[Palestine] Roshmia

[Palestine] Roshmia

Spectacles/événements

Un couple de palestiniens s’engage dans un bras de fer avec les autorités israéliennes pour conserver son mode de vie à Roshmia, la dernière vallée naturelle de Haïfa. Youssef et son épouse, tous deux âgés de 80 ans, ont vécu dans la sérénité de cette terre isolée depuis 1956.

Leur monde s’écroule du fait de la décision municipale de détruire leur maisonnette et de les expulser, afin de construire une nouvelle route pour les colonies juives…

 


 

Salim Abu Jabal a été journaliste et critique cinéma pour différents journaux arabes avant de poursuivre sa carrière dans la télévision et la production. Il a réalisé plusieurs films, séries et programmes. Son premier long-métrage, Roshmia, a reçu de nombreux prix à l’international, notamment le prix du jury au Festival international du film de Dubaï.

Année de réalisation  : 
2014
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Salim Abu Jabal
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h10
[Palestine] Ford Transit

[Palestine] Ford Transit

Spectacles/événements

Après la signature des accords d’Oslo, l’armée israélienne récompensa les Palestiniens qui avaient « collaboré » en leur offrant des fourgonnettes blanches de marque Ford. Elles furent vendues et converties en taxis privés. Dans ce film, le réalisateur Hany Abu-Assad accompagne Raja’i dans sa Ford Transit qui, entre check-points et barrages routiers, roule de Ramallah à Jérusalem en compagnie d’hétéroclites passagers.

 


 

Né à Nazareth en 1961, Hany Abu-Assad est producteur et réalisateur. Il est l’auteur de plusieurs films dont The Fourteenth Chick (1998), Nazareth 2000 (2001), Le Mariage de Rana (2002), Ford Transit (2002), ou encore Paradise Now (2005). Ce dernier a remporté le Golden Globe du « meilleur film en langue étrangère » en 2006. En 2011, Hany Abu-Assad réalise The Courier (avec Jeffrey Dean Morgan, Til Schweiger et Mickey Rourke) et en 2013 son nouveau long-métrage Omar est présenté dans la section « Un certain regard » du Festival de Cannes, où il remporte le prix du jury. Ce même film a remporté aussi le prix du meilleur film au Festival du film de Dubaï. En 2015, Hany Abu-Assad achève son sixième long-métrage, The Idol, inspiré de l’incroyable parcours de Mohammed Assaf, un chanteur originaire de Gaza qui a remporté le télé-crochet Arab Idol en 2013.

Année de réalisation  : 
2002
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Hany Abu-Assad
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h21
[Palestine] Vera Tamari / Yazid Anani

[Palestine] Vera Tamari / Yazid Anani

Rencontre

Rencontres-débats/Conférences

L’artiste plasticienne Vera Tamari vit et travaille à Ramallah. Avec le commissaire Yazid Anani, elle évoque les questions et thématiques qui animent sa pratique depuis quarante ans.

 


 

Artiste plasticienne, historienne de l’art islamique, professeur d’art et commissaire d’exposition, Vera Tamari est née à Jérusalem. Elle vit et travaille aujourd’hui à Ramallah.

Diplômée des Beaux-Arts au Beirut College (aujourd’hui Université américaine de Beyrouth) en 1966, elle intègre l’Istituto Statale d’Arte per la Ceramica de Florence en 1974, puis obtient un master d’art et d’architecture islamiques à Oxford en 1984.

Elle a enseigné durant plus de vingt ans à l’Université de Beir Zeit, où elle a fondé et dirigé la Virtual Gallery et le Birzeit University Museum. C’est ici qu’elle a conçu les Cities Exhibition, dont elle assure le commissariat de 2009 à 2012.

Tamari s’engage activement pour la promotion de l’art et de la culture en Palestine. Elle est notamment membre du conseil académique de l’Académie internationale des arts de Palestine.

En tant qu’artiste, elle se consacre à la sculpture céramique et à l’art conceptuel. Elle a exposé en Palestine, dans le monde arabe, en Europe, aux États-Unis et au Japon.

 

Tarifs
Type de public Tout Public
[Palestine] Gaza 36mm

[Palestine] Gaza 36mm

Spectacles/événements

La bande de Gaza comptait 12 cinémas lorsqu’ils furent tous détruits en 1987 à la suite de l’occupation israélienne. En 1994, un nouveau cinéma fut construit avant d’être incendié la même année. De nos jours, tous les cinémas sont fermés, certains ont été transformés en immeubles et d’autres en supermarchés… Seuls de vieux posters collés aux murs noircis témoignent de leur existence passée. Ce film donne la parole à ceux qui les ont connus, mais aussi aux nouvelles générations, qui en ont été privées.

 

Suivi d’une conversation entre Tarzan Nasser et Arab Nasser et May Odeh (réalisatrice, productrice)

 


 

Né à Gaza, Khalil Al-Mozian a étudié le cinéma à Saint-Pétersbourg (Russie). Il a réalisé plusieurs documentaires pour la télévision ainsi que des courts-métrages de fiction (dont Mashoo Matook, 2010) et un long-métrage, Sara (2014).

 

Productrice et réalisatrice, May Odeh est l’auteur de plusieurs films, dont Searching for Napoleon (2006), Diaries (2011) et Drawing for Better Dreams (2015). Elle a produit le court-métrage de fiction Izriqaq (2013), ainsi que Unknown Soldiers (2014) et Roshmia (2014). Elle a récemment créé sa propre société de production, Odeh Films.

 

Réalisateurs en herbe et frères jumeaux, Tarzan et Arab (de leurs vrais noms Ahmed et Mohamed Abu Nasser) sont originaires de Gaza. Ils sont nés en 1988, un an après la fermeture des derniers cinémas à Gaza. Les frères Abu Nasser ont développé leur passion pour la réalisation avec l’aide du réalisateur Khalil Al Mozain, également originaire de Gaza. Ils ont travaillé ensemble pendant quatre ans dans l’industrie cinématographique avant-gardiste de Gaza. En 2010, Tarzan et Arab ont reçu le prestigieux prix du jeune artiste de l’année de la fondation A.M. Qattan pour leur court métrage Colorful Journey et pour Gaza Wood leur collection d’œuvres conceptuelles qui consiste en une série de fausses affiches hollywoodiennes pour des longs métrages imaginaires portant le nom d’offensives militaires israéliennes contre Gaza. En février 2013, ils ont tourné leur premier court métrage, Condom Lead, avec la collaboration de la toute nouvelle maison de production Made in Palestine. Le film, sélectionné à Cannes. En 2015, leur premier long-métrage, Dégradé, a fait sa première mondiale à la Semaine de la Critique, au festival de Cannes.

Année de réalisation  : 
2012
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Khalil Al-Mozian
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 52 min
[Palestine] Les Infiltrés

[Palestine] Les Infiltrés

Spectacles/événements

Portrait d’une société palestinienne qui se démène pour contourner les check-points. Faire le guet, courir, sauter, ramper à travers de sombres tunnels… Passer de l’autre côté du mur implique diverses stratégies pour une population prisonnière de ses terres. Certains y parviennent, d’autres sont arrêtés par l’armée israélienne, dans un éternel jeu du chat et de la souris dont ce film relate quelques aventures.

 


 

Né à Jénine, Khaled Jarrar est diplômé de l’Université polytechnique de Palestine et de l’Académie internationale des arts de Palestine. Sa première exposition a été présentée dans les check-points de Howarra et de Kalandia. Il a réalisé plusieurs films et vidéos, dont Journey 110.
 

Année de réalisation  : 
2012
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Khaled Jarrar
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h10
Maso et Miso vont en bateau

Maso et Miso vont en bateau

Cinéma

Détournement et démontage d’une émission spéciale avec Bernard Pivot, diffusée le 30 décembre 1975 sur Antenne 2, et intitulée « Encore un jour et l’Année de la femme, ouf ! c’est fini ». Le principe consistait à faire défiler des personnalités publiques connues pour être de « fieffées misos » et à demander sa réaction à Françoise Giroud, secrétaire d’État à la condition féminine. Réponse mordante et argumentée de quatre féministes radicales (Nadja Ringart, Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig et Ioana Wieder), Maso et Miso vont en bateau décortique l’émission d’origine, interrompt son déroulement, parasite l’image et le son, ajoute des commentaires critiques et caustiques.


La séance sera suivie d’un débat en partenariat avec le Printemps du film engagé, les Amis du Monde diplomatique et Le Ravi.

Année de réalisation  : 
1976
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Delphine Seyrig, Nadja Ringart, Carole Roussopoulos et Ioana Wieder
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 55 minutes
Le Rivage aux Murmures

Le Rivage aux Murmures

Cinémathèque portugaise

Cinéma

Avec Beatriz Batarda, Filipe Duarte, Monica Calle

Née au Portugal et élevée dans le Mozambique colonial jusqu’à l’âge de douze ans, Margarida Cardoso s’est imposée comme un des noms les plus importants du cinéma portugais actuel. Plusieurs de ses films ont trait à la relation du Portugal avec ses anciennes colonies africaines et Le Rivage aux Murmures ne fait pas exception.

Adapté d’un roman, le film suit le parcours, à la fin des années 1960, d’une jeune portugaise qui débarque au Mozambique pour retrouver son futur mari, sous-officier dans l’armée coloniale. Elle découvrira un homme qui n’est plus tout à fait celui qu’elle avait connu...

Ce film mélancolique à la mise en scène élégante bénéficie en outre de la très belle interprétation de Beatriz Batarda.

Année de réalisation  : 
2004

Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Margarida Cardoso


Une programmation proposée dans le cadre de la Cinémathèque portugaise


 

Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 2h
Trois Palmiers suivi de Zéfiro

Trois Palmiers suivi de Zéfiro

Cinémathèque portugaise

Cinéma

Trois Palmiers


De João Botelho (Portugal, 1994, 1h02)

Avec Teresa Roby, Pedro Hestnes, Alexandra Lencastre

Actif depuis 1982, primé au Festival de Venise, João Botelho n’a pas encore bénéficié, hors du Portugal, de la reconnaissance qu’il mérite. Trois Palmiers, son sixième long-métrage, a été produit l’année où Lisbonne fut désignée Capitale européenne de la culture et a été conçu comme l’une des trois parties (chacune étant confiée à un réalisateur différent) d’un film intitulé 24 Heures, dont l’action recouvre vingt-quatre heures à Lisbonne. L’œuvre de João Botelho couvre la période qui va de six heures du matin à quatorze heures. Autour d’une histoire centrale – un couple dont la femme est sur le point d’accoucher – le réalisateur insère plusieurs histoires parallèles à la fois tragiques et comiques. Autant de contes modernes sur une capitale européenne et ses habitants, coincés entre modernisme et tradition.


Zéfiro


De José Álvaro Morais (Portugal, 1993, 53 min)

Avec Paula Guedes, Inês de Medeiros, José Meirelles

José Álvaro de Morais (1943-2004) est une figure un peu isolée dans le cinéma portugais, même s’il fait pleinement partie de la génération qui s’est imposée dans la deuxième moitié des années 70, au lendemain de la révolution des Œillets. O Bobo (« Le Bouffon »), son film le plus ambitieux, a reçu en 1987 le Léopard d’Or au Festival de Locarno.

Réalisé en 1993, Zéfiro, du nom d’un voilier qui « navigue » sur une route, est sans doute son film le plus léger et le plus libre. « Une grande fresque sur le Sud en tant qu’espace de croisements, d’interpénétrations et de chocs des cultures à travers l’Histoire, traversée par un fil de fiction ; un road movie dont le seul dialogue est celui du narrateur », décrypte le producteur du film.


Présentation par João Botelho, réalisateur, et Antonio Rodrigues, programmateur de la Cinémathèque portugaise.


Petite restauration disponible entre les deux séances.


 

Tarifs
Type de public Tout Public
Francisca

Francisca

Spectacles/événements

Avec Teresa Meneses, Diogo Dória, Mario Barroso

 

En 1974, quand la révolution des Œillets éclate au Portugal, Manoel de Oliveira (1908-2015) a réalisé trois longs-métrages, dont deux de fiction et plusieurs courts-métrages. Après Amour de Perdition (1978), qui le fait connaître internationalement, il entame une véritable deuxième carrière, et signera plus de vingt longs-métrages.

Basé sur un roman d’Agustina Bessa-Luis, Francisca est le dernier volet de sa « tétralogie des amours frustrés ». Situé au nord du Portugal au milieu du XIXe siècle, le film raconte l’histoire de deux hommes (l’un cynique, l’autre plus tendre), qui voient leur amitié compromise par leur amour commun pour la jeune Francisca, dite aussi Fanny. Ce chef d’œuvre baroque et romantique brille avant tout par sa splendeur visuelle époustouflante.

 

Année de réalisation  : 
1981
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Manoel de Oliveira
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 2h47
La Chanson de Lisbonne

La Chanson de Lisbonne

A Canção de Lisboa

Spectacles/événements

La Chanson de Lisbonne est le deuxième long-métrage sonore portugais et le premier à avoir été entièrement fait au Portugal. Ce film inaugure également un genre qui aura beaucoup de succès dans les années 1930 et 40 avant de s’épuiser : la comédie portugaise, c'est-à-dire des films faits sur le mode comique, situés dans les quartiers populaires, avec des personnages typiquement portugais. La Chanson de Lisbonne est généralement considéré comme le meilleur de tous ces films. À juste titre, puisque la liberté formelle, le ton léger du récit, l’utilisation des chansons et l’originalité des gags sont d’une finesse, d’un humour et d’un goût sans commune mesure avec les autres films portugais de ce genre.

Paradoxe ? Ce film, que l’on peut rapprocher des comédies parisiennes réalisées par René Clair à cette période, n’est pas l’œuvre d’un cinéaste, mais d’un excellent architecte lié au modernisme et dont un grand nombre d’œuvres subsistent : José Cottinelli Telmo. Ce sera sa seule incursion au cinéma, si on excepte deux courts-métrages pour les chemins-de-fer portugais dont il était un des architectes. Dans la séquence d’ouverture, où le protagoniste masculin se rend en courant à un examen universitaire, la caméra parcourt plusieurs quartiers de la ville, avec un véritable regard d’architecte.

À titre de curiosité : le générique est dû au grand peintre Almada Negreiros et Manoel de Oliveira apparaît dans un rôle secondaire.

 

Petite restauration disponible entre les deux séances.

Année de réalisation  : 
1933
Artiste(s) et collaborateur(s)  : 
De Cottinelli Telmo
Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 1h32
S'abonner à Tout Public