Avec Emmanuel Guérin (directeur des relations internationales de la fondation European Climate Foundation), et Hindou Oumarou Ibrahim (géographe, militante)
Modération : Lionel Bordeaux

Déjà en 1992, lors du premier Sommet de la terre, à Rio, les intervenants déclarent que nous n’avons pas le luxe « de reporter à plus tard les décisions trop importantes à prendre ». 30 ans après, nous entendons toujours lors des grandes conférences climatiques, notamment les COP, que si nous n’agissons pas maintenant, « il sera trop tard ». Qu’est-ce que ce « trop tard » ? Qu’est-ce qui nous attend vraiment ? En réponse, on entend souvent : « demain c’est loin ». Pourquoi les décisions évoquées dès 1992 ne semblent-elles toujours pas mises en œuvre? Nos intervenants ont participé à ces grandes conférences climatiques de l’intérieur et viennent nous expliquer comment les grandes négociations sur le climat se passent et quels en sont les vrais enjeux.  

Journal dessiné par Benoit Guillaume

Emmanuel Guérin

Emmanuel Guérin est directeur des Affaires Internationales à la Fondation Européenne pour le Climat, et enseigne à Sciences Po Paris. Avant de rejoindre la Fondation, il a été conseiller spécial de l’Ambassadrice pour le Climat et Représentante du Gouvernement français pour la COP21, Laurence Tubiana ; directeur du Sustainable Development Solutions Network ; chercheur au Earth Institute de Columbia University et au Grantham Institute de la London School of Economics ; et directeur du programme énergie-climat de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.

Hindou Oumarou Ibrahim

Hindou Oumarou Ibrahim est coprésidente du Forum international des peuples autochtones sur le changement climatique, fondatrice et coordinatrice de l’association des femmes peules et peuples autochtones du Tchad (AFPAT).

Appel à participation

Les samedis, on se prépare au Procès du lundi !
En préparation à la tenue du « Procès du siècle » le lundi, vous êtes invités à participer aux travaux de la « Commission d’enquête ». 
Sur une journée, ensemble, on prend le temps d’ouvrir la thématique, on croise les points de vue et les témoignages, on développe un argumentaire. 
L’exercice permet aussi de s’essayer à différentes formes de construction rhétorique du discours. 
Les participants peuvent ensuite, s’ils le souhaitent, tenir un rôle au cours de la séance du « Procès » en incarnant un témoignage ou défendant un plaidoyer. 

Découvrir
 

En partenariat avec : Libération, Magma et RFI 

Avec le soutien des amis du Mucem