Photo Félicien Brut et Lucienne Renaudin Vary © Maxime de Bollivier
Un pas de danse
Classique, mais pas que !
Lucienne Renaudin Vary (trompette) et Félicien Brut (accordéon)
Au programme, des œuvres d’Astor Piazzolla, Edvard Grieg, Richard Galliano, Thierry Escaich, Leonard Bernstein
Médiation : Mehdi Telhaoui
La trompettiste Lucienne Renaudin Vary et l’accordéoniste Félicien Brut partagent la scène avec bonheur et cela se voit ! Lors de cette nouvelle matinée musicale au Mucem, ils nous racontent l’histoire métissée de leurs instruments respectifs… Du bal musette à l’opéra, du jazz aux chefs-d’œuvre du romantisme, il n’y a parfois qu’un pas… Un pas de danse bien sûr !
Le temps d’un concert, Gioachino Rossini valse avec Richard Galliano, Béla Bartók tourbillonne aux côtés de Richard Rodgers, Léo Delibes virevolte tout près d’Edvard Grieg, et nous voilà portés par le vent de ces deux instruments indéniablement « popul’airs » !
- Programme détaillé
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Il était une fois Astor...
Astor Piazzolla, Chau Paris
Un écho des écoles nationales
Carl Höhne, Fantaisie slave
Edvard Grieg, Danses norvégiennes n° 2 et 3
Buenos Aires
Astor Piazzolla / Jérôme Ducros et Domi Emorine, Maria de Buenos Aires – extraits
Le passage à New York
Leonard Bernstein / Thibault Perrine, Tonight – extrait de West Side Story
Sous le ciel de Paris
Medley de Valses de Paris ; arrangements de Claude Thomain et Éric Bouvelle pour accordéon
Nuevo Tango
Astor Piazzolla, Escualo
Inspiration
Thierry Escaich, Dopo la Folia
Héritage
Richard Galliano, Aria et Tango pour Claude - Lucienne Renaudin Vary et Félicien Brut
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Félicien Brut est devenu, en quelques années, le représentant de l’accordéon dans la nouvelle génération de musiciens classiques français, défendant ardemment le caractère polymorphe de son instrument et suscitant la création d’un nouveau répertoire dédié en musique de chambre et avec orchestre.
Né en 1986 en Auvergne, terre de musique traditionnelle par excellence, il commence sa formation musicale à l’âge de six ans avec le répertoire musette et populaire intrinsèquement lié à l’histoire de l’accordéon. En 1996, il intègre le CNIMA-Jacques Mornet, école phare pour son instrument où il découvre, au contact de nombreux accordéonistes français et étrangers, les répertoires swing, classique et contemporain. Sans choisir une esthétique plutôt qu’une autre, il va très tôt affirmer son envie de travailler dans tous les styles et dans tous les répertoires.
En 2007, il remporte successivement les trois plus grands concours internationaux d’accordéon : celui de Klingenthal en Allemagne, celui de Castelfidardo en Italie et le trophée mondial d’accordéon à Samara en Russie. Ces récompenses lui ouvrent les portes des scènes internationales et de nombreux festivals (la Folle Journée de Nantes, le Festival Classique au vert, les Flâneries musicales de Reims, mais aussi en Russie, en Italie, en Norvège, en Finlande, au Portugal et en Serbie).
En 2018, Félicien Brut fait ses débuts avec orchestre et crée Caprice d’accordéoniste de Thibault Perrine au Festival Un Violon sur le Sable de Royan. Il crée ensuite, en 2019, Souvenirs de bal avec l’orchestre de Cannes puis Neuf avec le quatuor Hermès et Édouard Macarez ; en 2021 une œuvre de Thierry Escaich avec Lucienne Renaudin Vary et rend hommage à Beethoven avec neuf créations originales de neuf compositeurs d’aujourd’hui.
Il a enregistré chez Erato J’ai deux amours, chez Mirare Le Pari des bretelles et Neuf avec le quatuor Hermès et le contrebassiste Édouard Macarez et Soledad del Escualo avec le Trio Astoria.
Félicien Brut joue sur un Bayan Gadji conçu, accordé et entretenu par Stéphanie Simon.
Née en 1999, Lucienne Renaudin Vary commence la trompette dans la classe de Philippe Lafitte au conservatoire du Mans en 2007 et intègre en 2009 la classe de jazz de Santiago Quintans qu'elle suit parallèlement. Elle a rejoint le Big-Band universitaire du Mans en 2012 et travaille régulièrement avec des artistes de renommée internationale.
Elle remporte en 2010 le concours Selmer-Le Parnasse puis obtient le 3e prix du concours européen des jeunes trompettistes d’Alençon dans la catégorie 14-17 ans, alors qu’elle n’en a que onze.
Élue « Révélation » aux Victoires de la musique classique 2016, et nommée « Fée trompette » par le quotidien Le Monde, elle a une identité artistique unique lui permettant de briller aussi bien sur les scènes classiques que sur la scène jazz.
Lucienne Renaudin Vary joue en soliste sur les scènes nationales et internationales et dans les festivals (Spivakov à Moscou, Annecy Classic, Classique au vert, les Grandes Heures de Cluny, Flâneries musicales de Reims, Un Violon sur le Sable, Menuhin de Gstaad…).
Lucienne Renaudin Vary est l’invitée régulière de multiples orchestres : Tonhalle de Zurich, Phiharmonia de Londres, national de France, Royal Philharmonic, Konzerthaus de Berlin, Beethoven de Bonn, Netherlands Philharmonic, Kammerakademie Potsdam, national du Capitole de Toulouse, les Siècles, les Violons du Roy, national d’Auvergne… sous la direction de Paavo Järvi, Barbara Hannigan, François-Xavier Roth, Eun Sun Kim, Vladimir Ashkenazy, Tugan Sokhiev, Sascha Goetzel, Arie van Beek, Anu Tali…
En 2018, elle a fait ses débuts au Festival Jazz in Marciac, en première partie de Wynton Marsalis et Ibrahim Maalouf et a été réinvitée pour la première partie de Wynton Marsalis pour l’édition 2022.
À vingt-trois ans, Lucienne Renaudin Vary a déjà sorti quatre albums chez Warner Classics, tous salués par la critique ; et a reçu le prix Opus Klassik dans la catégorie jeune artiste pour Piazzolla Stories. - Programme et médiation de Mehdi Telhaoui
Tarifs | Tarif plein : 12€ |
Tarif réduit : 9€ | |
Lieu | Mucem, J4— Auditorium |
Horaires | Dimanche 28 mai 2023 à 11h |