En écho à l’exposition « Alexandrie : futurs antérieurs », le Mucem accueille l’installation Alexandrie – Marseille, regards croisés, imaginée par des étudiants d’ici et de là-bas, et à découvrir dans le forum du bâtiment J4.

Alexandrie, Marseille. Deux métropoles méditerranéennes fondées dans l’Antiquité, deux villes-ports ouvertes sur la mer et le monde.  Deux villes dont l’épaisseur historique et l’héritage culturel nourrissent l’imaginaire collectif, notamment celui des étudiants et enseignants français et égyptiens qui nous livrent dans cette installation leurs regards croisés.

Associant l’Université d’Alexandrie, l’École nationale supérieure d’architecture de Marseille, l’Institut français d’Alexandrie et la Région Sud, ce projet a invité de futurs architectes et leurs enseignants à découvrir les villes de Marseille et d’Alexandrie comme deux mondes à explorer. Une expérience pour bousculer les repères, questionner le rapport au patrimoine bâti et à la ville, et sonder la capacité des architectes à intervenir dans cet existant, sans le nier.

Au travers des photographies, présentations et maquettes des étudiants alexandrins et marseillais, l’installation reflète la richesse de ces regards croisés. 

Elle interroge également les mutations possibles de nos villes et de nos usages face aux grands défis sociétaux et climatiques, et face aux ambitions d’une jeune génération en cours de professionnalisation qui se donne les moyens de penser et d’agir pour l’amélioration de nos sociétés et de nos cadres de vie, tout en préservant les spécificités des sociétés plurielles de la Méditerranée. 
 

Commissariat : Mohamed Gohar, architecte, artiste et chercheur

« Alexandrie-Marseille, regards croisés » est un projet d’échanges et de coopération associant l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille, l’université d’Alexandrie (département Architecture-Ingénierie et département de langue et de littérature françaises – Faculté de Lettres), avec la participation de Mohamed Gohar à Alexandrie et du Bureau des guides du GR2013 à Marseille.

L’installation a été présentée à l’Institut Français d’Alexandrie (Égypte) du 2 au 20 octobre 2022.

L’installation présentée au Mucem bénéficie du soutien Europe créative de l’Union européenne.

Description du projet sur le site de l’ENSAM : 
https://www.marseille.archi.fr/actus/alexandrie-forever-echanges-entre-deux-territoires-metropolitains/
 

Goûter et contes
À partir de 2 ans
Avec Jeannie Lefebvre (conteuse) et Jill Cousin (journaliste et autrice alimentation durable, co-fondatrice de Provisions Marseille)

Lors de ce goûter concocté par une chef marseillaise et une conteuse, les saveurs et les histoires se mêlent pour un moment convivial et gourmand à base de produits méditerranéens frais et de saison.

Café-ciné

En présence des réalisatrices Hala Alabdalla Yacoub et Rania Stephan et de spécialistes de la Syrie contemporaine, cette table ronde en partenariat avec l’Iremmo évoquera deux figures de la résistance au cinéma : Omar Amiralay, documentariste pionnier du cinéma syrien et arabe, exilé des années durant pour se protéger des foudres d’un régime politique très critiqué dans ses films, et Samar Yazbek, écrivaine, elle aussi contrainte à l’exil pour avoir dénoncé la violence intraitable du régime de Bachar Al Assad dans la guerre civile syrienne.

Café-ciné

Avec Mark Lotfy, Mohamad El-Hadidi et Ahmed Nabil

En résonance avec l’exposition du Mucem « Alexandrie : futurs antérieurs », Aflam invite trois professionnels du cinéma originaires de la ville d’Alexandrie : producteurs, chefs opérateurs, distributeurs, réalisateurs, ou même tout cela à la fois, Mark Lotfy, Mohamad El-Hadidi et Ahmed Nabil évoqueront la production contemporaine du cinéma alexandrin, en Égypte comme à l’étranger.
Trois de leurs réalisations seront présentées sous la forme d’une installation à découvrir dans le hall du Mucem.

Soutien du programme Europe créative de l'Union européenne

Spectacle pour les enfants de 0 à 24 mois (avec leurs parents)

Le Blé en herbe
Écriture, jeu, mise en scène : Irma Ferron

Grains de café, craies bleu de mer, collier de perles... Jouant de ses dix doigts et accompagnée de menus objets, Irma Ferron raconte des aventures qui adoptent le regard de l’enfant se faufilant sans cesse dans le monde extraordinaire des petits détails du quotidien ! 

Ce spectacle sensoriel se poursuit par un temps de jeu libre avec les objets qui ont servi à raconter l’histoire (grains de café, boîtes, cailloux, coquillages…)
 

Spectacle pour les enfants de 3 à 5 ans (avec leurs parents)

Compagnie Le Blé en herbe
Écriture, jeu, mise en scène : Irma Ferron

Deux petites formes, deux « Dits du Petit » composent ce spectacle à épisodes articulé autour d’un personnage coquin, malin, naïf, gourmand, bavard, toujours « trop » ou « pas assez » : le Petit.
Jouant de ses dix doigts et accompagnée de menus objets, Irma Ferron raconte des aventures qui adoptent le regard de l’enfant se faufilant sans cesse dans le monde extraordinaire des petits détails du quotidien ! 

Le Dit du large :
« Plic ! Ploc ! C’est la nuit qui tombe.
Le grand Lustucru gronde…
On frappe à la porte — c’est qui ?
C’est Maman : elle vient coucher les enfants.
Mais le Petit n’a pas envie ! » 

Le Dit des bois :
— C'est le bazar, ici ! a dit le Petit.
— Moi je sais ce qu'on va faire ! a dit son frère.
— On va ranger la forêt ? —Ouais !
Fric frac, les feuilles craquent.
Mais dans les bois, quand on s'égare... gare !

Avec Grégoire Ingold (metteur en scène, comédien) et Brigitte Fabre (chanteuse, musicienne)

Séance de démonstration-découverte ouverte à tous (entrée libre).

Tant qu’il est couché sur le papier, le poème reste en attente d’une voix qui, en le prononçant dans l’espace sonore, lui donnera sa pleine mesure.
Mais dire le verbe à voix haute engage immédiatement toute une série de questions qui portent autant sur le sens que sur la forme : comment se mettre en intelligence avec le poète ? Quel rythme, quel souffle soutient son écriture ? Comment notre voix peut-elle diriger l’écoute de l’auditeur ? Au final, il s’agit bien de transcrire le texte littéraire en une véritable partition à dire.

Programme de l'après-midi (séance en trois moments de 30 min) :
Entrez dans le chœur et vivez l’expérience du poème.
Parce qu’elle est une partition réglée, la profération poétique en chœur parlé invite toutes les voix à entrer dans sa ronde. Pour goûter la langue des poètes, il suffit de se laisser porter par la pulsation collective : quand cinq, dix, quinze voix s’accordent pour dire les mots du poème, c’est une véritable expérience physique des puissances de la parole qui se découvre.

Brigitte Fabre

Cheffe de chœur, chanteuse et musicienne, Brigitte Fabre se définit avant tout comme une pédagogue des pratiques musicales collectives. Elle se consacre à la direction de chœur, à son enseignement, et au travail de la voix en général. Elle dirige l’ensemble vocal Les Vallonés, qu’elle a créé en 1990, ainsi que d’autres groupes de chant choral (par exemple à la Cité de la Musique de Marseille). Les ateliers, interventions et stages qu’elle propose foisonnent de répertoires choisis et variés ; elle privilégie l’humain, le mouvement, la curiosité et l’ouverture en même temps qu’elle exerce avec une grande exigence.
 

Grégoire Ingold

Comédien et metteur en scène, Grégoire Ingold est élève d’Antoine Vitez à l’École du Théâtre national de Chaillot ; il joue sous sa direction dans plusieurs spectacles à Chaillot et à l’Odéon. Parallèlement, il fonde à Paris, en 1982, le Théâtre du Quai de la Gare où toute une génération de jeunes metteurs en scène produira ses premiers spectacles.
Il se consacre à l’étude pratique des écoles de jeu qui fondent les grands courants du théâtre au XXe siècle – Stanislavski, Brecht, Vassiliev – et crée l’Unité d’étude des écoles de mise en scène. En 1997, il revient à la mise en scène et crée la compagnie Balagan Système. Il a signé une vingtaine de mises en scène et s’intéresse tout particulièrement au répertoire de la dispute des idées ; il défend un théâtre populaire de qualité.

Avec Grégoire Ingold (metteur en scène, comédien) et Brigitte Fabre (chanteuse, musicienne)

Stage de pratique.

Tant qu’il est couché sur le papier, le poème reste en attente d’une voix qui, en le prononçant dans l’espace sonore, lui donnera sa pleine mesure.
Mais dire le verbe à voix haute engage immédiatement toute une série de questions qui portent autant sur le sens que sur la forme : comment se mettre en intelligence avec le poète ? Quel rythme, quel souffle soutient son écriture ? Comment notre voix peut-elle diriger l’écoute de l’auditeur ? Au final, il s’agit bien de transcrire le texte littéraire en une véritable partition à dire.

Programme de la matinée :
Nous apprendrons à dire et à faire vivre le poème (« profération poétique »), ce qui implique un certain sens du rythme. Puisque nous sommes en groupe, nous mettrons nos voix à l’unisson pour dialoguer au sein d’un « chœur parlé ».
Il s’agira d’alterner la lecture en chœurs et en voix solistes, en émergences et continuum, en rythmiques et scansions ; ces termes ne nous impressionneront guère, car nous les assimilerons ; ils seront notre partition.
Comme nous utiliserons les principes du chœur, c’est la voix sous toutes ses hauteurs, sous ses différents grains et volumes, qui nous révèlera ses dimensions, ses rythmes et ses vibrations.

Complétez votre stage en participant à la séance de l’après-midi (gratuite) et enrichissez ainsi votre pratique en une journée.

Brigitte Fabre

Cheffe de chœur, chanteuse et musicienne, Brigitte Fabre se définit avant tout comme une pédagogue des pratiques musicales collectives. Elle se consacre à la direction de chœur, à son enseignement, et au travail de la voix en général. Elle dirige l’ensemble vocal Les Vallonés, qu’elle a créé en 1990, ainsi que d’autres groupes de chant choral (par exemple à la Cité de la Musique de Marseille). Les ateliers, interventions et stages qu’elle propose foisonnent de répertoires choisis et variés ; elle privilégie l’humain, le mouvement, la curiosité et l’ouverture en même temps qu’elle exerce avec une grande exigence.
 

Grégoire Ingold

Comédien et metteur en scène, Grégoire Ingold est élève d’Antoine Vitez à l’École du Théâtre national de Chaillot ; il joue sous sa direction dans plusieurs spectacles à Chaillot et à l’Odéon. Parallèlement, il fonde à Paris, en 1982, le Théâtre du Quai de la Gare où toute une génération de jeunes metteurs en scène produira ses premiers spectacles.
Il se consacre à l’étude pratique des écoles de jeu qui fondent les grands courants du théâtre au XXe siècle – Stanislavski, Brecht, Vassiliev – et crée l’Unité d’étude des écoles de mise en scène. En 1997, il revient à la mise en scène et crée la compagnie Balagan Système. Il a signé une vingtaine de mises en scène et s’intéresse tout particulièrement au répertoire de la dispute des idées ; il défend un théâtre populaire de qualité.

Avec Nadia Ammour (chanteuse et percussionniste)

Séance de démonstration-découverte ouverte à tous (entrée libre).

Si en Kabylie, le couple percussion-voix est emblématique de tous les moments de fêtes et de célébrations, il n’est que la part émergée du rythme des travaux et des jours de l’année berbère. Depuis le berceau jusqu’aux derniers instants, le chant et les rythmes accompagnent le peuple dans la vie pastorale des montagnes, les saisons agricoles ou les grands évènements de l’agitation citadine.

Le bendir, tambour sur cadre tendu originellement d’une peau de chevreau ou de jeune mouton – aujourd’hui de plastique –, est l’instrument roi de cette présence au monde. La percussion n’est pas un soutien mais la partie articulée du verbe, incarnée dans une peau et une scansion qui gère le flux du chant. La musique devient la trace, le témoignage et le matériau concret du passage sur terre ; la part tangible d’un mouvement spirituel que l’on retrouve dans le chant soufi comme dans les improvisations poétiques qui fleurissent lors des fêtes familiales.

Elle-même familière de cette alchimie, Nadia Ammour est une musicienne et une chanteuse au talent reconnu, qui collecte et retranscrit en musique ces traditions afin de nous les transmettre avec passion. Lors de cette journée, elle vous initiera à ces rythmes qui battent encore dans le chant et la musique kabyles d’aujourd’hui.

Programme de l’après-midi (séance en trois moments de 30 min) :
Une séance d’apprentissage de mouvements et de danses berbères d’Algérie.

Une proposition de la Cité de la Musique.

Nadia Ammour

Nadia Ammour est née en Algérie et chante depuis son plus jeune âge. Passionnée par les traditions chantées de Kabylie, elle consacre une grande partie de ses voyages à la collecte et à l’enregistrement. Elle fonde avec ses sœurs le groupe Tighri Uzar, qui interprète les chants transmis par leur mère au village de Yakouren. Titulaire d’un master en coopération artistique internationale, elle travaille avec des musiciens, des conteurs ou des poètes, s’occupe de la direction artistique de festivals, et participe aujourd’hui au spectacle Ne me libérez pas, je m’en charge ! sur l’histoire de l’exil féminin en chansons.

Avec Nadia Ammour (chanteuse et percussionniste)

Stage de pratique

Si en Kabylie, le couple percussion-voix est emblématique de tous les moments de fêtes et de célébrations, il n’est que la part émergée du rythme des travaux et des jours de l’année berbère. Depuis le berceau jusqu’aux derniers instants, le chant et les rythmes accompagnent le peuple dans la vie pastorale des montagnes, les saisons agricoles ou les grands évènements de l’agitation citadine.

Le bendir, tambour sur cadre tendu originellement d’une peau de chevreau ou de jeune mouton – aujourd’hui de plastique –, est l’instrument roi de cette présence au monde. La percussion n’est pas un soutien mais la partie articulée du verbe, incarnée dans une peau et une scansion qui gère le flux du chant. La musique devient la trace, le témoignage et le matériau concret du passage sur terre ; la part tangible d’un mouvement spirituel que l’on retrouve dans le chant soufi comme dans les improvisations poétiques qui fleurissent lors des fêtes familiales.

Elle-même familière de cette alchimie, Nadia Ammour est une musicienne et une chanteuse au talent reconnu, qui collecte et retranscrit en musique ces traditions afin de nous les transmettre avec passion. Lors de cette journée, elle vous initiera à ces rythmes qui battent encore dans le chant et la musique kabyles d’aujourd’hui.

Programme de la matinée :
Par l’apprentissage de phrases mélodiques et de rythmes sur de petits instruments ou des percussions corporelles, Nadia Ammour partagera sa première composition personnelle intitulée Targuit (« Le rêve »), ainsi qu’un chant rituel accompagnant le barattage du lait.

Complétez votre stage en participant à la séance de l’après-midi (gratuite) et enrichissez ainsi votre pratique en une journée.

Une proposition de la Cité de la Musique.

Nadia Ammour

Nadia Ammour est née en Algérie et chante depuis son plus jeune âge. Passionnée par les traditions chantées de Kabylie, elle consacre une grande partie de ses voyages à la collecte et à l’enregistrement. Elle fonde avec ses sœurs le groupe Tighri Uzar, qui interprète les chants transmis par leur mère au village de Yakouren. Titulaire d’un master en coopération artistique internationale, elle travaille avec des musiciens, des conteurs ou des poètes, s’occupe de la direction artistique de festivals, et participe aujourd’hui au spectacle Ne me libérez pas, je m’en charge ! sur l’histoire de l’exil féminin en chansons.