Avec Philippe Artières (historien) et Jade Lindgaard (journaliste)
Modération : Édouardo Castillo

« Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature qui se défend. »
« Des légumes, pas du bitume ! »
Autant de devises célèbres des ZAD qui clament les espaces communs naturels comme des œuvres communes à défendre. Que nous disent aujourd'hui ces luttes ?

Alors que les espaces urbains ne cessent de s'étaler et les espaces publics de se privatiser, comment continuer à prendre soin des espaces naturels qui sont notre bien commun, au cœur des villes comme en périphérie urbaine ? Ne sont-ils pas aussi des zones d'imaginaire à défendre ?

Articulant luttes sociales et expressions artistiques dans l'histoire en train de se faire, la journaliste Jade Lindgaard et l'historien Philippe Artières interrogeront nos espaces communs et leur mise en partage.

Journal dessiné par Benoit Guillaume

Philippe Artières

Philippe Artières est historien, directeur de recherches au CNRS (Iris, EHESS, Paris-Condorcet). Il a publié de nombreux articles et ouvrages, dont dernièrement Le peuple du Larzac. Une histoire de crânes, sorcières, croisés, paysans, prisonniers, soldats, ouvrières, militants, touristes et brebis… (La Découverte, 2021). Il est co-commissaire de l'exposition « Histoire(s) de René L. » présentée au Mucem du 25 février au 8 mai 2022. 

Jade Lindgaard 

Jade Lindgaard est journaliste. Elle enquête sur les injustices environnementales, les pollutions industrielles, l'écologie urbaine, ainsi que sur le nucléaire. Elle a écrit plusieurs livres, dont Eloge des mauvaises herbes. Ce que nous devons à la ZAD (Les Liens qui libèrent, 2018), Je crise climatique. La Planète, ma chaudière et moi (La Découverte, 2014), Le Ba-ba du BHL, avec Xavier de la Porte (La Découverte, 2004), et La France Invisible (La Découverte, 2006).

Appel à participation

Les samedis, on se prépare au Procès du lundi !

En préparation à la tenue du « Procès du siècle » le lundi, vous êtes invités à participer aux travaux de la « Commission d’enquête ». 
Sur une journée, ensemble, on prend le temps d’ouvrir la thématique, on croise les points de vue et les témoignages, on développe un argumentaire. 
L’exercice permet aussi de s’essayer à différentes formes de construction rhétorique du discours. 
Les participants peuvent ensuite, s’ils le souhaitent, tenir un rôle au cours de la séance du « Procès » en incarnant un témoignage ou défendant un plaidoyer. 

Découvrir

En partenariat avec : Libération, Magma et RFI 

Avec le soutien des amis du Mucem