Avec Maria Robin (danseuse, musicienne) et Ilyas-Raphaël Khan (percussionniste)

Dans le nord de l’Inde, au Rajasthan, la danse et le rythme ont façonné la musique et les imaginaires, si bien qu’elles font partie de toutes les célébrations, cultuelles comme profanes, des plus sacrées aux plus satiriques. 
Les techniques et les langages qui en découlent sont à la portée de tous ; elles requièrent seulement cet élan et cette force intérieure qui aident chacun d’entre nous à se comprendre et à s’inclure dans un ordre cosmique. Le chant et la danse sont les rythmes qui nous aident à percevoir cet équilibre. 

Programme du matin : un atelier rythmique et chorégraphique autour de la danse indienne kalbeliya. Grâce à une combinaison des rythmes traditionnels hindoustanis joués au tabla mais aussi à l’aide de la technique du beatbox, nous irons explorer les rythmes et les gestuelles traditionnels du Rajasthan. Une invitation à redécouvrir corps, espace et sons aux rythmes du désert rajasthani du Thar. Un atelier idéal pour les amateurs de percussions et de danse. 

Les participants seront invités, s’ils le désirent, à participer aux performances publiques de l’après-midi avec les artistes.

Un atelier proposé par la Cité de la Musique

Maria Robin et Ilyas-Raphaël Khan

Les parcours de Maria Robin et Ilyas-Raphaël Khan se sont croisés à plusieurs reprises et présentent des similitudes et des familiarités qui les ont amené naturellement à une pratique et un répertoire communs. 

Maria Robin est issue d’une famille de musiciens (elle est la fille du guitariste Titi Robin). Elle a grandi en s’imprégnant des danses du monde gitan et de l’Orient. Elle a été initiée au Rajasthan auprès de la danseuse Gulabi Sapera pendant plusieurs années, et danse depuis dans de nombreux pays. D’abord avec le groupe Dunya aux côtés de son père, ou aujourd’hui dans sa création Mon ivresse, elle livre au public une danse et un chant où la joie, le plaisir et la beauté du monde s’expriment sans retenue, dans une grande maîtrise technique.

Ilyas-Raphaël Khan, lui aussi enfant d’une famille de musiciens, est percussionniste. Il apprend les tablas dès l’âge trois ans. Formé aux rythmes traditionnels, il s’initie parallèlement au beat-box et aux rythmes des musiques populaires occidentales d’aujourd’hui. En duo avec sa sœur Parveen-Sabrina, il expérimente des nouvelles sonorités autour des musiques d’Inde du Nord.