Sukar ©Barney production
Sukar
Aflam, Rencontres internationales de cinéma
D’Ilias El Faris (France / Maroc, 2019, 9min) – VOSTfr
Avec Nisrine Benchara, Walid Weld Nass, Shakib Ben Omar
À Casablanca, sur la plage, deux adolescents, leurs jeux, le marchand de beignets et la ronde des policiers… Un tableau estival onirique aux couleurs acidulées.
- Traces de la révolution et récits de lutte
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Autant de films que de révoltes, pourrait-on dire. Fathallah TV, Dream Away et Khartoum Offside s’inscrivent dans les pays où sont tombées les dictatures : la Tunisie, l’Égypte et le Soudan. Portraits d’une génération qui incarne l'espoir d’un changement radical, ces films montrent aussi les fragilités d’une époque faite d’incertitudes. J’ai peur d’oublier ton visage nous donne à voir l’un de ses aspects des plus sombres, lorsque le désespoir triomphe. En Syrie, la guerre a écrasé la révolte : Je n'ai rien vu, j'ai tout vu et A la recherche de l'homme à la caméra permettent d’en prendre la mesure au travers de documentaires qui rassemblent archives et récits poétiques. We Are From There rapporte quant à lui le récit d’une jeunesse qui, pour survivre, décide de quitter son pays. En contrepoint, Brotherhood illustre un mouvement contraire, de la Tunisie vers la Syrie, avec l’engagement dans la guerre d’un jeune berger fuyant le poids du patriarcat. D’autres images de lutte émergent en surimpression : par un récit burlesque de l’émancipation des corps, Sukar nous rappelle que l’humour demeure au cœur des moments révolutionnaires.
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Film en accès libre les 27 et 28 mars
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