Mucem, J4 Au Mucem, J4— Forum
© Pascal Grimaud

© Pascal Grimaud

Séries photographiques de Pascal Grimaud

Les Voix de l'Archipel des Comores

Spectacles/événements

Projection

Les multiples facettes de l’archipel se révèlent à travers les séries Filles de Lune et Territoires d’outre-tombe, de Pascal Grimaud. 

Tarifs
Horaires
Anne Pastor Radio France © C.Abramowitz

Anne Pastor Radio France © C.Abramowitz

Voyage en Terre d’outre-mer

Les Voix de l'Archipel des Comores

Spectacles/événements

Siestes sonores

Confortablement installés dans votre transat, casque sur les oreilles, partez en voyage avec les documentaires radiophoniques d’Anne Pastor (France Inter) Mayotte, restez française à tout prix et L'art de la parole à Mayotte, extraits de la série Voyage en Terre d’outre-mer.

Tarifs
Horaires
Muma © Christine Coulange Sisygambis

Muma © Christine Coulange Sisygambis

Vers un musée de société à Mayotte : la question du patrimoine et ses enjeux

Les Voix de l'archipel des Comores

Rencontres-débats/Conférences

Rencontre avec Abdoul-Karime Ben Saïd (chargé de mission au MuMa) et Nassuf Djailani (écrivain, auteur et journaliste)
Modération par Anne Pastor (journaliste, France Inter)

Alors que le premier musée de Mayotte (MuMa) est depuis 2015 en phase de préfiguration, cette rencontre évoque la question du patrimoine dans l’archipel.

Comment les Comoriens et les Mahorais définissent-ils leur culture, leur patrimoine ? Une discussion rythmée par la diffusion de témoignages recueillis par la journaliste Anne Pastor.

Nassuf Djailani

Nassuf Djailani est né dans l’île de Mayotte, dans l’archipel des Comores. Il est journaliste à France Télévisions et co-fondateur et directeur de publication de la revue littéraire PROJECT-îles. Il a par ailleurs publié un roman et plusieurs recueils de poésies et de nouvelles, ainsi que des textes pour le théâtre (joués dans le OFF du festival d’Avignon).

 

Tarifs
Horaires
© Pascal Grimaud

© Pascal Grimaud

Les Comores, d’hier à aujourd’hui

Les Voix de l'archipel des Comores

Rencontres-débats/Conférences

Rencontre

Avec Ali Zamir (écrivain, chercheur) et Sophie Blanchy (éthnologue, directrice de recherche émérite au CNRS)

Modération par Anne Pastor (journaliste, France Inter)

Comoriens, Mahorais : qui sont-ils ? Qu’est-ce qui les sépare ? Qu’est-ce qui les réuni ? Comment considèrent-ils l’avenir ? Cette rencontre à deux voix propose un état des lieux de la situation politique et sociale dans l’archipel. Elle est rythmée par la diffusion de témoignages recueillis par la journaliste Anne Pastor auprès de Mahorais et de Comoriens résidant à Marseille.

 

Ali Zamir

Ali Zamir est né en 1987 aux Comores. Il vit actuellement à Montpellier. En 2016, il est passé en quelques semaines du rang de parfait inconnu à celui de phénomène littéraire. Son premier roman Anguille sous roche (Le Tripode) a suscité l’étonnement de la critique, l’enthousiasme des lecteurs et s’est vu récompensé par plusieurs prix littéraires. En 2017 est paru son deuxième roman, Mon Étincelle.

Sophie Blanchy

Sophie Blanchy est une ethnologue spécialisée dans l'étude anthropologique des populations de l'archipel des Comores et de Madagascar. Membre du CNRS depuis 1996 et du Laboratoire d'ethnologie et de sociologie comparative (LESC) depuis 2001, elle est directrice de recherche en 2009. Elle travaille aux Comores depuis 1980, surtout à Mayotte et à Ngazidja. Elle y a constitué un important corpus lexical, de traditions orales et d’entretiens.

 

Tarifs
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Madrassati Toyaria de Msangadoua (Mayotte) 2014 © Laure Chatrefou & Elena Bertuzzi

Madrassati Toyaria de Msangadoua (Mayotte) 2014 © Laure Chatrefou & Elena Bertuzzi

Debaa (danse traditionnelle)

Les Voix de l'archipel des Comores

Spectacles/événements

Conférence vidéo-dansée d’Elena Bertuzzi, avec un chœur de Marseillaises

Loin des stéréotypes autour des femmes musulmanes, les mahoraises pratiquent un islam atypique et féminin s’exprimant de manière emblématique à travers le debaa. Mêlant danse, musique et poésie mystique, cette pratique culturelle et cultuelle imprégnée de spiritualité soufie est exécutée lors des mariages, fêtes de village, et retours de pèlerinage.

Cette conférence révèle comment ce répertoire s’est créé au fil du temps, comment il s’entretient, se rénove et se transmet. Elle est « illustrée » en direct par un chœur de Marseillaises : aériennes, vibrantes, leurs voix s’unissent et se répondent dans une douce et délicate chorégraphie, fusionnant avec les rythmes des percussions pour nous entraîner, bientôt, vers une irrésistible hypnose…

Tarifs
Horaires
(Tribu des) Beni-Yenni, collier, début du 20e siècle, Mucem

(Tribu des) Beni-Yenni, collier, début du 20e siècle, Mucem

Les Berbères kabyles, des insurrections aux premières émigrations

Algérie-France, la voix des objets

Rencontres-débats/Conférences

Table ronde, installation et musique—Diffusion en Facebook live 

Avec : Yassine Temlali (journaliste, traducteur et chercheur) et Ali Amran (chanteur)

Modération : Florence Hudowicz (conservatrice) et Tewfik Hakem (journaliste, producteur à France Culture)

Préambule musical : nouvelle scène algérienne et kabyle avec Ali Amran (guitare, chant), Fabien Mornet (guitare), Daniel Largent (basse) et Franck Mantegari (batterie)

 

Les zones rurales et montagnardes de l’Algérie ont opposé une longue résistance à l’armée française. Réputée soumise en 1857, puis insurrectionnelle en 1871, la Kabylie sera très durement réprimée.

Après les officiers militaires, la région attire aussi des ethnologues, qui trouvent dans cette société rurale isolée un sujet de recherche privilégié. Certains administrateurs coloniaux y voient également un terrain propice à la mise en place d’une politique plus volontaire en termes d’équipements publics. Cependant, la paupérisation de la Kabylie provoque dès 1900 les premières migrations vers la métropole, qui a besoin de main-d’œuvre ouvrière et de soldats à la veille de 1914. 

Les tableaux et les documents d’époque, ainsi que l’ensemble de bijoux traditionnels présentés dans la vitrine du forum attestent du pouvoir de fascination qu’ont exercé les peuples berbères sur les hommes politiques, les ethnologues et les collectionneurs français, du XIXe siècle à nos jours.

 

Yassine Temlali

Yassine Temlali est journaliste, traducteur et chercheur en histoire. Il a suivi des études de lettres françaises et de linguistique à Constantine et Alger et prépare actuellement, à l’université d’Aix-Marseille, un doctorat en histoire portant sur l’affirmation berbère en Algérie après l’indépendance. Il collabore à plusieurs publications en Algérie (Huffington Post Algérie, Maghreb Emergent…) et à l’étranger (Middle East EyeIdées-Afkar…). Il est l’auteur de La genèse de la Kabylie. Aux origines de l’affirmation berbère en Algérie. 1830-1962 (Paris : Editions La Découverte 2016 / Alger : Editions Barzakh, 2015) et de Algérie. Chroniques ciné-littéraires de deux guerres (Alger : Editions Barzakh, 2011). Il a également collaboré à plusieurs ouvrages collectifs, dont L’histoire de l’Algérie à la période coloniale : 1830-1962 (Paris : Editions La Découverte / Alger : Editions Barzakh, 2012) et Territoire Méditerranée (Genève : Labor et Fides, 2005).

 

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Photographie datée de la période de la guerre d'Algérie, milieu du 20e siècle, MHFA

Photographie datée de la période de la guerre d'Algérie, milieu du 20e siècle, MHFA

L’émigration harkie, un rapatriement pas comme les autres

Algérie-France, la voix des objets

Rencontres-débats/Conférences

Table ronde, installation et musique

Avec : Éric Savarese (docteur en sciences politiques) et Zahia Rahmani (historienne d’art et commissaire d’exposition)

Modération : Florence Hudowicz (conservatrice), Tewfik Hakem (journaliste, producteur à France Culture)

Préambule musical : Ensemble de musique et chants berbères avec Malik Ziad (mandole, guitare, chant), Mheni Benlala (basse, chant) et Hassan Boukerou (percussions, chant)

 

Les divisions au sein de la société coloniale algérienne finissent par provoquer la guerre et l’exil en France d’une partie notable de la population. Dans cette émigration d’une ampleur inattendue se trouvent une partie des « Français musulmans » (et leurs familles) qui se sont enrôlés pendant la guerre aux côtés de la France. Ces « supplétifs », mieux connus sous le terme de « harkis », purent gagner la métropole malgré l’interdiction des dispositions officielles.

Très vite, ils ne furent pas simplement qualifiés de « rapatriés » mais de « Français musulmans réfugiés » (FMR) ou « Français rapatriés d’origine nord-africaine » (RONA ou FRONA)… Cette distinction s’inscrivait dans le prolongement des pratiques politiques et administratives du temps colonial algérien qui, jusqu’en 1958, ont séparé la population en deux groupes juridiques. Elle se traduit par des mesures contraignantes : limitation de la liberté d’aller et venir, affectation durable dans des camps de transit ou des hameaux de forestage, encadrement militaire… Les mesures compensatoires globales sont très tardives (fin des années 1980), et c’est seulement en 2005 qu’une loi reconnaît « les souffrances éprouvées et les sacrifices endurés ».

Les harkis ont connu pendant cinquante ans un régime spécial, comme s’ils n’étaient ni totalement rapatriés, ni totalement français, tandis que l’Algérie les maintient encore à l’écart. Dans cette altérité multiple, les familles concernées ont dû reconstruire une manière de vivre et d’exister, forgeant leur histoire dans la transmission des mémoires intimes, qu’il reste à inscrire dans l’histoire collective.

Dans la vitrine du forum, lettres, photographies et affiches évoquent le temps de la guerre en Algérie, tandis que quelques objets ethnographiques et des témoignages plus récents attestent de pratiques traditionnelles maintenues d’une génération à l’autre par les Français musulmans rapatriés en métropole.

 

Eric Savarese

Eric Savarese est professeur de science politique à l’Université de Montpellier. Ses principaux travaux portent sur la citoyenneté envisagée dans le contexte colonial et postcolonial à travers notamment la légitimation de la colonisation, les pieds-noirs et rapatriés, les consultations électorales dans l’Algérie coloniale, les politiques de la mémoire et les transformations de la vie politique française dans le cadre de la « rencontre postcoloniale ». 

Il travaille également sur l’analyse iconographique du politique et les questions liées à l’épistémologie des sciences sociales.

Zahia Rahmani 

Écrivain et historienne d'art de formation, Zahia Rahmani est responsable à l’INHA du domaine de recherche Arts et architecture dans la mondialisation, récemment renommé Histoire de l'art mondialisée.

Elle est l’auteur d’une trilogie consacrée à des figures contemporaines « d’hommes bannis ». Un travail littéraire sur des figures de la théorie postcoloniale : Moze (2003), Musulman roman (2005) et France récit d'une enfance (2006), aux éditions Sabine Wespieser. Elle a notamment publié « Le Harki comme spectre ou l’Écriture du déterrement », in Retours du colonial ? Disculpation et réhabilitation de l’histoire coloniale (2008, éd. Atalante) et « Le Moderne comme point d'arrivée sans fin », in Qu'est-ce que le contemporain (2010, éd. Cécile Defaut).

 

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  • Archives Nathalie Magnan © Droits réservés
    Archives Nathalie Magnan © Droits réservés

Les (cyber)mondes de Nathalie Magnan

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Du vendredi 16 mars 2018 au dimanche 18 mars 2018

  • Entrée libre

Une déambulation dans l’espace et le cyberespace à la découverte de différents travaux de Nathalie Magnan (films, photos, conférences, textes) et de celles et ceux dont la démarche rejoint la sienne : oeuvres sonores, filmiques ou numériques de Isabelle Arvers, Chloé Desmoineaux, Louise Drulhe, Maria Ptqk pour l’Espace virtuel du Jeu de Paume, Quimera Rosa, Ilana Salama Ortar, cartes et vidéos de l’antiAtlas des frontières sélectionnées par Isabelle Arvers (oeuvres de Harckitektura, Charles Heller, Simona Koch, Nicolas Lambert) ainsi que des travaux d’étudiant.e.s des écoles d’art et université partenaires.

 

Biographie des artistes

Isabelle Arvers

Commissaire d’expositions indépendante et game artiste, investit l’immatériel, au travers de la relation entre l’art, les jeux vidéo, internet et les nouvelles formes d’images liées au réseau et à l’imagerie numérique. Elle propose des ateliers et des formations autour de ces formes de création, avec notamment l’association Kareron qu’elle a créée et dirige depuis 2014.

Chloé Desmoineaux

Chloé Desmoineaux vit à Marseille. Diplômée de l’école supérieure d’art d’Aix-en-Provence, elle rejoint en 2014 le collectif Freesson à Avignon qui porte sur le soutien à la création, la musique électronique et l’organisation d’événements autour des arts et des cultures numériques. Initiée aux tacticals média et au cyberféminisme par Nathalie Magnan, ses créations portent sur les questions de genre, l’identité et les relations inter-espèces. Son espace d’exposition se situe à la fois en ligne et dans le monde physique.

Louise Drulhe

Louise Drulhe, diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, construit une recherche théorique et plastique sur la cartographie et la représentation de l'espace d’internet dont elle propose une compréhension socio-politique par spatialisation interposée. Son travail a récemment été exposé à la Biennale internationale de design de Saint-Etienne, à la Biennale internationale d’art contemporain de Moscou.

Maria Ptqk

Maria Ptqk, curatrice, docteure en Artistic Research, s´intéresse aux croisements des imaginaires technologiques et scientifiques avec les études culturelles. Elle a notamment réalisé l´exposition Soft Power autour des biotechnologies et des brevets sur le vivant, la performance culinaire sci-fi Misión Käpsa et le programme 2056. Arts, science, société et futurs climats axé sur des perspectives artistiques écofuturistes. Elle est commissaire de l’exposition de l’espace virtuel du Jeu de Paume, À propos du Chtulucène et de ses espèces camarades.

Quimera Rosa

Quimera Rosa (Chimère Rose) est un laboratoire artistique de recherche et d’expérimentation sur identités, corps et technologie, créé à Barcelone en 2008. Aujourd’hui nomade, QR fait du corps une plate-forme d’intervention publique qui génère des ruptures entre public et privé. En 2016, QR a initié TransPlant : Green is the new Red, projet  transdisciplinaire d’hybridation plante/humain/animal/machine qui met en dialogue art, philosophie, biologie, écologie, physique, botanique, médecine, soins infirmiers, pharmacologie et électronique et mobilise diverses pratiques de bio-hacking.

Ilana Salama Ortar

Ilana Salama Ortar, née à Alexandrie (Egypte) en 1949, vit et travaille à Francfort, Marseille et Tel Aviv. En 1952, sa famille, forcée de quitter le pays, immigre en Israël, passant par Marseille et le camp de transit du Grand Arénas. Artiste, commissaire d’exposition, enseignante, chercheuse, ses installations et performances traitent de transition, migration, mobilité et mémoire, principalement dans des situations de conflit. À Marseille, elle travaille depuis trois ans à un projet de recherche en lien avec l’Iméra et avec des femmes âgées, arrivées à Marseille dans les années 1960-70. Le Château de Servières a présenté, fin 2017, une installation graphique issue de ce projet de recherche, Corps étrangers : Ima, Mère, Umm.

Harckitektura


Harckitektura (2001-2012) est un groupe d’architectes, de programmeurs, d'artistes et d'activistes qui se consacrent à l’étude théorique et pratique des corps en mouvement et des flux électroniques, dans les territoires émergents qui incluent un espace physique. Se déplaçant en douceur entre les espaces numérique et physique, utilisant des logiciels libres, et explorant de nouvelles formes de grille de production, le noyau se compose de Pablo Soto, Sergio Moreno et Jose Perez de Lama, alias osfa. Ils travaillent régulièrement avec des personnes de réseaux différents et à géométrie variable, locale et globale. Ils ont notamment collaboré au GISS (Stream Global Support indépendant, 2005-2007), Indymedia Détroit (2003-2007), Fadaiat (Tarifa - Tanger, 2004-2005), Emerging Géographies TCS2, Estrémadure (2007) ou Libertés Plaza, Sevilla (2005-2007).

Charles Heller

Charles Heller est chercheur. Il travaille sur les politiques migratoires en Europe. Il participe à la création de la plate-forme Watch the Med qui recense et cartographie les naufrages. Il est associé au projet de recherche Forensic Oceanography (agence Forensic Architecture) qui enquête sur les conséquences mortelles des régimes frontaliers militarisés en Méditerranée.​

Simona Koch

Simona Koch est fascinée par la variété du monde du vivant. D'où vient la vie, et où va-t-elle ? Comment les êtres sont-ils reliés les uns aux autres, et quel rôle jouent les humains dans ce cadre ? Après avoir obtenu un diplôme en design graphique, Simona Koch a étudié à l'Académie des Beaux arts de Nuremberg en Allemagne. Son travail multi-supports est montré à travers le monde. Elle a reçu plusieurs prix et bourses. En 2012 a été publié son livre "ORGANISMS", aux éditions Verlag für moderne Kunst. info@simonakoch.de

Nicolas Lambert

Nicolas Lambert est cartographe. Diplômé de géographie et d’analyse d’images satellites, il décroche son premier emploi dans une entreprise qui fabrique des logiciels de systèmes d’information géographique. Il rejoint la direction de l’aménagement et du développement du Département de Seine-Saint-Denis, avant d’intégrer le CNRS en 2014. Depuis, avec ses collègues du RIATE, il a développé des outils innovants dans le cadre du projet Aire (Atlas interactif des régions européennes). Co-lauréat du prix Diderot innovation en 2009, il reçoit, en 2011, le Cristal du Cnrs qui vient récompenser le « travail collectif d’une équipe ».

Gibraltar SRTM amazonida5 © Leandro Nerefuh Libidiunga Commons 2016

Gibraltar SRTM amazonida5 © Leandro Nerefuh Libidiunga Commons 2016

La fiction en tant qu’outil – l’imaginaire en tant que domaine de recherche

Représentations fictionnelles à travers l’archive

Ateliers/stages

Atelier annulé


Atelier

Cet atelier explore le potentiel de la fiction comme moyen de déconstruire la représentation. Il s’agit de s’engager dans l’imaginaire en tant que domaine de recherche. À travers l’optique des futurismes afro et arabes, ils nous invitent à utiliser la fiction et la science-fiction comme moyens de perturber le regard colonial et de libérer les identités.

Dans le cadre du cycle de créations « Représentations fictionnelles à travers l’archive »

De décembre 2017 à juin 2018, le Mucem invite trois artistes à revisiter le passé colonial et décolonial, le concept de colonialité et les nouvelles formes d’une « recolonialisation », à travers les archives du musée. À l’aune du regard et de l’expérience de chacun de ces artistes, il s’agit d’éprouver et de questionner le présent et de lire dans le passé l’histoire du présent. 

Comment traiter cette histoire présente de toutes « les cultures » qui, comme l’a décrit Edward Said, « (…) ne sont pas imperméables. La science occidentale a emprunté aux Arabes, qui ont emprunté à l’Inde et à la Grèce. Et il ne s’agit jamais d’une simple question de propriété, d’emprunt et de prêt, avec des débiteurs et des créanciers absolus, mais plutôt d’appropriations, d’expériences communes, d’interdépendances de toutes sortes entre cultures différentes. C’est une norme universelle ». 

La question de la représentation que les cultures se font d’elles-mêmes et entre elles est au cœur de ce cycle. La question des représentations dans le discours occidental a joué et continue à jouer un rôle très important dans ses différentes formes de dominations, qu’elles soient économiques ou culturelles à travers les pratiques et les notions d’Histoire, de langue, de race. Les mécanismes d’aide et de soutien ne visent pas uniquement une hégémonie économique mais aussi « épistémique au sens où les discours occidentaux imposent leurs savoirs » comme l’ont montré Maria Eleonora Sanna et Eleni Varikas. 

Ce cycle de créations cherche à déconstruire la notion et le discours même de la représentation pour lui donner un espace de singularité individuelle avec l’artiste invité(e), tout en soulignant la nécessité que cette réflexion prenne forme au sein d’un espace institutionnel. Ces représentations fictionnelles se construiront également avec l’imagination et le regard du public.

Chaque représentation est accompagnée d’une installation réalisée à partir de la documentation constitutive du spectacle et qui entrera par la suite dans les archives du musée.

 

Tarifs
Horaires
Jean-Michel Hernandez © T. Gazerra

Jean-Michel Hernandez © T. Gazerra

Contes sportifs en famille

Spectacles/événements

La Baleine qui dit « Vagues » Centre Ressource Conte Régional

Avec Ghislain Papin (les 22, 23 et 25 octobre) et Jean-Michel Hernandez (les 26, 27 et 28 octobre)

Le sport est source d’aventures passionnantes où se mêlent rêves et émotions, défis et performances, dépassement de soi et intensité dramatique. Toute la semaine, découvrez les histoires de Jean-Michel Hernandez et Ghislain Papin : ils proposent, chacun, d’extraordinaires contes sportifs, participatifs et interactifs. Où il sera question de foot bien sûr, mais aussi de rugby, de cyclisme et de bien d’autres disciplines.

Quand le sport se raconte en partenariat avec La Baleine qui dit « Vagues »


Les 22, 23 et 25 octobre 2017


A 15h avec Ghislain Papin, à partir de 5 ans

Petites ou grandes histoires, il s’agit ici de partager tout ce qu’il y a d’humanité dans le sport. Supporter ou joueur, au village, au quartier, en salle ou au stade le conteur (et sportif) dit le vélo et les sports collectifs en passant par l’athlétisme… Le jeu est au centre !


Les 26, 27 et 28 octobre 2017


A 15h avec Jean-Michel Hernandez, à partir de 5 ans

A vélo sur les routes d’un pays de rugby, le conteur a collecté les histoires de sportifs passionnés. Il connait l’intensité du public avec lequel il fusionne pendant les matchs… de foot. Il raconte avec humour et engagement cette aventure-là, celle de l’enfant qui grandit et du plaisir du jeu qui reste.   

 

La Baleine qui dit « Vagues »

Crée, produit, diffuse spectacles et évènements en lien avec le conte spectacle vivant et les arts du récit depuis 1996. Basée à Marseille, centre ressource conte pour la Région Provence Alpes Côte d’Azur, adossée à un centre de documentation spécialisé, La Baleine donne à entendre des artistes du bout du monde ou du coin de la rue, du répertoire traditionnel ou des récits contemporains pour tous les publics. Pour ses 20 ans La Baleine ouvert une antenne avec bureau dans le 04. Membre actif du Réseau National du Conte et des Arts de la Parole depuis sa création en 2007, La Baleine milite pour une reconnaissance des spécificités de l’art du conte.

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Ghislain Papin

Il est venu au conte, ou le conte est venu à lui, il y a plus de 20 ans alors qu’il travaillait pour des Maisons des Jeunes et de la Culture. Du faire au dire, il y avait un pas qu’il a franchi avec sa passion pour l’ethnologie, la poésie, le partage, les projets insolites. De fait il a associé sa parole à des artistes de cirque, des musiciens d’autres cultures… au gré des rencontres qu’il a aussi provoquées en créant en 2005 un petit lieu de diffusion pour les conteurs : Le coq qui dit « Certes » à côté de Die (06) en territoire rural.

Jean-Michel Hernandez

Directeur du Chergui Théâtre en pays toulousain, Jean Michel Hernandez est aussi un conteur populaire depuis presque trois décennies. Il joue dans de nombreux spectacles en France comme à l’étranger (Gogol, Molière, Beckett, Lorca, Neruda...) et passionné par la vaste culture méditerranéenne, il met en scène et donne à entendre des récits dans lesquels se mêlent et s’entremêlent les langues (Douce Amère,
Paroles d’aujourd’hui pour oreilles de demain…).

Dans le cadre du temps fort Soyons foot !

« Nous sommes foot »… Et surtout les plus jeunes ! Du 21 au 28 octobre, la nouvelle exposition du Mucem joue les prolongations avec plusieurs propositions à destination des petits et des grands fans de ballon rond : on s’évade et on rêve avec d’incroyables Contes sportifs, on visite l’exposition à la manière d’un vrai match de foot avec le Classico des minots, et on se retrouve au Café des petits supporters entre jeux, animations et surprises !

Tous les après-midi les médiateurs de l’exposition proposent aussi aux familles des petits jeux pour découvrir les enjeux de l’exposition.

 

Tarifs
Type de public Jeune public
Durée 45 mn
Renseignements / Réservation

Familles avec enfants de 5 à 12 ans

Horaires
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