[AFLAM] La musique, vecteur d'engagement politique

[AFLAM] La musique, vecteur d'engagement politique

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Participants

Hind Meddeb, réalisatrice (Tunisia Clash)

DJ Djel, Dj, turntablist & beatmaker, fondateur de la Fonky Family, du label « Don’t Sleep » et du collectif « Don’t Sleep Dee Jayz ».

Justin de Gonzague, documentariste

Simon Dubois, doctorant (Iremam, Aix-Marseille Université)

 

 

Modérateur

Ferdinand Richard, directeur de l’A.M.I. (Aide aux musiques innovatrices)

 

 

En parcourant les films de cette édition, la place prédominante de la musique dans le travail des réalisateurs est apparue avec évidence. Qu’il s’agisse de films documentaires ou de fictions, le thème de la musique permet d’aborder le mouvement de protestation à travers les figures de chanteurs rock ou rap (Leyla Bouzid, A Peine j’ouvre les yeux ; Hind Medded, Tunisia Clash ; Jawad Rhalib, Insoumise). 

 

Tandis qu’une exploration des multiples traditions musicales arabes et juives de la région permet de rendre visible l’interdépendance complexe des identités (Jumana Manna, A Magical substance flows into me). 

 

Réalisateurs et artistes sont invités pour en parler.

Tarifs
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[AFLAM] Faire ressentir l’inimaginable, exprimer l’indicible : cinéma et résilience

[AFLAM] Faire ressentir l’inimaginable, exprimer l’indicible : cinéma et résilience

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Participants

Roland Gori, psychanalyste et écrivain ; Monika Borgmann, réalisatrice ; Avo Kaprealian, réalisateur ; Sélim Mourad, réalisateur

 

 

Modératrice

Reem Mansour, médecin généraliste, praticien hospitalier à l’UCSA des Baumettes et au centre de rétention de Marseille, présidente du centre de soins Osiris

 

 

Les situations traumatisantes et les figures de résilience sont des thèmes fréquents dans les films. De même « rejouer » un événement a une longue histoire, en particulier dans le cinéma documentaire, comme moyen de reconstitution d’un passé et d’interrogation du présent en travaillant sur le traumatisme, la mémoire ou l’archive. Dès lors, le cinéma permet d’accompagner le processus de résilience et devient non seulement un acte d’accusation mais également une thérapie de la libération.

 

C’est notamment le cas du film Tadmor de Lokman Slim et Monika Borgmann qui présente les traitements inhumains subis dans la prison de Tadmor (Syrie) par des ex-détenus jouant leur propre rôle à l’intérieur d’une mise en scène presque théâtrale. Comment filmer l’infilmable ?

Avo Kaprealian quant à lui, issu d’une famille arménienne qui porte en elle le poids du génocide, filme sa propre expérience d’emprisonnement dans l’appartement familial à Alep sous les bombes, dans Houses without Doors.

 

Dans un tout autre registre, et sur un ton plus léger, avec son film This Little Father Obsession, Sélim Mourad utilise la caméra pour parler de son homosexualité avec ses parents et s’affirmer face à une société traditionnelle arabe.

 

Le cinéma, comme moyen d’énoncer ce que les mots ne peuvent décrire.

 

Tarifs
Type de public Tout Public
[AFLAM] Le film documentaire et l’enquête : Dialogue entre cinéastes et chercheurs en sciences sociales

[AFLAM] Le film documentaire et l’enquête : Dialogue entre cinéastes et chercheurs en sciences sociales

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Participants

Sabrina Mervin, anthropologue, cinéaste, qui dirige actuellement le « Centre Jacques Berque », Institut français de recherche à Rabat (Maroc)

Maher Abi Samra, Mahmood Soliman et Karim Sayad, réalisateurs

 

Modérateur

Boris Petric, anthropologue, cinéaste.

Il dirige actuellement le Centre Norbert Elias (EHESS-Marseille) dans lequel il vient de créer la Fabrique des écritures innovantes en sciences sociales

 

 

L’enquête occupe une place déterminante aussi bien dans la fabrication d’un film documentaire que d’un livre. Cinéastes et chercheurs participants discuteront des différentes étapes de l’enquête et de l’écriture d’un film. Partant de l’enquête, l’écriture s’élabore lentement ; elle n’est pas seulement la phase initiale de la fabrication d’un film. Elle se développe en plusieurs étapes (repérage, tournage et montage) qui permettent la construction progressive d’une écriture finale. Le tournage n’est pas davantage la restitution d’une enquête réalisée au préalable, mais fait partie intégrante du processus. Le montage apparaît enfin comme un moment décisif où s’élabore la dernière phase de l’écriture d’un film documentaire. Une des questions majeures qui sera débattue concerne notamment les choix narratifs. Ces questions concernent aussi bien le documentariste que le chercheur en sciences sociales, impliqués l’un et l’autre dans des stratégies d’enquête pour proposer leur analyse de la vie sociale.

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Probabilité Zéro

Probabilité Zéro

Construire Détruire Reconstruire

Spectacles/événements

L’archive n’est jamais neutre. Dans ses pièces, Rabih Mroué s’attaque à sa toute puissance et en révèle les failles. Que sont devenus les milliers de personnes disparues durant la guerre civile qu’a connu le Liban entre 1975 et 1990 ? Pour évoquer ce sujet tragique, l’artiste s’inspire d’un calcul mathématique de probabilités. A travers cette performance, il propose une réflexion sur la reconstruction de la mémoire collective et nous convie à un dialogue entre les morts et les vivants.

 


Conférence non académique


De Hito Steyerl et Rabih Mroué avec Cléa Chopard et Nasri Sayegh
Production HKW Berlin

Première française, version française réalisée par le Mucem, 2017.


Installation au Forum du 24 février au 6 mars


De Hito Steyerl et Rabih Mroue
Consultant artistique Abraham Zeitoun
Entrée libre durant les heures d’ouverture du musée

Cette installation présente une partie de la documentation utilisée pour réaliser la "Conférence non académique probabilité zéro". Cette documentation intégrera par la suite les Archives du Mucem.

Petite restauration avant le spectacle.

Tarifs
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Le rendez-vous des cinémathèques

Le rendez-vous des cinémathèques

La Cinémathèque portugaise : souvenirs argentiques

Spectacles/événements

« Le rendez-vous des cinémathèques » propose rencontres et projections en partenariat avec des cinémathèques d’Europe et de Méditerranée. Chaque année, une nouvelle cinémathèque est mise à l’honneur au Mucem.

Après la Cinémathèque de Bologne en 2016, le Mucem invite la Cinémathèque portugaise : chaque mois, de janvier à juin 2017, rendez-vous à l’auditorium pour découvrir une sélection de longs-métrages récemment restaurés, tous projetés en 35 mm. A l’ère du « tout numérique », cette cinémathèque présente en effet la particularité de se consacrer à la préservation, la restauration et la diffusion de films sur leur support d’origine… De Lisbonne à Marseille, un cycle de cinéma pour (re)voir la vie en argentique !

 

Programme du cycle en téléchargement ici


Les séances sont présentées par Maria João Madeira de la Cinémathèque portugaise.

 

18h30- Les Vertes années

De Paulo Rocha (Portugal, 1963, 1h31)

Avec Isabel Ruth, Rui Gomes, Cândida Lacerda

 

Après avoir fait des études à l’IDHEC à Paris et été stagiaire sur la réalisation de Le Caporal épinglé, de Jean Renoir, Paulo Rocha (1935-2012) réalise Les Vertes années, qui fait rentrer le cinéma portugais dans le cinéma moderne, au moment où plusieurs nouvelles vagues et nouveaux cinémas surgissent en Europe de l’Ouest et de l’Est, dans les Amériques et en Asie, avec de nouvelles manières de filmer, de raconter des histoires et de produire.

D’autre part, Les Vertes années tranche nettement avec la manière de montrer Lisbonne, tournant le dos aux quartiers « traditionnels », privilégiés par le cinéma de Salazar, toujours de manière folklorique et paternaliste. Ici, nous sommes dans les quartiers modernes et bourgeois de Lisbonne, mais les protagonistes sont de pauvres gens : un jeune cordonnier récemment arrivé de province et une bonne à tout faire dans un appartement du quartier (Isabel Ruth, qui deviendra un des grands noms du cinéma portugais). Mais, comme l’a signalé le réalisateur à l’époque : « Nous avons tendance à surévaluer l’histoire par rapport à la mise en scène. Dans Les vertes années, le plus important est le rapport entre le décor et le personnage, le traitement de la matière cinématographique. »

 

 

 

21h - Souvenirs de la maison jaune

De João César Monteiro (Portugal, 1989, 1h59)

Avec João César Monteiro, Manuela de Freitas, Sabina Sacchi

 

João César Monteiro (1939-2003) avait cinquante ans, vingt ans de carrière et onze films derrière lui, entre courts et longs-métrages, quand il a réalisé Souvenirs de la Maison Jaune, qui l’a fait connaître internationalement (le film reçut le Lion d’Argent au Festival de Venise) et a changé sa vie et son œuvre. Dans ce film, sous-titré « une comédie lusitanienne » (une allusion sarcastique à la « comédie portugaise » du cinéma de Salazar), il interprète le rôle principal, dans la peau d’un personnage qui s’appelle Jean de Dieu et qui reviendra dans d’autres de ses films ultérieurs. Ici, Jean de Dieu est un pauvre diable, qui est expulsé de la modeste pension lisboète où il vit, après avoir attenté à la pudeur de la fille de la patronne. Il devient clochard et finit dans un asile d’aliénés, avant de se transformer en Nosferatu (avec un passage par le quartier de Chiado, détruit par un incendie en 1988 et reconstruit depuis). Le récit est absolument hilarant, avec des brusques flots d’obscénités verbales à l’effet comique irrésistible. En 1991, lors de la sortie en France de ce film insolite et inclassable, Paulo Antonio Paranagua terminait son article dans Positif avec la remarque suivante : « Qu’est-ce donc qu’une comédie lusitanienne ? C’est sans doute un mélange aigre-doux, une sorte de morue tempérée de ‘‘fios d’ovos’’. Il faut goûter ».

 

 

En collaboration avec

Ambassade de Portugal en France


 

 Camões I.P.

 

 

 

 

 

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Une vitalité indomptable (sur la vibration des marges)

Une vitalité indomptable (sur la vibration des marges)

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Un projet de Daniel Blanga-Gubbay - Aleppo pour le festival Parallèle - 7

 

Nous associons souvent la marge à une périphérie, un lieu dans lequel le mouvement central arriverait en retard et affaibli, comme transporté par les dernières ondes d’une pierre jetée dans l'eau. Et si, au contraire, plus que de vivre dans l'écho d'un choc central, les marges produisaient leur vibration autonome, leur propre puissance vitale ?

 

Dans la notion de marge, Pier Paolo Pasolini voyait à l’œuvre les forces dynamiques pouvant donner sens à l’expérience humaine ; une vitalité « barbare » qui se dresse face à une normalisation capitaliste et, encore aujourd'hui, à la domestication des instincts. Un mouvement indomptable qui échappe au dessin central et nous arrive sans se contenir.

De Pasolini jusqu’à l’émergence de nouvelles danses urbaines via Internet, cette journée organisée avec le festival Parallèle ouvre, à travers différents formats, une question sur la marge. Avec artistes de la programmation et la théoricienne Irit Rogoff, projection vidéo et performance, un moment pour interroger cette vibration et questionner comment garder sa puissance vivante.

 

+ Périphérie & Périphériques-vidéo conférence d'Ana Pi en direct du Brésil

 

Rencontre pensée et animée par Daniel Blanga-Gubbay en dialogue avec Lou Colombani.

Une co-réalisation Mucem - Festival Parallèle, en complicité avec Dansem dans la continuité de la rencontre « Déplacement » (cycle Objets Déplacés, 27 novembre 2015).  

 

Aleppo est un centre de recherches basé à Bruxelles, engagé dans un programme de réflexions sur « performance et philosophie politique ».

 

aleppo.eu

komm-n-act.com

dansem.org

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Le cinéma, langue universelle ?

Le cinéma, langue universelle ?

Spectacles/événements
 
Depuis les intertitres du muet, cette affirmation n’a cessé d’être démentie. Mais si, ensuite, la traduction a souvent tâché de se faire oublier, 
 
elle est ici très présente, et de façon surprenante : les dialogues détournés hilarants de "La classe américaine" ;
dans un mélange français/allemand convoquant Babel pour le conjurer (Allô Berlin ? Ici Paris !) ; dans une VF modifiant l’intrigue (Le Port de la drogue) ;
et dans « l’anglais navajo » des sous-titres de Film Socialisme, racontant presque un autre film, différemment.
 

 

Samedi 4 février

 

16h30 - Conférence Entrée libre

De Samuel Bréan traducteur , membre fondateur de l'Association des Traducteurs et Adaptateurs de l'Audiovisuel, et de la revue l’Ecran traduit 

 

18h30 -Film Socialisme 6€/4

De Jean-Luc Godard (France/Suisse, 2010, 1h42) – VF (avec sous-titres en « anglais navajo » de Godard)

Avec Catherine Tanvier, Christian Sinniger, Agatha Couture

 

Méditation cinématographique itinérante et polyglotte, Film Socialisme possède, entre mille particularités, celle d’être diffusé à l’international avec des sous-titres en « anglais navajo » : élaboré par le réalisateur lui-même, ce sous-titrage extrêmement singulier ne traduit pas toujours ce que l’on voit à l’écran, ou alors différemment. C’est presque un autre film qui nous est raconté.

 

21h - La classe américaine, le grand détournement 6€/4

De Michel Hazanavicius et Dominique Mezerette
Avec Lionel Abelanski, Jean-Eric Bielle, Marc Cassot
 
George Abitbol, «l'homme le plus classe du monde», meurt tragiquement lors d'une croisière dans l'atoll de PomPom Galli. Ses derniers mots, «Monde de merde» suscitent la curiosité de trois journalistes enquêteurs qui vont tout faire pour en comprendre le sens. De ces extraits de films de la Warner, montés et doublés par des acteurs français, émerge à coup sûr des rires très fous ! Un film culte !

 


 

Dimanche 5 février 6€/4

15h - Allô Berlin ? Ici Paris !

De Julien Duvivier (France, 1931, 1h29)

Avec Josette Day, Germaine Aussey, Wolfgang Klein

 

Lily, une standardiste française, passe ses journées à communiquer avec Erich, son collègue allemand, pour les nécessités de son service. Malgré la barrière de la langue, les deux jeunes gens finissent par se comprendre et sympathiser...

Un étonnant film bilingue où, à l’image de leurs personnages, acteurs français et allemands parlent chacun dans leur langue… Ce qui ne sera pas sans créer quelques quiproquos et malentendus !

 

17h15 - Le Port de la drogue 6€/4

De Samuel Fuller (Etats-Unis, 1953, 1h20) – VO

Avec Richard Widmark, Jean Peters, Thelma Ritter

 

En modifiant seulement quelques dialogues, on peut littéralement transformer une histoire. La preuve avec Le Port de la drogue : si en VF, le film met en scène une enquête policière sur fond de trafic de stupéfiants, sachez qu’en VO, il n’est absolument pas question de « drogue », mais bien d’un « microfilm » convoité par un réseau d’espions communistes…

 

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Savoir-faire avec les différences : ma part de l’autre

Savoir-faire avec les différences : ma part de l’autre

Atour de l’exposition « Après Babel, traduire »

Rencontres-débats/Conférences

Avec Magyd Cherfi (chanteur et écrivain) et Barbara Cassin (philosophe et commissaire de l’exposition) en conversation avec Laurane Doat, Joris Marraccino, Manon Taochy et Nejma Zegaoula (étudiants à Sciences Po Aix)

Si traduire est par excellence un « savoir-faire avec les différences », en quoi la traduction constitue-t-elle un bon modèle pour la citoyenneté d’aujourd’hui ? Rencontre avec Barbara Cassin (commissaire de l’exposition) et Magyd Cherfi (chanteur de Zebda, qui a récemment signé l’ouvrage Ma part de Gaulois, Magyd CHERFI, Actes Sud ) : alors que les débats sur l’identité nationale et l’intégration soulèvent de vives controverses, ils nous diront pourquoi la traduction - passage d’une langue à une autre - c’est, aussi, l’apprentissage de l’Autre.

Magyd Cherfi

Sous l’influence combinée et revendiquée des Clash, de Madame Bovary et de Jean-Paul Sartre, Magyd Cherfi a été le parolier du groupe toulousain Zebda avant de se lancer dans la chanson en solo (Cité des étoiles, 2004 ; Pas en vivant avec son chien, 2007). Il a publié un premier recueil de récits, Livret de famille, en 2004 puis La Trempe en 2007 rassemblés en un Babel (n°1082) en 2011. Il a récemment publié Ma part de Gaulois (Actes Sud, 2016).

Les étudiants de Sciences Po Aix

Après une année de classe préparatoire en hypokhâgne B/L, Laurane Doat a intégré Sciences Po Aix. Actuellement étudiante en 2e année, elle est passionnée par le cinéma, le théâtre et la musique. Plusieurs expériences dans le milieu culturel et un séjour d’un mois au sein d’une ONG humanitaire en Inde lui ont donné envie de travailler dans un domaine où elle pourrait mêler son goût pour la culture et son intérêt pour le domaine du développement.

Après une année d’étude en classe préparatoire littéraire au Lycée Paul Cézanne à Aix-en-Provence, Joris Marraccino a intégré Sciences Po Aix, séduit par la formation pluridisciplinaire qui y était proposée. Actuellement en Master 1 Expertise internationale, il souhaite travailler dans le monde de la culture et de la communication, sans pour autant perdre de vue la défense des droits de l’homme, enjeu qui lui tient beaucoup à cœur. Un séjour de 6 mois au sein d’une ONG en Thaïlande, ainsi qu’un semestre universitaire à Rio lui ont, en effet, permis de prendre conscience de certaines problématiques politiques, économiques, sociales et écologiques contemporaines. C’est pour cela que participer à l’élaboration d’un monde plus juste, plus tolérant et solidaire, est pour lui un objectif de vie.

À Sciences Po Aix, Manon Taochy s’est découvert une passion pour la sociologie des religions ainsi que pour le monde arabe. Ces passions se sont confirmées grâce à son séjour d’un an au Liban. Actuellement en Master 1 Religions et sociétés, elle s’oriente désormais vers la recherche sociologique et la promotion du dialogue interculturel, notamment à travers la question interreligieuse dans l’espace méditerranéen. Elle travaille actuellement à un mémoire sur l’institutionnalisation de la fête de l’Annonciation au Liban et sur la place de la Vierge Marie dans le dialogue islamo-chrétien.

Après des études en classe préparatoire littéraire et une année d’études d’histoire et de géographie, Nejma Zegaoula entre à Sciences Po Aix. Elle y étudie les métiers de la communication, avant de se tourner vers un Master 2 Management des organisations et des manifestations culturelles. De ses sept années de théâtre et de son profil littéraire, Nejma garde une véritable passion pour les arts et se destine à une carrière dans la culture.

 


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Savoir-faire avec les différences : penser entre les langues

Savoir-faire avec les différences : penser entre les langues

Autour de l'exposition « Après Babel, traduire »

Rencontres-débats/Conférences

Avec Heinz Wismann (philosophe et philologue) et Martin Rueff (philosophe, poète et traducteur) en conversation avec Clara de Amorin, Manon Rieutord, Charlotte Bon et Manon Carbonne (étudiantes à Sciences Po Aix)

Les difficultés de la traduction sont les symptômes de la diversité des langues. C’est pourquoi les « intraduisibles » sont si précieux : à travers eux, c’est notre propre perception du monde que l’on enrichit. En quoi la traduction est-elle une manière d’inventer « entre » les langues ? Qu’est-ce qui se joue, au fond, dans cet « entre » ?

Martin Rueff

Philosophe, poète et traducteur Martin Rueff est professeur à l’Université de Genève. Il a notamment été responsable de l’édition des œuvres de Cesare Pavese dans la collection Quarto chez Gallimard. Il a également dirigé, dans la même collection, La beauté du monde. La littérature et les arts (Gallimard, 2016) autour de l’œuvre de Jean Starobinski.

Le prix international de la poésie francophone Yvan-Goll et le prix Henri-Mondor lui ont été décernés en 2008 pour Icare crie dans un ciel de craie (Belin, 2007).

Les étudiants de Sciences Po Aix

Après avoir passé 3 années en classe préparatoire littéraire à Reims, Clara de Amorin vient d’intégrer Sciences Po Aix en 2e année. Passionnée de littérature et de cinéma, elle souhaite travailler dans le journalisme ou dans le domaine culturel.

Charlotte Bon est étudiante en Master 2 Expertise Internationale à Sciences Po Aix. Elle a effectué son année de mobilité en tant qu’assistante de production dans un théâtre à New York (New Ohio Theatre). Cette année, elle suit en parallèle de ses cours un certificat en mécénat culturel, domaine dans lequel elle aimerait débuter son parcours professionnel.

Après deux ans d’études en classe préparatoire littéraire, Manon Carbonne entre à Sciences Po Aix en 2013. Elle y apprend à regarder le monde avec une curiosité nouvelle tout en continuant d’alimenter sa passion pour la littérature. Elle profite de son année de césure pour aller à Shanghai afin d’étudier le mandarin et la culture chinoise. De retour en France, elle décide de se spécialiser dans la diplomatie culturelle. Manon est actuellement étudiante en M2 Management des organisations et des manifestations culturelles.

Manon Rieutord est étudiante en Master 1 Mondialisation et stratégie de la décision publique à Sciences Po Aix. Après un an à Munich, en Allemagne, où elle a découvert ce que pouvaient être les difficultés, joies et surprises d’un dialogue interculturel, elle aimerait se spécialiser dans les politiques culturelles urbaines et à l’échelle européenne.

 


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Traduire la parole de Dieu : autour de l’Islam

Traduire la parole de Dieu : autour de l’Islam

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

Avec Souleymane Bachir Diagne (philosophe) en conversation avec Thibaut Keutchayan, Soukaina Sentissi et Vanille Laborde (étudiants à Sciences Po Aix)

La « parole de Dieu », révélée au prophète Mohammed pour constituer ce qui deviendra un livre sacré, le Coran, peut-elle être traduite ? A partir de son histoire africaine, et de l’exemple de la traduction du Coran en wolof, le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne ouvre des perspectives passionnantes et questionne cette « aventure ambiguë » que soulève la traduction de la parole de Dieu en Islam.

 

Les étudiants de Sciences Po Aix

Après un baccalauréat littéraire et deux ans de classes préparatoires A/L au lycée Masséna de Nice, Thibaut Keutchayan a intégré Sciences Po Aix cette année en 2e année. Intéressé par les liens entre culture et religion, il aspire à poursuivre des études de journalisme.

Suite à une classe préparatoire littéraire à Toulouse, Vanille Laborde a intégré Sciences Po Aix. Après un stage de neuf mois au Festival international de cinéma des droits de l’homme de Buenos Aires, elle décide de continuer son cursus au sein du Master Religion et Société et développe un intérêt particulier pour les questions relatives à la liberté d’expression et à l’intégration.

Après avoir suivi un parcours de droit et de philosophie puis un Master d’Histoire de l’Afrique et du Moyen-Orient à la Sorbonne, Soukaina Sentissi, est actuellement étudiante en Master 2 Politiques publiques euro-méditerranéennes à Sciences Po Aix. Elle a passé une année en stage à Madrid à l’Ambassade du Maroc aux Affaires culturelles et y a nourri sa passion pour les langues et les cultures

 


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