Photo opus333 © Bernard Martinez
Viva España !
Classique, mais pas que !
Quatuor Opus333 : Jean Daufresne (saxhorn basse), Vianney Desplantes (saxhorn basse), Corentin Morvan (saxhorn basse), Patrick Wibart (saxhorn basse)
Au programme, des œuvres de Manuel de Falla, Isaac Albéniz, Georges Bizet, Pablo de Sarasate.
Médiation : Mehdi Telhaoui
En véritable ambassadeur de la tradition française des cuivres, ce surprenant quatuor de saxhorns (ou tubas français) séduit par sa grande complicité musicale et son audace à transcrire les plus belles pages des répertoires classique et contemporain.
Lors de ce concert au Mucem, Opus333 fait escale en Espagne ! Avec la mélancolie de l’Oriental de Granados, la puissance virtuose et cuivrée des Danses espagnoles de De Falla, mais aussi la trépidante Asturias d’Albéniz, sans oublier les airs de la célèbre Carmen de Bizet…
- Programme détaillé
-
Manuel de Falla / Vianney Desplantes
Danza española n°2, extrait de La Vida breve
Isaac Albéniz / Jean Daufresne
Asturias, Sevilla, Cadiz : extraits de la Suite española opus 47
Enrique Granados / Vianney Desplantes
Oriental
Antonio Alvarez Alonso / Vianney Desplantes
Suspiros de España
Alexandros Markeas
Logos e Phonê
Georges Bizet / Corentin Morvan
Prélude, Habanera, Aragonaise : extraits de la suite de concert Carmen
Isaac Albéniz / Patrick Wibart
Tango espagnol opus 164
Pablo de Sarasate / Vianney Desplantes
Zapateado opus 23 n°1
Manuel de Falla / Vianney Desplantes
Danza española n°1, extrait de La Vida breve - La note de programme
-
En véritable ambassadeur de la tradition française des cuivres, ce surprenant quatuor de musique de chambre séduit par sa grande complicité musicale et son audace à transcrire les plus belles pages des répertoires classique et contemporain. Opus 333 fait escale en Espagne ! La mélancolie de l’Oriental de Granados répond à la puissance virtuose et cuivrée des Danses Espagnoles de la Vida Breve de De Falla. La solaire Granada éclaire la trépidante Asturias d’Albeniz sans oublier les airs de la célèbre Carmen de Bizet …
- Opus333
-
Créé en 2009, le quatuor Opus333 est rapidement devenu un véritable ambassadeur de l’école française des cuivres, en France et partout dans le monde. En développant le répertoire et la facture instrumentale du « tuba français », également appelé saxhorn, Opus333 explore les possibilités insoupçonnées de cet instrument inventé par Adolphe Sax dans les années 1840.
Leur travail s’articule autour de deux pratiques complémentaires : la transcription d’œuvres du répertoire classique et la création. Leurs deux enregistrements pour le label Klarthe autour des répertoires slave (Matriochka en 2015) et espagnol (Suspiros de España en 2019) ont été salués par la critique.
Le quatuor Opus333 a également commandé et créé des œuvres originales à de nombreux
compositeurs d’esthétiques et d’influences variées tels qu’Alexandros Markeas, Benjamin Attahir, Justina Repeckaite, Claude Barthélemy, Gabriel Philippot… Soucieux d’élargir sa pratique artistique, le quatuor participe également à la création du spectacle Le serment du Jeu de paume mis en espace par Antoine Leménestrel, à la création radiophonique pour France Culture Rhapsodie Monstre d’Alexandros Markeas, et collabore avec l’organiste Thomas Ospital et la soprano Marie Perbost…
Opus333 est également particulièrement attentif à la pédagogie et aux échanges culturels ; ils donnent ainsi régulièrement des master classes en France et dans le monde (Italie, Espagne, États-Unis, Suisse, Corée du Sud, Japon…), et créent en 2018 un atelier de fabrication et de pratique d’instruments en PVC, destiné aux écoles et collèges.
Le quatuor Opus333 a remporté de nombreux prix et distinctions, notamment le premier prix du concours Bellan, le premier prix et le prix du jury du concours Chambre avec vue, la bourse Champagne Maillard et le prix Selmer du concours de la FNAPEC.
En 2017, il est lauréat de la bourse « Musiciens - jazz et musique classique » de la Fondation Lagardère. - Le saxhorn
-
Généralement associés au terme générique « tubas », les saxhorns sont une famille d’instruments inventée par le génial Adolphe Sax en 1845 à Paris.
Adolphe Sax, soutenu par Berlioz, connaîtra ses premiers succès à Paris, au milieu du XIXème siècle. Berlioz utilisera certains de ses instruments dans son Te Deum et dans Les Troyens (entre autres), mais c’est chez Verdi que l’on entendra pour la première fois du saxhorn dans une formation symphonique dans l’opéra Jerusalem.
Avant de rejoindre l’orchestre, les saxhorns s’imposent dans les musiques militaires grâce à leurs qualités sonores, plus adaptées à la musique de plein air que ses ancêtres l’ophicléide ou le serpent. Par la suite, le saxhorn basse (joué par le quatuor Opus333) deviendra en France la basse des cuivres dans les orchestres symphoniques. Il sera appelé « tuba français ». Cet instrument sera utilisé par les compositeurs jusque dans les années 1970 (Debussy, Ravel, Franck, Fauré, Stravinski, Messiaen…).
Le saxhorn est encore utilisé dans les formations militaires, les fanfares et orchestres d'harmonie, plus ponctuellement dans les orchestres symphoniques et en musique de chambre. « Exception culturelle à la française » cet instrument riche en couleurs et en timbres continue de convaincre de nombreux compositeurs contemporains. Moins connu que son cousin germain l’euphonium, le saxhorn basse connaît un véritable regain d’intérêt de la part des artistes et des facteurs d’instruments. - Programme et médiation de Mehdi Telhaoui
Tarifs | Tarif plein : 12€ |
Tarif réduit : 9€ | |
Lieu | Mucem, J4— Auditorium |
Horaires | Dimanche 7 mai 2023 à 11h |