina

[AFLAM] Raya et Sakina

Spectacles/événements

Avec Negma Ibrahim, Zouzou Hamdy El Hakim, Farid Shawki

 

C’est l’histoire, basée sur un fait divers qui défraya dans les années 1920 la chronique, de Raya et Sakina. Ces deux sœurs arrivent à Alexandrie avec leurs maris. Elles ouvrent des maisons closes. Puis elles enlèvent des femmes à qui elles dérobent bijoux et argent avant de les tuer. Elles font en moins de deux ans dix-sept victimes...

 


 

Scénario : Naguib Mahfouz

Interprètes : Negma Ibrahim, Zouzou Hamdy El-Hakim, Farid Shawki, Anwar Wagdi, Chukry Sarhan, Samira Ahmed, Berlanty Abdel Hamid

Production : Ramsès Naguib  Pierre Zarpanely  Les Films du Croissant

Contact : Régent Films

Année de réalisation  : 
1953
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Salah Abou Seif
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h37
[AFLAM] Le citoyen Masri

[AFLAM] Le citoyen Masri

Spectacles/événements

Avec Ezzat El Alayli, Omar Sharif, Safeya El Emari

 

L’action se situe en 1973. Les terres expropriées en 1952 étant rendues aux gros propriétaires terriens, les paysans sont refoulés de terres qu’ils ont longtemps exploitées. Abdel Maogoud, un pauvre paysan, passe un accord avec le maire pour conserver ses trois feddans : son fils Masri remplace à l’armée celui du maire... Mais Masri meurt sur le champ de bataille.

 


 

Scénario : Mohsen Zayed, d'après le roman de Youssef El Kaied, l-Harb fi barr Misr/Masri, l’homme du Delta, 1978)

Image : Tarek al Telmissany

Montage : Rahma Montasser

Interprètes : Ezzat Al Alayli, Omar Sharif, Safeya El Emari, Abdallah Mahmoud, Hassan Hosni, Inaam Salousa

Production : El Alamia pour la Télévision et le Cinéma (Hussein Kalla)

Année de réalisation  : 
1991
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Un film de Salah Abou Seif
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h50
[AFLAM] Ton Jour viendra

[AFLAM] Ton Jour viendra

Spectacles/événements

n&b, fiction

Avec Faten Hamama, Wedad Hamdi, Mahmoud El Meligui

 

Une orpheline confiée à sa tante est mariée avec le fils de cette dernière. Mais elle devient la maîtresse d’un des amis du mari. Les amants décident de se débarrasser de celui-ci... Cette intrigue de Thérèse Raquin (Zola), le film de Salah Abou Seif y est fidèle mais il transpose les personnages et l’action dans un quartier et un bain maure populaires.

Année de réalisation  : 
1951
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
Réalisateur Salah Abou Seif
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h50
[AFLAM] La musique, vecteur d'engagement politique

[AFLAM] La musique, vecteur d'engagement politique

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Participants

Hind Meddeb, réalisatrice (Tunisia Clash)

DJ Djel, Dj, turntablist & beatmaker, fondateur de la Fonky Family, du label « Don’t Sleep » et du collectif « Don’t Sleep Dee Jayz ».

Justin de Gonzague, documentariste

Simon Dubois, doctorant (Iremam, Aix-Marseille Université)

 

 

Modérateur

Ferdinand Richard, directeur de l’A.M.I. (Aide aux musiques innovatrices)

 

 

En parcourant les films de cette édition, la place prédominante de la musique dans le travail des réalisateurs est apparue avec évidence. Qu’il s’agisse de films documentaires ou de fictions, le thème de la musique permet d’aborder le mouvement de protestation à travers les figures de chanteurs rock ou rap (Leyla Bouzid, A Peine j’ouvre les yeux ; Hind Medded, Tunisia Clash ; Jawad Rhalib, Insoumise). 

 

Tandis qu’une exploration des multiples traditions musicales arabes et juives de la région permet de rendre visible l’interdépendance complexe des identités (Jumana Manna, A Magical substance flows into me). 

 

Réalisateurs et artistes sont invités pour en parler.

Tarifs
Type de public Tout Public
[AFLAM] Faire ressentir l’inimaginable, exprimer l’indicible : cinéma et résilience

[AFLAM] Faire ressentir l’inimaginable, exprimer l’indicible : cinéma et résilience

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Participants

Roland Gori, psychanalyste et écrivain ; Monika Borgmann, réalisatrice ; Avo Kaprealian, réalisateur ; Sélim Mourad, réalisateur

 

 

Modératrice

Reem Mansour, médecin généraliste, praticien hospitalier à l’UCSA des Baumettes et au centre de rétention de Marseille, présidente du centre de soins Osiris

 

 

Les situations traumatisantes et les figures de résilience sont des thèmes fréquents dans les films. De même « rejouer » un événement a une longue histoire, en particulier dans le cinéma documentaire, comme moyen de reconstitution d’un passé et d’interrogation du présent en travaillant sur le traumatisme, la mémoire ou l’archive. Dès lors, le cinéma permet d’accompagner le processus de résilience et devient non seulement un acte d’accusation mais également une thérapie de la libération.

 

C’est notamment le cas du film Tadmor de Lokman Slim et Monika Borgmann qui présente les traitements inhumains subis dans la prison de Tadmor (Syrie) par des ex-détenus jouant leur propre rôle à l’intérieur d’une mise en scène presque théâtrale. Comment filmer l’infilmable ?

Avo Kaprealian quant à lui, issu d’une famille arménienne qui porte en elle le poids du génocide, filme sa propre expérience d’emprisonnement dans l’appartement familial à Alep sous les bombes, dans Houses without Doors.

 

Dans un tout autre registre, et sur un ton plus léger, avec son film This Little Father Obsession, Sélim Mourad utilise la caméra pour parler de son homosexualité avec ses parents et s’affirmer face à une société traditionnelle arabe.

 

Le cinéma, comme moyen d’énoncer ce que les mots ne peuvent décrire.

 

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