Vincent Chevillon, Le faiseur de pluie. Matériaux divers, Production Mucem 2019 © Vincent Chevillon
Vernissage Et in Arcadia
Installation de l'artiste Vincent Chevillon dans l'exposition « Ruralités »
À l’entrée de la Galerie de la Méditerranée, dans l’exposition « Ruralités » (qui aborde les fondamentaux de l’agriculture méditerranéenne), une œuvre de Vincent Chevillon «Et in Arcadia…», produite par le Mucem, est présentée à partir du 10 octobre 2019.
Cette réalisation est le fruit du partenariat entre l’IMéRA, Aix- Marseille Université et le Mucem, réunis pour l’accueil en résidence de chercheurs et d’artistes travaillant sur le monde méditerranéen. Elle s’inscrit dans le cadre de la recherche menée par Marta Jecu (chercheure et commissaire), activant le sens des objets ethnographiques par l’art conceptuel.
Vincent Chevillon compare « Ruralités » à une Arcadie (un lieu où les objets se soucient de l’équilibre et de l’autonomie de l’écosystème), et il élargit cette approche sereine à l’inquiétude globale contemporaine concernant les ressources de la planète.
L’artiste propose une installation construite à la fois, à partir des archives constituées par Edouard de Laubrie, commissaire de «Ruralités», et de ses propres images et matériaux, qui reflètent la dimension sociale des produits et techniques agricoles. Son œuvre capte les traces matérielles du monde paysan à travers le temps et l’espace.
—Vernissage proposé dans le cadre de la journée « 80 ans / 80 objets. Du laboratoire au Musée », co-organisée par la Maison méditerranéenne des sciences de l'homme et le Mucem. Un événement labellisé 80 ans du CNRS.
—Coordination de la résidence : Yolande Padilla, chargée de la coopération internationale en recherche, enseignement et formation, au sein de la Direction scientifique et des collections du Mucem.
Une publication accompagne le projet.
- Vincent Chevillon
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Vincent Chevillon a grandi en outremer et a été formé aux Sciences de la Terre. Il complète sa formation par des études en Art et rejoint en 2010 le post-diplôme des Beaux-arts de Paris, La Seine. Depuis 2014, il enseigne l’Espace et le Volume à La Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) à Strasbourg. Ces recherches convoquent différents champs d’études naviguant de l’anthropologie et la géophysique à l’iconologie. Il développe des dispositifs généralement évolutifs à partir d’éléments récoltés ou façonnés, images et récits, qui se formalisent en installation, édition, et oeuvres numériques.
Découvrir - Marta Jecu
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Marta Jecu est chercheure au Collège d’études mondiales à Paris et auparavant au laboratoire de recherche CICANT, Universidade Lusofona, Lisbonne. Elle est également commissaire et journaliste indépendante. Elle a publié dans des revues comme : E-flux, Kaleidoscope, Berlin Art Link, Idea Art +Society, Journal of Curatorial Studies, Esse Arts + Opinions et dans divers ouvrages. Parmi les expositions qu’elle organise, on peut citer : Solo Show Tadashi Kawamata in MAAT Lisbonne et celle de George Bodocan à l'Institut culturel roumain à Paris (2017), TIMEFALLS à la Galeria Baginski Lisbonne (2016), IN ABSENTIA à la Galeria Graca Brandao (2015).
En 2016, elle a organisé le symposium international et le festival de projection « Hybrid Architectures ». Elle a organisé le projet DEVOUR, une série de trois expositions et conférences à Berlin au Freies Museum et Zentrum Für Kunst und Urbanismus (ZKU) Berlin en 2015 et Leipzig.
www.martajecu.com
www.exodusstations.com
Tarifs |
Entrée libre sans réservation |
Lieu | |
Horaires | Jeudi 10 octobre 2019 à partir de 16h |