Les contributions de la société civile au patrimoine : état des lieux, dix ans après la Convention de Faro (2005)

La Convention de Faro (2005) reconnaît à chaque personne, seule ou en commun, le droit de bénéficier du patrimoine culturel et de contribuer à son enrichissement. Cette journée d’étude dresse un premier état des lieux.

Organisée par L'AGCCPF (Association Générale des Conservateurs de Collections Publiques de France, section fédérée PACA) en partenariat avec la FEMS (Fédération des écomusées et des musées de société), et le Mucem.

Sur une idée originale de Prosper Wanner et Christine Breton.

Programme complet disponible prochainement

Une idée en photographie se distingue-t-elle d’une idée en cinéma ? Comment la photographie contemporaine s’accommode de l’image en mouvement qui l’encercle petit à petit ? Si cette rencontre accorde une attention particulière à la tension entre cinéma et photographie, c’est parce qu’elle marque toute l’œuvre de Martin Kollar, dont le regard se colore aussi d’un certain humour dissonant.

En partenariat avec Le Percolateur (Marco Barbon et Yann Tostain). Dans le cadre du cycle DES RIVES - Rencontres autour de la photographie contemporaine

Rencontre suivie à 21h d’une soirée-cocktail d’ouverture du cycle, dans le forum du Mucem

Que nous dit la nature ? Myriam Van Imschoot a visité un zoo, écouté l'autoroute, découvert lors de promenades en forêt des oiseaux dont les chants sonnent comme des tronçonneuses ou imitent des sonneries de téléphone mobile, vu des crocodiles en Australie (mais ne les a pas entendus)…

Sur base d'enregistrements de terrain, cinq performeurs issus de pratiques vocales différentes (de la scène indépendante « bruitiste » jusqu'à la pop) reproduisent ces sons uniquement à l'aide de leur voix. Ils créent une sorte de chant a capella à partir de paysages sonores du monde et de leur bruissement.

What Nature Says est une performance radiophonique, un spectacle visuel et sonore, qui remet en question les notions d'humain, de nature et de machine. Qui écoute attentivement découvrira que par-ci, par-là, ça ne tourne pas tout à fait rond.

Dans ce « conte écologique qui prend une tournure sinistre », le public assiste d’abord à la création d’une partition de sons de la nature « fabriqués » par ces performeurs, et se laisser ensuite aller à la rêverie et l’abandon, lors d’une écoute de cette partition. 

Organisée dans le cadre du 350^e anniversaire de l’Académie des sciences, cette rencontre associe les académies du pourtour méditerranéen, des organisations internationales, des institutions scientifiques, et des acteurs de l’économie et de la société civile.

Conférences et débats aborderont les grands défis auxquels la Méditerranée est aujourd’hui confrontée : le changement climatique, la gestion du littoral et celle des ressources en eau, le développement économique et l’emploi des jeunes…

Parmi les intervenants : S.A.S le Prince Albert II de Monaco, Thierry Mandon (secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), Delphine Borione (secrétaire générale adjointe de l’Union pour la Méditerranée), Ismaël Serageldin (directeur de la Bibliothèque d’Alexandrie)…

Co-organisé avec l’Académie des sciences, l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Groupement interacadémique pour le développement (GID)

Dans les années 1800, Marseille est une ville cosmopolite, labyrinthique, enclavée dans son cercle de collines, ouverte du seul côté de la mer autour de son Vieux-Port.

Au XIXe siècle, par une mutation profonde, Marseille se modernise selon son propre génie. Elle résiste au schéma importé de la ligne droite comme vecteur de progrès et trouve dans la courbe et le détour une forme plus adaptée à son caractère. Des textes de chroniqueurs marseillais du XIXe siècle, d'écrivains tels que Stendhal ou Flaubert, ainsi que la musique de Rossini et Gounod évoquent, en trois mouvements, cette couleur marseillaise.

Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur et René Borruey (historien de l’architecture et des territoires).

En partenariat avec le Musée d’Histoire de Marseille, les Editions Parenthèses, Image de ville et Image Son et Compagnie.

Dans le cadre des événements proposés pour la parution du livre Le géographe dans sa ville de Marcel Roncayolo avec Sophie Bertran de Balanda (Editions Paranthèses, 2016).

Film de Karlheinz Martin

Musique par le groupe ARK4 : Pierre Boespflug (orgue), François Guell (alto sax), Jean Lucas (trombone), Christian Mariotto (batterie)

En partenariat avec le festival du cinéma allemand Kino Visions 

Le groupe ARK4 assure en direct la mise en musique de ce film à l’imaginaire sombre et flamboyant dont l’expressionnisme total et l’abstraction radicale lui valurent d’être mis à l’écart par les distributeurs de son temps.

Réalisée en 1920, cette adaptation de la pièce de Georg Kaiser ne sera en effet jamais projetée sur les écrans allemands. Seuls des spectateurs japonais pourront la découvrir, grâce une copie. Celle-ci fut retrouvée en 1962 et permis la restauration du film en 2006 par le Filmmuseum de Munich avec l’aide du Centre national du cinéma nippon.

« Pourquoi choisir le film De l’aube à minuit de Karlheinz Martin ? Nul doute que les images souvent allégoriques et leurs décors expressionnistes parfois proches d’une vision surréaliste du monde nous ont fascinés lorsque nous avons découvert le film : par leur étrangeté, leur dimension rythmique, leur mise en scène, leur capacité à générer sentiments et émotions.

(…)

Parce que notre musique se meut dans une relation forte à la matière sonore et au travail des timbres, parce qu’elle se nourrit d’une relation omniprésente au rythme, et parce qu’elle use de l’écriture et de l’improvisation individuelle et collective, comme une prise de risque sans cesse renouvelée, il nous semble que par ses intentions et ses techniques, elle rencontre le sujet du film et fait sens. »

Extraits de la note d’intention des musiciens

Ce colloque a pour objectif de croiser les résultats du programme ANR MARGES (Marges et villes : entre exclusion et intégration. Cas méditerranéens 2013-2016) avec les réflexions des chercheurs qui travaillent sur les mêmes thématiques en Asie, en Amérique latine, en Afrique et en Europe. Son originalité est de permettre un dialogue international entre les chercheurs de (ou sur) différentes aires culturelles autour des convergences de certains processus, tout en soulignant les distinctions liées aux différences de contexte.

Le programme ANR MARGES (dir. Nora Semmoud) porte sur les inégalités socio-spatiales et s’inscrit dans le troisième axe thématique du programme INEG de l’ANR : « Espaces et lieux des inégalités ». Il s’appuie sur l’idée qu’au cours de ces dernières décennies, les différentes formes d’inégalités sociales se sont exacerbées et davantage inscrites et cristallisées dans l’espace. Les lieux de résidence, en particulier, révèlent une complexification et un renouvellement des formes de ségrégations socio-spatiales. 

En partenariat avec Université François Rabelais de Tours / CNRS / Citeres / ANR

De Kiyoshi Kurosawa

Avec Eri Fukatsu, Tadanobu Asano, Yû Aoi

Evoluant sur un fil ténu entre réalisme et surnaturel, ce film cosmique impressionne par l’entre-deux qu’il suggère entre la vie et la mort, et révèle une infinie douceur qui hantera  longtemps le spectateur.

> En savoir plus sur Vers l'autre rive

De Joshua Oppenheimer

Un ophtalmo itinérant enquête sur la mort de son frère aîné, victime du génocide oublié des communistes dans l’Indonésie des années 60. La caméra de Joshua Oppenheimer l’accompagne dans sa confrontation avec les assassins…

De Pascale Breton

Avec Valérie Dréville, Kaou Langoët, Elina Löwensohn

Une année universitaire à Rennes vécue par deux personnages dont les destins s'entrelacent : Françoise, enseignante en histoire de l'art, et Ion, étudiant en géographie. Multipliant les énigmes et les coïncidences, un film labyrinthique bâti à la manière d'un thriller philosophique.