Installateur, gestion informatisée des collections, photographe...
Partez à la découverte des métiers du patrimoine et des musées à travers ces ateliers conçus par le Centre de Conservation et de Ressources du Mucem.
 

Visites flash tout public (durée : 30 min.)

Durant les week-ends de la rentrée, à chacun sa façon de visiter le musée. Venez à la rencontre des guides du Mucem : expos ou espaces extérieurs, ils vous font partager leurs coups de cœur le temps d’une visite tout à fait personnelle.

Thématiques des visites*

Samedi 19 septembre 
—Découverte sensorielle
—Personnages incontournables

Dimanche 20 septembre
—Un pont entre les peuples, les âges et leur folie créative
—Visite littéraire
 

*Le Mucem se réserve le droit de modifier les thématiques des visites proposées.

A l’approche du printemps, la croissance des plantes sauvages demande un travail d’observation et de sélection. Ces plantes qui participent à la biodiversité et que l’on peut apprivoiser ont des vertus insoupçonnées…pourquoi ne pas les gouter ?

—Activité du jardinier : Désherbage sélectif aux salades sauvages, préparation de récipients eau vinaigrée/eau claire pour faire goûter aux visiteurs

Au mois de janvier, après la récolte des fruits et avant la floraison, les jardiniers taillent les oliviers.
Venez les questionner et comprendre les grands principes de cette pratique.

—Activité du jardinier : taille des oliviers

Une installation d'Olivier Lubeck animant des livres de Giono dans un salon de lecture, à découvrir pendant ces 3 jours.

Artiste plasticien, spécialiste du super8, Olivier Lubeck tourne et détourne des séquences de films sur pellicules qu’il monte en boucles sur des projecteurs d’époque pour composer dans l’espace des projections de tailles diverses sur tous types de surfaces. Le bruit des machines produit une forme de rayonnement nostalgique et la musique associée de manière aléatoire aux projections, participe à la dynamique de ses installations monumentales ou minimalistes.
Par ces mises en scène, les films et le réel se superposent, créant une réalité augmentée, comme enchantée par la délicatesse et la simplicité du travail.
En recyclant le super8 dans un contexte contemporain, Olivier Lubeck bouscule avec lyrisme et émotion notre rapport au monde moderne.

Avec Marie-Hélène Lafon (écrivaine) et Emmanuelle Lambert (écrivaine, commissaire de l’exposition « Giono »)
Modération : Elodie Karaki
Lectures : Marie-Hélène Lafon (écrivaine)

Giono est un écrivain du désir. Et d’abord du désir de vie et de paix, du désir d’écriture et de lecture, malgré ou contre l’expérience de la guerre. Cet élan vital se traduit par une certaine sensualité dont nous rechercherons les indices, entre les lignes…

Suite à un échange entre les écrivaines Marie-Hélène Lafon et Emmanuelle Lambert, Marie-Hélène Lafon proposera une
« lecture tissée » dans laquelle « Il y aura du corps, des corps, et des corps de pays que l'on nommerait paysages. Il y aura le manque et l'attente, des odeurs, des sucs, du jus, des nuits, des jours, la sueur du monde et sa danse sourde. Il y aura la viande des mots.»

Biographies des intervenants

Emmanuelle Lambert 

Écrivaine et commissaire d’expositions littéraires, Emmanuelle Lambert s’est tournée vers l’écriture après des études de lettres (agrégation et doctorat) et la conception d’expositions, tout d’abord dans le cadre de ses fonctions à l’IMEC, puis comme commissaire indépendante.

En 2016, elle a été la co-commissaire de l’exposition « Jean Genet, l’échappée belle » présentée au Mucem, et en a dirigé le catalogue.

Romancière et essayiste, elle est l’auteure de Giono, furioso (Stock, septembre 2019).

Marie-Hélène Lafon 

Née dans le Cantal, dans une famille de paysans, Marie-Hélène Lafon vit et travaille à Paris, publie depuis 2001 romans et nouvelles.
Elle est professeur de lettres classiques à Paris. Tous ses romans sont publiés chez Buchet/Chastel.

En partenariat avec les Correspondances de Manosque, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Ville de Manosque Durance Lubéron Verdon Aglomération (DLVA) 

 

Replay en images

Conception et mise en scène : Clément Beauvoir, Olivier Berhault, Fanny Zeller (durée : 1h)

Dans une époque où les émissions littéraires ont peu à peu disparu du paysage audiovisuel, « Les grands entretiens » nous font revivre des rencontres avec les figures littéraires du XXe siècle !
Sur scène, deux comédiens incarnent un auteur et une autrice qui se prêtent au jeu de l’interview avec un journaliste. Pour parler de littérature bien sûr, mais aussi des petites choses de leur existence qui font la saveur de ces face-à-face où se dévoile l’humain derrière l’œuvre. Le tout, dans une atmosphère qui n’est pas sans rappeler les grandes heures des émissions littéraires de Bernard Pivot.

Toutes les paroles prononcées par les comédiens sont réellement celles des écrivains qu’ils incarnent. À partir de montages d’interviews, il s’agit ici de restituer la parole à l’état brut, dans son immédiateté. L’exercice n’est pas sans risque, intervieweur et interviewé sont sur un fil. On assiste alors à la naissance d’une pensée qui s’énonce en direct, avec ses détours, ses digressions, mais aussi ses lapsus, ses contradictions, ses répétitions et ses hésitations, ses pauses et ses chevauchements…

C’est avec excitation qu’on retrouvera la voix caractéristique de Jean Giono, en dialogue avec Marguerite Duras !
 

Production : Cie Les Oiseaux dans la tempête, CDN de Montluçon, Maison de la poésie-Scène littéraire, Paris
 

En partenariat avec les Correspondances de Manosque, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Ville de Manosque Durance Lubéron Verdon Aglomération (DLVA) 

 

Avec Emmanuelle Pagano (écrivaine), Sylvain Prudhomme (écrivain)
Modération : Élodie Karaki
Lectures : Féodor Atkine (comédien)

Après 1914-1918, qui fut la première guerre industrielle, Giono a identifié son ennemi : le progrès, l’industrialisation, l’abandon de la vie rurale et des traditions. Il prône donc un retour aux économies locales ainsi qu’un violent rejet de l’argent : « la poésie c’est la gratuité ».

Lors de son entrée en littérature, il occupe la place du chantre de l’harmonie entre l’homme et la nature, qui, si on la maltraite, se venge avec fracas. Et qui, si on reprend le cours d’une vie en accord avec l’environnement rural, récompense les hommes par l’abondance, la fertilité et la joie.
 

La rencontre débutera à 17h30. Elle sera précédée d'une lecture par le comédien Féodor Atkine à 16h30.

Une séance de signatures sera organisée avec les auteurs à l'issue de la rencontre.

Biographies des intervenants

Féodor Atkine 

Difficile de présenter Féodor Atkine, comédien talentueux et polyglotte, capable de jouer en anglais, en espagnol, en français, en allemand , en hongrois ou en russe. Une carrière exemplaire et un parcours surprenant sous la direction de Woody Allen, Oliver Stone, Pedro Almodovar, Raul Ruiz ou Jim Jarmush pour ne citer qu'eux. Sa filmographie est dense et hétéroclite avec plus de 200 films à son actif et il en est de même au théâtre. Il est également connu pour ses doublages dans des films ou séries télévisées américaines mais aussi pour des personnages phares dans les productions Disney. Il est entre autres la voix française régulière de William Hurt, de Ben Kingsley et d'Hugo Weaving ainsi que la voix de Hugh Laurie (qu'il double notamment dans la version française de Dr House) et de Tommy Lee Jones de manière occasionnelle. Il a obtenu en 2014 le Coup de cœur de l’académie Charles Cros pour sa lecture du Quatrième mur.

Emmanuelle Pagano 

Née en septembre 1969 à Rodez, Emmanuelle Pagano a suivi des études en esthétique du cinéma et en arts plastiques. Elle a publié une douzaine de livres, essentiellement chez POL, traduits dans une quinzaine de langues. Elle a été pensionnaire à la Villa Médicis en 2013-2014. 

Sylvain Prudhomme 

Né en 1979, Sylvain Prudhomme est notamment l’auteur de L’Affaire Furtif (Burozoïque, 2010), Tanganyika Project (Léo Scheer, 2010), et Là, avait dit Bahi (L’Arbalète Gallimard, 2012), prix Louis Guilloux. Son dernier roman, Par les routes (L’Arbalète Gallimard, 2019), est lauréat du prix Landerneau des lecteurs. 

Élodie Karaki 

Docteure en littérature française et diplômée de Sciences-Po, Élodie Karaki anime des rencontres littéraires dans différents lieux et manifestations (les Enjeux contemporains de la littérature, les Rencontres de Chaminadour, le festival Oh les beaux jours !, etc.).

En partenariat avec les Correspondances de Manosque, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Ville de Manosque Durance Lubéron Verdon Aglomération (DLVA) 

 

Replay en images

Avec René Frégni (écrivain), Jacques Mény (président de l’association des Amis de Giono)
Modération : Eduardo Castillo
Lectures : Daniel Mesguich (comédien)

Dans les années trente, Giono est célèbre. Alors que ses romans connaissent un écho considérable, la situation politique de l’Europe, de plus en plus préoccupante, le pousse dans la voie de l’essai et des écrits pamphlétaires. Giono fut un grand pacifiste. Horrifié par un probable retour de la guerre, il déploie une énergie désespérée pour alerter le public et les dirigeants politiques à travers tracts, pétitions et déclarations dans la presse militante. Lorsque la France déclare la guerre à l’Allemagne, l’échec de Giono, qui voulait « défendre éperdument la paix et la vie », est total. Quelques jours plus tard, son pacifisme lui vaut d’être expédié au fort Saint-Nicolas, la prison militaire de Marseille, où il sera détenu deux mois… 

Suivi d’une lecture par le comédien Daniel Mesguich (20h).
 

Biographies des intervenants

Daniel Mesguich

Daniel Mesguich compte à son actif près de deux cents mises en scène pour le théâtre et une quinzaine pour l’opéra sur les plus grandes scènes françaises et étrangères. Il a été acteur dans une quarantaine de films de cinéma et de télévision. Il a été le directeur de deux centres dramatiques nationaux (le Théâtre Gérard-Philipe à Saint-Denis et le Théâtre national de Lille - La Métaphore) et d’une grande école nationale (le Conservatoire). Il fut professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris (1983-2014), et a récemment ouvert sa propre école à Paris, le Cours Mesguich.

Il est l’auteur, outre de nombreux articles théoriques sur le théâtre, de deux essais (L’Éternel Éphémère ; Estuaires), d’un Que sais-je ? (Le Théâtre, avec Alain Viala) ; de trois livres d’entretiens (Le Passant composé, avec Antoine Spire ; Je n’ai jamais quitté l’école, avec Rodolphe Fouano ; Vie d’artiste, avec Jocelyne Sauvard) ; d’une pièce de théâtre (Boulevard du boulevard du boulevard), d’un roman (L’Effacée) ; de nombreuses traductions (de Shakespeare, Kleist, Euripide ou Pinter) ; d’un livret d’opéra (La Lettre des sables)…

Jacques Mény 

Président de l’association des Amis de Jean Giono, Jacques Mény est cinéaste, éditeur de Giono (édition : Jean Giono, Lettres à la NRF, 1928-1970, Gallimard, 2015). Il est l’auteur de Jean Giono et le cinéma (1978, nouvelle édition augmentée Ramsay, 1990).

Il a réalisé de nombreux documentaires dont Le Mystère Giono (1995) – édité en DVD par le Mucem à l’occasion de l’exposition « Giono » – et Le Cinéma de Jean Giono (2004). Il anime la Revue Giono, éditée par l’association des Amis de Jean Giono.

René Frégni

René Frégni, né en 1947 à Marseille, est un écrivain français. Il a connu une existence mouvementée avant de se consacrer à l’écriture. Il a exercé divers métiers, dont celui d’infirmier psychiatrique, et a longtemps animé des ateliers d’écriture à la prison des Baumettes de Marseille.

Lors de son séjour en prison militaire, il découvre tour à tour les grands écrivains qui l’accompagneront toute sa vie : Giono, Céline, Camus et Flaubert. C’est là aussi qu’il écrit son premier poème : il ne lâchera plus ni son cahier ni son stylo. Il est aujourd’hui l’auteur d’une quinzaine de livres, imprégnés de ses voyages et de son expérience avec des détenus. L’essentiel de son œuvre est disponible dans la collection Folio-Gallimard.

En partenariat avec les Correspondances de Manosque, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur et la Ville de Manosque Durance Lubéron Verdon Aglomération (DLVA) 

 

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Série Homo Urbanus (France, 2017, 50 min)

Marcher dans une ville inconnue et récolter des impressions, capter une vibration, collectionner des choses vues au détour d’une rue, à un carrefour, en haut d’un building. Parler d’une ville au présent, dans la simplicité de son quotidien. Écouter sa rumeur, son bruit intérieur. Se caler sur son rythme. Être à l’affût, dans un perpétuel étonnement envers l’imagination et la créativité que les hommes ont développées pour trouver le moyen de vivre ensemble. Se demander ce qui fait une ville, essayer de comprendre ses règles silencieuses, ses habitudes, ses travers, ses difficultés, sa façon singulière de répondre à l’éternelle question : Où allons-nous ?

Ce projet cinématographique cherche à récolter quelques éléments de réponse. Prises sur le vif, ces notes visuelles regardent l’homme urbain au sein de son groupe mais aussi dans sa profonde solitude, redessinant les contours de la ville selon une géographie sentimentale.

Homo Urbanus est un projet itinérant de recherche et de création cinématographique développé parallèlement dans différentes villes du monde: Bogota, Seoul, Naples, Rabat, Saint Pétersbourg, Tokyo et Kyoto.
De forme très libre, ce projet de film est pensé comme un journal d’immersion subjective dans le quotidien des rues de ces différentes villes. L’économie informelle, les petits métiers de rue, les différentes méthodes de survie individuelle et la liberté de l’individu par rapport aux règles collectives sont les thématiques principales de ce récit visuel fragmentaire. L’approche comparative des différents contextes urbains permet ainsi de lire chaque ville comme un laboratoire expérimental de l’habiter offrant une réponse singulière et locale au défi global du vivre ensemble.