Mucem, J4 Au Mucem, J4— Forum
(Tribu des) Beni-Yenni, collier, début du 20e siècle, Mucem

(Tribu des) Beni-Yenni, collier, début du 20e siècle, Mucem

Les Berbères kabyles, des insurrections aux premières émigrations

Algérie-France, la voix des objets

Rencontres-débats/Conférences

Table ronde, installation et musique—Diffusion en Facebook live 

Avec : Yassine Temlali (journaliste, traducteur et chercheur) et Ali Amran (chanteur)

Modération : Florence Hudowicz (conservatrice) et Tewfik Hakem (journaliste, producteur à France Culture)

Préambule musical : nouvelle scène algérienne et kabyle avec Ali Amran (guitare, chant), Fabien Mornet (guitare), Daniel Largent (basse) et Franck Mantegari (batterie)

 

Les zones rurales et montagnardes de l’Algérie ont opposé une longue résistance à l’armée française. Réputée soumise en 1857, puis insurrectionnelle en 1871, la Kabylie sera très durement réprimée.

Après les officiers militaires, la région attire aussi des ethnologues, qui trouvent dans cette société rurale isolée un sujet de recherche privilégié. Certains administrateurs coloniaux y voient également un terrain propice à la mise en place d’une politique plus volontaire en termes d’équipements publics. Cependant, la paupérisation de la Kabylie provoque dès 1900 les premières migrations vers la métropole, qui a besoin de main-d’œuvre ouvrière et de soldats à la veille de 1914. 

Les tableaux et les documents d’époque, ainsi que l’ensemble de bijoux traditionnels présentés dans la vitrine du forum attestent du pouvoir de fascination qu’ont exercé les peuples berbères sur les hommes politiques, les ethnologues et les collectionneurs français, du XIXe siècle à nos jours.

 

Yassine Temlali

Yassine Temlali est journaliste, traducteur et chercheur en histoire. Il a suivi des études de lettres françaises et de linguistique à Constantine et Alger et prépare actuellement, à l’université d’Aix-Marseille, un doctorat en histoire portant sur l’affirmation berbère en Algérie après l’indépendance. Il collabore à plusieurs publications en Algérie (Huffington Post Algérie, Maghreb Emergent…) et à l’étranger (Middle East EyeIdées-Afkar…). Il est l’auteur de La genèse de la Kabylie. Aux origines de l’affirmation berbère en Algérie. 1830-1962 (Paris : Editions La Découverte 2016 / Alger : Editions Barzakh, 2015) et de Algérie. Chroniques ciné-littéraires de deux guerres (Alger : Editions Barzakh, 2011). Il a également collaboré à plusieurs ouvrages collectifs, dont L’histoire de l’Algérie à la période coloniale : 1830-1962 (Paris : Editions La Découverte / Alger : Editions Barzakh, 2012) et Territoire Méditerranée (Genève : Labor et Fides, 2005).

 

Tarifs
Horaires
Photographie datée de la période de la guerre d'Algérie, milieu du 20e siècle, MHFA

Photographie datée de la période de la guerre d'Algérie, milieu du 20e siècle, MHFA

L’émigration harkie, un rapatriement pas comme les autres

Algérie-France, la voix des objets

Rencontres-débats/Conférences

Table ronde, installation et musique

Avec : Éric Savarese (docteur en sciences politiques) et Zahia Rahmani (historienne d’art et commissaire d’exposition)

Modération : Florence Hudowicz (conservatrice), Tewfik Hakem (journaliste, producteur à France Culture)

Préambule musical : Ensemble de musique et chants berbères avec Malik Ziad (mandole, guitare, chant), Mheni Benlala (basse, chant) et Hassan Boukerou (percussions, chant)

 

Les divisions au sein de la société coloniale algérienne finissent par provoquer la guerre et l’exil en France d’une partie notable de la population. Dans cette émigration d’une ampleur inattendue se trouvent une partie des « Français musulmans » (et leurs familles) qui se sont enrôlés pendant la guerre aux côtés de la France. Ces « supplétifs », mieux connus sous le terme de « harkis », purent gagner la métropole malgré l’interdiction des dispositions officielles.

Très vite, ils ne furent pas simplement qualifiés de « rapatriés » mais de « Français musulmans réfugiés » (FMR) ou « Français rapatriés d’origine nord-africaine » (RONA ou FRONA)… Cette distinction s’inscrivait dans le prolongement des pratiques politiques et administratives du temps colonial algérien qui, jusqu’en 1958, ont séparé la population en deux groupes juridiques. Elle se traduit par des mesures contraignantes : limitation de la liberté d’aller et venir, affectation durable dans des camps de transit ou des hameaux de forestage, encadrement militaire… Les mesures compensatoires globales sont très tardives (fin des années 1980), et c’est seulement en 2005 qu’une loi reconnaît « les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés ».

Les harkis ont connu pendant cinquante ans un régime spécial, comme s’ils n’étaient ni totalement rapatriés, ni totalement français, tandis que l’Algérie les maintient encore à l’écart. Dans cette altérité multiple, les familles concernées ont dû reconstruire une manière de vivre et d’exister, forgeant leur histoire dans la transmission des mémoires intimes, qu’il reste à inscrire dans l’histoire collective.

Dans la vitrine du forum, lettres, photographies et affiches évoquent le temps de la guerre en Algérie, tandis que quelques objets ethnographiques et des témoignages plus récents attestent de pratiques traditionnelles maintenues d’une génération à l’autre par les Français musulmans rapatriés en métropole.

 

Eric Savarese

Eric Savarese est professeur de science politique à l’Université de Montpellier. Ses principaux travaux portent sur la citoyenneté envisagée dans le contexte colonial et postcolonial à travers notamment la légitimation de la colonisation, les pieds-noirs et rapatriés, les consultations électorales dans l’Algérie coloniale, les politiques de la mémoire et les transformations de la vie politique française dans le cadre de la « rencontre postcoloniale ». 

Il travaille également sur l’analyse iconographique du politique et les questions liées à l’épistémologie des sciences sociales.

Zahia Rahmani 

Écrivain et historienne d'art de formation, Zahia Rahmani est responsable à l’INHA du domaine de recherche Arts et architecture dans la mondialisation, récemment renommé Histoire de l'art mondialisée.

Elle est l’auteur d’une trilogie consacrée à des figures contemporaines « d’hommes bannis ». Un travail littéraire sur des figures de la théorie postcoloniale : Moze (2003), Musulman roman (2005) et France récit d'une enfance (2006), aux éditions Sabine Wespieser. Elle a notamment publié « Le Harki comme spectre ou l’Écriture du déterrement », in Retours du colonial ? Disculpation et réhabilitation de l’histoire coloniale (2008, éd. Atalante) et « Le Moderne comme point d'arrivée sans fin », in Qu'est-ce que le contemporain (2010, éd. Cécile Defaut).

 

Tarifs
Horaires
  • Archives Nathalie Magnan © Droits réservés
    Archives Nathalie Magnan © Droits réservés

Les (cyber)mondes de Nathalie Magnan

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Du vendredi 16 mars 2018 au dimanche 18 mars 2018

  • Entrée libre

Une déambulation dans l’espace et le cyberespace à la découverte de différents travaux de Nathalie Magnan (films, photos, conférences, textes) et de celles et ceux dont la démarche rejoint la sienne : oeuvres sonores, filmiques ou numériques de Isabelle Arvers, Chloé Desmoineaux, Louise Drulhe, Maria Ptqk pour l’Espace virtuel du Jeu de Paume, Quimera Rosa, Ilana Salama Ortar, cartes et vidéos de l’antiAtlas des frontières sélectionnées par Isabelle Arvers (oeuvres de Harckitektura, Charles Heller, Simona Koch, Nicolas Lambert) ainsi que des travaux d’étudiant.e.s des écoles d’art et université partenaires.

 

Biographie des artistes

Isabelle Arvers

Commissaire d’expositions indépendante et game artiste, investit l’immatériel, au travers de la relation entre l’art, les jeux vidéo, internet et les nouvelles formes d’images liées au réseau et à l’imagerie numérique. Elle propose des ateliers et des formations autour de ces formes de création, avec notamment l’association Kareron qu’elle a créée et dirige depuis 2014.

Chloé Desmoineaux

Chloé Desmoineaux vit à Marseille. Diplômée de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence, elle rejoint en 2014 le collectif Freesson à Avignon qui porte sur le soutien à la création, la musique électronique et l’organisation d’événements autour des arts et des cultures numériques. Initiée aux tacticals média et au cyberféminisme par Nathalie Magnan, ses créations portent sur les questions de genre, l’identité et les relations inter-espèces. Son espace d’exposition se situe à la fois en ligne et dans le monde physique.

Louise Drulhe

Louise Drulhe, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, construit une recherche théorique et plastique sur la cartographie et la représentation de l'espace d’internet dont elle propose une compréhension socio-politique par spatialisation interposée. Son travail a récemment été exposé à la Biennale internationale de design de Saint-Etienne, à la Biennale internationale d’art contemporain de Moscou.

Maria Ptqk

Maria Ptqk, curatrice, docteure en Artistic Research, s´intéresse aux croisements des imaginaires technologiques et scientifiques avec les études culturelles. Elle a notamment réalisé l´exposition Soft Power autour des biotechnologies et des brevets sur le vivant, la performance culinaire sci-fi Misión Käpsa et le programme 2056. Arts, science, société et futurs climats axé sur des perspectives artistiques écofuturistes. Elle est commissaire de l’exposition de l’espace virtuel du Jeu de Paume, À propos du Chtulucène et de ses espèces camarades.

Quimera Rosa

Quimera Rosa (Chimère Rose) est un laboratoire artistique de recherche et d’expérimentation sur identités, corps et technologie, créé à Barcelone en 2008. Aujourd’hui nomade, QR fait du corps une plate-forme d’intervention publique qui génère des ruptures entre public et privé. En 2016, QR a initié TransPlant : Green is the new Red, projet  transdisciplinaire d’hybridation plante/humain/animal/machine qui met en dialogue art, philosophie, biologie, écologie, physique, botanique, médecine, soins infirmiers, pharmacologie et électronique et mobilise diverses pratiques de bio-hacking.

Ilana Salama Ortar

Ilana Salama Ortar, née à Alexandrie (Egypte) en 1949, vit et travaille à Francfort, Marseille et Tel Aviv. En 1952, sa famille, forcée de quitter le pays, immigre en Israël, passant par Marseille et le camp de transit du Grand Arénas. Artiste, commissaire d’exposition, enseignante, chercheuse, ses installations et performances traitent de transition, migration, mobilité et mémoire, principalement dans des situations de conflit. À Marseille, elle travaille depuis trois ans à un projet de recherche en lien avec l’Iméra et avec des femmes âgées, arrivées à Marseille dans les années 1960-70. Le Château de Servières a présenté, fin 2017, une installation graphique issue de ce projet de recherche, Corps étrangers : Ima, Mère, Umm.

Harckitektura


Harckitektura (2001-2012) est un groupe d’architectes, de programmeurs, d'artistes et d'activistes qui se consacrent à l’étude théorique et pratique des corps en mouvement et des flux électroniques, dans les territoires émergents qui incluent un espace physique. Se déplaçant en douceur entre les espaces numérique et physique, utilisant des logiciels libres, et explorant de nouvelles formes de grille de production, le noyau se compose de Pablo Soto, Sergio Moreno et Jose Perez de Lama, alias osfa. Ils travaillent régulièrement avec des personnes de réseaux différents et à géométrie variable, locale et globale. Ils ont notamment collaboré au GISS (Stream Global Support indépendant, 2005-2007), Indymedia Détroit (2003-2007), Fadaiat (Tarifa - Tanger, 2004-2005), Emerging Géographies TCS2, Estrémadure (2007) ou Libertés Plaza, Sevilla (2005-2007).

Charles Heller

Charles Heller est chercheur. Il travaille sur les politiques migratoires en Europe. Il participe à la création de la plate-forme Watch the Med qui recense et cartographie les naufrages. Il est associé au projet de recherche Forensic Oceanography (agence Forensic Architecture) qui enquête sur les conséquences mortelles des régimes frontaliers militarisés en Méditerranée.​

Simona Koch

Simona Koch est fascinée par la variété du monde du vivant. D'où vient la vie, et où va-t-elle ? Comment les êtres sont-ils reliés les uns aux autres, et quel rôle jouent les humains dans ce cadre ? Après avoir obtenu un diplôme en design graphique, Simona Koch a étudié à l'Académie des Beaux arts de Nuremberg en Allemagne. Son travail multi-supports est montré à travers le monde. Elle a reçu plusieurs prix et bourses. En 2012 a été publié son livre "ORGANISMS", aux éditions Verlag für moderne Kunst. info@simonakoch.de

Nicolas Lambert

Nicolas Lambert est cartographe. Diplômé de géographie et d’analyse d’images satellites, il décroche son premier emploi dans une entreprise qui fabrique des logiciels de systèmes d’information géographique. Il rejoint la direction de l’aménagement et du développement du Département de Seine-Saint-Denis, avant d’intégrer le CNRS en 2014. Depuis, avec ses collègues du RIATE, il a développé des outils innovants dans le cadre du projet Aire (Atlas interactif des régions européennes). Co-lauréat du prix Diderot innovation en 2009, il reçoit, en 2011, le Cristal du Cnrs qui vient récompenser le « travail collectif d’une équipe ».

Gibraltar SRTM amazonida5 © Leandro Nerefuh Libidiunga Commons 2016

Gibraltar SRTM amazonida5 © Leandro Nerefuh Libidiunga Commons 2016

La fiction en tant qu’outil – l’imaginaire en tant que domaine de recherche

Représentations fictionnelles à travers l’archive

Ateliers/stages

Atelier annulé


Atelier

Cet atelier explore le potentiel de la fiction comme moyen de déconstruire la représentation. Il s’agit de s’engager dans l’imaginaire en tant que domaine de recherche. À travers l’optique des futurismes afro et arabes, ils nous invitent à utiliser la fiction et la science-fiction comme moyens de perturber le regard colonial et de libérer les identités.

Dans le cadre du cycle de créations « Représentations fictionnelles à travers l’archive »

De décembre 2017 à juin 2018, le Mucem invite trois artistes à revisiter le passé colonial et décolonial, le concept de colonialité et les nouvelles formes d’une « recolonialisation », à travers les archives du musée. À l’aune du regard et de l’expérience de chacun de ces artistes, il s’agit d’éprouver et de questionner le présent et de lire dans le passé l’histoire du présent. 

Comment traiter cette histoire présente de toutes « les cultures » qui, comme l’a décrit Edward Said, « (…) ne sont pas imperméables. La science occidentale a emprunté aux Arabes, qui ont emprunté à l’Inde et à la Grèce. Et il ne s’agit jamais d’une simple question de propriété, d’emprunt et de prêt, avec des débiteurs et des créanciers absolus, mais plutôt d’appropriations, d’expériences communes, d’interdépendances de toutes sortes entre cultures différentes. C’est une norme universelle ». 

La question de la représentation que les cultures se font d’elles-mêmes et entre elles est au cœur de ce cycle. La question des représentations dans le discours occidental a joué et continue à jouer un rôle très important dans ses différentes formes de dominations, qu’elles soient économiques ou culturelles à travers les pratiques et les notions d’Histoire, de langue, de race. Les mécanismes d’aide et de soutien ne visent pas uniquement une hégémonie économique mais aussi « épistémique au sens où les discours occidentaux imposent leurs savoirs » comme l’ont montré Maria Eleonora Sanna et Eleni Varikas. 

Ce cycle de créations cherche à déconstruire la notion et le discours même de la représentation pour lui donner un espace de singularité individuelle avec l’artiste invité(e), tout en soulignant la nécessité que cette réflexion prenne forme au sein d’un espace institutionnel. Ces représentations fictionnelles se construiront également avec l’imagination et le regard du public.

Chaque représentation est accompagnée d’une installation réalisée à partir de la documentation constitutive du spectacle et qui entrera par la suite dans les archives du musée.

 

Tarifs
Horaires
Jean-Michel Hernandez © T. Gazerra

Jean-Michel Hernandez © T. Gazerra

Contes sportifs en famille

Spectacles/événements

La Baleine qui dit « Vagues » Centre Ressource Conte Régional

Avec Ghislain Papin (les 22, 23 et 25 octobre) et Jean-Michel Hernandez (les 26, 27 et 28 octobre)

Le sport est source d’aventures passionnantes où se mêlent rêves et émotions, défis et performances, dépassement de soi et intensité dramatique. Toute la semaine, découvrez les histoires de Jean-Michel Hernandez et Ghislain Papin : ils proposent, chacun, d’extraordinaires contes sportifs, participatifs et interactifs. Où il sera question de foot bien sûr, mais aussi de rugby, de cyclisme et de bien d’autres disciplines.

Quand le sport se raconte en partenariat avec La Baleine qui dit « Vagues »


Les 22, 23 et 25 octobre 2017


A 15h avec Ghislain Papin, à partir de 5 ans

Petites ou grandes histoires, il s’agit ici de partager tout ce qu’il y a d’humanité dans le sport. Supporter ou joueur, au village, au quartier, en salle ou au stade le conteur (et sportif) dit le vélo et les sports collectifs en passant par l’athlétisme… Le jeu est au centre !


Les 26, 27 et 28 octobre 2017


A 15h avec Jean-Michel Hernandez, à partir de 5 ans

A vélo sur les routes d’un pays de rugby, le conteur a collecté les histoires de sportifs passionnés. Il connait l’intensité du public avec lequel il fusionne pendant les matchs… de foot. Il raconte avec humour et engagement cette aventure-là, celle de l’enfant qui grandit et du plaisir du jeu qui reste.   

 

La Baleine qui dit « Vagues »

Crée, produit, diffuse spectacles et évènements en lien avec le conte spectacle vivant et les arts du récit depuis 1996. Basée à Marseille, centre ressource conte pour la Région Provence Alpes Côte d’Azur, adossée à un centre de documentation spécialisé, La Baleine donne à entendre des artistes du bout du monde ou du coin de la rue, du répertoire traditionnel ou des récits contemporains pour tous les publics. Pour ses 20 ans La Baleine ouvert une antenne avec bureau dans le 04. Membre actif du Réseau National du Conte et des Arts de la Parole depuis sa création en 2007, La Baleine milite pour une reconnaissance des spécificités de l’art du conte.

Thumbnail
Ghislain Papin

Il est venu au conte, ou le conte est venu à lui, il y a plus de 20 ans alors qu’il travaillait pour des Maisons des Jeunes et de la Culture. Du faire au dire, il y avait un pas qu’il a franchi avec sa passion pour l’ethnologie, la poésie, le partage, les projets insolites. De fait il a associé sa parole à des artistes de cirque, des musiciens d’autres cultures… au gré des rencontres qu’il a aussi provoquées en créant en 2005 un petit lieu de diffusion pour les conteurs : Le coq qui dit « Certes » à côté de Die (06) en territoire rural.

Jean-Michel Hernandez

Directeur du Chergui Théâtre en pays toulousain, Jean Michel Hernandez est aussi un conteur populaire depuis presque trois décennies. Il joue dans de nombreux spectacles en France comme à l’étranger (Gogol, Molière, Beckett, Lorca, Neruda...) et passionné par la vaste culture méditerranéenne, il met en scène et donne à entendre des récits dans lesquels se mêlent et s’entremêlent les langues (Douce Amère,
Paroles d’aujourd’hui pour oreilles de demain…).

Dans le cadre du temps fort Soyons foot !

« Nous sommes foot »… Et surtout les plus jeunes ! Du 21 au 28 octobre, la nouvelle exposition du Mucem joue les prolongations avec plusieurs propositions à destination des petits et des grands fans de ballon rond : on s’évade et on rêve avec d’incroyables Contes sportifs, on visite l’exposition à la manière d’un vrai match de foot avec le Classico des minots, et on se retrouve au Café des petits supporters entre jeux, animations et surprises !

Tous les après-midi les médiateurs de l’exposition proposent aussi aux familles des petits jeux pour découvrir les enjeux de l’exposition.

 

Tarifs
Type de public Jeune public
Durée 45 mn
Renseignements / Réservation

Familles avec enfants de 5 à 12 ans

Horaires
© Mucem, Mo Moon Family

© Mucem, Mo Moon Family

Le Café des petits supporters

Espace enfants pour les 5-12 ans

Pour fêter l’ouverture de l’exposition « Nous sommes Foot », rendez-vous au Café des petits supporteurs ! Cet espace convivial accueille les enfants qui partagent une même passion pour le sport en général, et pour le foot en particulier. 

Au menu, des animations sportives, des jeux, et même des matches sous l’œil attentif de nos arbitres, qui pourraient bien distribuer cartons jaunes et cartons rouges… Car ce café culturel à hauteur d’enfant promeut le fair-play, les valeurs d’esprit d’équipe, de solidarité et de respect de l’adversaire. 

Durant chaque activité, une mi-temps surprise est prévue pour les parents (qui peuvent en profiter pour aller découvrir l’exposition) !

Mo moon familyProposé par Mo moon family
Dans le cadre du temps fort Soyons foot !

« Nous sommes Foot »… Et surtout les plus jeunes ! Du 21 au 28 octobre, la nouvelle exposition du Mucem joue les prolongations avec plusieurs propositions à destination des petits et des grands fans de ballon rond : on s’évade et on rêve avec d’incroyables Contes sportifs, on visite l’exposition à la manière d’un vrai match de foot avec le Classico des minots, et on se retrouve au Café des petits supporters entre jeux, animations et surprises !

Tous les après-midi les médiateurs de l’exposition proposent aussi aux familles des petits jeux pour découvrir les enjeux de l’exposition.

 

Tarifs
Type de public Jeune public
Horaires
1_hans_van_der_meer_Marseille_Montredon, 2004_(c)hans_van_der_meer

1_hans_van_der_meer_Marseille_Montredon, 2004_(c)hans_van_der_meer

Comme un match

Soyons foot !

Rencontres-débats/Conférences

Animateur-arbitre : Emmanuel Moreira (journaliste)

Deux amateurs de foot se font face pour un débat « comme un match », avec dribbles, tacles, hors jeu, et (peut-être) prolongations !

En partenariat avec Radio Grenouille.
Dans le cadre du temps fort Soyons foot !

L’exposition « Nous sommes foot » joue les prolongations le temps d’une semaine de cinéma, de rencontres, de musique et de performances. Parce que le football est le miroir de nos sociétés, le Mucem interroge le sport le plus populaire de la planète à la lumière de l’art et des sciences humaines :

Cinéma et performances musicales : le week-end « Les fous du stade » rend hommage au Mouloudia Club d’Alger et à l’Olympique de Marseille à travers fictions, documentaires, et petites surprises musicales.

Rencontres : images vintage et supportérisme « à l’ancienne » avec le « Temps des archives », une conférence « pop philosophique » autour des liens entre « la croyance, le ballon et la foi », une table-ronde « comme un match », et une lecture-projection autour d’un singulier projet mêlant foot et théâtre…

De Marseille à Alger, en bleu et blanc ou en noir et blanc, avec des historiens, philosophes, journalistes, dramaturges, supporters… « Soyons foot ! ». 

 

Tarifs
Horaires
  •  Ex Nihilo © DR
    Ex Nihilo © DR
  • Ex Nihilo © DR
    Ex Nihilo © DR

Marseille, un journal sonore

Marseille Résonance
Du vendredi 25 août 2017 au lundi 4 septembre 2017

  • Installations de l'artiste libanaise Kinda Hassan, invitée de la cinquième édition de Marseille résonance—Entrée libre

Chaque année, le Mucem invite un artiste étranger à développer une création sonore en lien avec la cité phocéenne. L’ensemble des œuvres créées compose au fil du temps un « journal sonore de Marseille », dont les pages s’écrivent lors de chaque nouvelle édition de « Marseille Résonnance ».


Ex Nihilo (nihil fit) « rien ne vient de rien » 


Installation - Création 2017 De Kinda Hassan
Forum

Lors de cette nouvelle édition, l’artiste libanaise Kinda Hassan décrypte le « kaléidoscope » marseillais à travers une installation sonore intitulée « Ex Nihilo (nihil fit), rien ne vient de rien », interrogeant les différentes histoires que masque la façade contemporaine de la ville.

Partant du port de Marseille en tant que véhicule de transfert d’Hommes, de produits, d’énergie, d’histoires et de possibilités, elle nous propose de contempler les processus de transformation de la vie humaine dans le contexte urbain d’une ville-port. Le port devient une lentille d’après laquelle on imagine et rumine ces transformations dues au pouvoir politique, au virage doux mais certain vers le capital, à la production du désir, à la domination de la machine et aux circonstances de l’évolution de l’Histoire, particulièrement l’histoire coloniale puis post-coloniale du pays. Ce sont des transformations qui s’impriment en dernier lieu sur le corps humain circulant dans la ville d’aujourd’hui, une ville décrite et re-décrite dans un langage unifiant, parfois réducteur. Kinda Hassan perce les descriptions contemporaines et conventionnelles qui promeuvent Marseille comme ville cosmopolite, euro-méditerranéenne, capitale de culture. Elle va à la recherche d’origines susceptibles de raconter une autre histoire.

Vendredi 25 août à 19h, samedi 26 et dimanche 27 août à 14h, le public est invité à manipuler, à échanger et à participer à cette installation interactive avec l’artiste.
Coproduction Mucem / GMEM-CNCM-Marseille.
L'artiste voudrais remercier les personnes suivantes pour leur contributions cruciales à l'achèvement de ce projet :
Remy Bazzali, Polo Bazzali, l'équipe de la réparation navale du GPMM, Sylvie Paz et Annie Maltinti-Aniorte
Nathalie Souny de la NCDSM
Lina Attalah, Nicolas Becker, Anaïs Farine et Walid Abdelnour
Christian Sebille, Nicolas Debade, Jerome Decque et Julia Lopez du GMEM
Samar Kehdy et l'équipe du Mucem.

Le texte de Walter Benjamin est extrait de :
« Le conteur », in Oeuvres 3, ed. Gallimard 2000, traduit de l'allemand par Maurice de Gandillac, Rainer Rochlitz et Pierre Rusch, p.116
Kinda Hassan

Née à Beyrouth, Kinda Hassan est une artiste multimédia qui explore les champs de la vidéo et du son. Elle obtient son master en Arts visuels à l’Alba en 2007 et suit par ailleurs des formations dans plusieurs institutions telles que l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts (ENSBA) à Paris. Elle prépare depuis septembre 2016 un Master en Design Sonore à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Mans.

Ses travaux ont été exposés dans de nombreux festivals internationaux et différentes galeries d’art. Parallèlement à ses réalisations, elle cofonde en 2008 la plateforme régionale de musique arabe eka3, dont elle devient la directrice exécutive au Liban jusqu’à décembre 2012.

Kinda Hassan s’est longtemps intéressée aux phénomènes d’influence exercés par la ville sur le corps des individus. Ses créations s’attachent à capturer une réalité pour la dénoncer, révélant ce qui est habituellement invisible. Au-delà du simple « enregistrement », sa démarche, de la vidéo au travail sonore, transforme et génère de nouveaux espaces de perceptions. Elle repousse les limites du documentaire jusqu’à la poésie et la fiction.


Critical Connection


Recomposer les images et les sons de Marseille
Vidéoprojection
Création 2016
D'Elio Martusciello

Le musicien italien Elio Martusciello a trouvé, en l’archipel du Frioul, un territoire propice à l’inspiration et à la création. Son installation Critical Connection prend ainsi la forme d’une « île multimédia » où sont réunies les images et les sons collectés par l’artiste à travers la cité phocéenne.

Production Mucem - En coréalisation avec le GMEM-CNCM-Marseille et le Grim

Psychoréographies


Création 2015
De Nikolaus Gansterer
Lilia Mestre : dériva(c)trice et conseillère artistique pour la chorégraphie
Stefan Geissler : arrangeur

Nikolaus Gansterer a exploré la ville de Marseille en y développant des techniques inspirées des situationnistes, pratiquant le non-sens avec tous ses sens.

Composés de sons, d’objets et de dessins, les diagrammes multidimensionnels de l’artiste furent activés et transformés au Mucem lors d’une performance de « translecture » : une lecture non pas par la parole, mais par le geste et le son. Une lecture de la ville par l’action. 

Cette installation/performance est cette année présentée sous forme de projection.

Carroussa sonore


Création 2014
De Younes Baba-Ali
En collaboration avec Anna Raimondo 

La carroussa est un module précaire de vente ambulante que l'on retrouve dans le paysage urbain marocain avec une fonction bien précise : vendre des CD coraniques en diffusant dans les rues des versets religieux.

En 2014, au Mucem, la carroussa de l’artiste Younes Baba-Ali gardait son aspect traditionnel, mais diffusait un panorama de créations sonores contemporaines : spoken word, art radiophonique, musique expérimentale… Inspirées de Marseille, de son espace urbain, géographique, politique ou poétique, ces créations « traduisent » la ville en sons.

Cette installation est présentée cette année sous forme de point sonore.

Marseille écoute Marseille


Création 2013
De Erdem Helvacioglu

Marseille écoute Marseille est une installation électroacoustique en prise directe avec la ville : enregistrements captés sur le Vieux-Port, sons de musiciens de rue, grincement de cordes de bateaux et vibrations du vent, s’entrecroisent et se mêlent à divers genres musicaux comme le hip-hop, l’électro, la noise, le drone…

Cette installation est présentée cette année sous forme de point sonore.

Activités et événements associés

  • Temenik Electric © Patrick Gherdoussi

    Marseille Résonance

    Du 25 août au 4 septembre 2017

    Égalité Mécanique Électrique

    Chaque année, « Marseille Résonance » questionne et met en dialogue les mythes et réalités de la cité phocéenne à travers un programme de créations sonores, de s…

Un génie en reste

Un génie en reste

Installation

Spectacles/événements

Entendre un siècle de produits chimiques, un arrêté préfectoral pour mettre un terrain en servitude, les voix de sept anciens de l'usine Kuhlmann qui disent ce qu'il en reste, dans les cœurs, dans les corps et dans les sols… c’est une façon d’habiter encore cette bande de terre, malgré la présence du génie de la chimie qui y est enfermé. À Port-de-Bouc, au début de l’ère postindustrielle.

Ecouter un extrait

Année de réalisation  : 

2016

Entretiens, écriture et scénographie : Claire Dutrait
Création sonore : Stephan Dunkelman
Prises de sons sur site et technique générale : Alexandre Rameaux
Production Film Flamme et Cinéma le Méliès

Tarifs
Type de public Tout Public
Durée 37’46
[Palestine] Bruno Fert - Les Absents

[Palestine] Bruno Fert - Les Absents

Performance

Spectacles/événements

Aux horaires d’ouverture du Mucem – Forum – Entrée libre

 

En 1948, la création de l'état hébreu déclenche la première guerre israélo-arabe et l'exode de plus de 700 000 palestiniens vers les pays voisins. Que reste-t-il aujourd'hui de leurs villes et villages vidés de leurs habitants ? C'est pour répondre à cette question que je me suis rendu en Israël : pour y retrouver et photographier les vestiges de ces localités fantômes disparues dans le tourbillon de la guerre de 48. Ce reportage est un voyage dans le temps ; un périple visuel aux origines de la question des réfugiés. Ces images sont un témoignage sur un moment clef de l'histoire de la région dont les conséquences sont aujourd’hui au cœur de notre actualité.

 

 

Prix Neuflize 2015

Prix Roger Pic 2013 - Société Civile des Auteurs Multimedia

Avec le soutien du Centre national des arts plastiques.

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Type de public Tout Public
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