Kasbah 2, place du Gouvernorat à Tunis, février 2011 © Yacine Bousselmi
Réinventer le jeu politique entre dispositifs artistiques et écritures scientifiques
Festival Jeu de l’oie
Les humains ne vivent pas seulement dans le monde. Les humains essaient de fabriquer un monde où ils puissent habiter
« Dans leurs assemblées, avec leurs assemblages de mots qui ne se voient pas, les humains assemblent des morts et des vivants. Les humains, avec des mots, tirent un fil, entre des lieux qui se voient et des lieux qui ne se voient pas. Les humains nous étonneront toujours par le besoin qu’ils ont d’assembler et par le plaisir qu’ils prennent à assembler.
On dirait que c’est un jeu pour eux : un jeu permanent d’assemblage. » (La Chose publique ou l’invention du politique, Chronique sociale, 2011)
9h00
Mot d’ouverture par Aude Fanlo (Département de la recherche et de l’enseignement du Mucem).
9h30
La « chose publique » en fable et en jeu–Récits d’expérience
Philippe Dujardin a choisi d’écrire La Chose publique ou l’invention de la politique (Chronique sociale, 2011) sous la forme d’une fable. Écrite « pour mes petites filles » dit-il, « pour lecteurs de tous âges ».
Il y présente les règles du jeu qui conduisent vers un « être ensemble » démocratique. Traduit et joué en arabe dialectal, ce texte est devenu un lien entre institutions universitaires et culturelles, de part et d’autre de la Méditerranée.
Interventions de Philippe Dujardin (Politologue), Françoise Coupat (Metteur en scène) et Kmar Bendana (Historienne). Lecture d'extraits.
Débat modéré par Ourania Polycandrioti (Historienne du culturel).
Tarifs |
Entrée libre |
Lieu | Mucem, J4— Auditorium |
Horaires | Vendredi 21 juin de 9h à 10h30 |