Omar Amiralay. La douleur, le temps, le silence © Hala Alabdalla
Omar Amiralay. La douleur, le temps, le silence
Festival Aflam
De Hala Alabdalla (2021, 1h49)
Dans une Syrie meurtrie par un régime tyrannique, Omar Amiralay a dédié sa vie à son pays et au cinéma. En 2008, il interrompt ses projets pour se consacrer à sa mère mourante. Hala Alabdalla lui rend visite et filme leur conversation où alternent les réflexions de l’homme et du cinéaste.
- Un cinéaste, un parcours : hommage au cinéaste syrien Omar Amiralay (1944-2011)
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La vocation de documentariste d’Omar Amiralay est née avec les barricades de 1968 alors qu’il étudiait le cinéma à Paris, à l’IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques). De retour en Syrie, en plein développement du régime nationaliste arabe baathiste, il veut croire au progrès promis par des dirigeants qui, avec l’aide de l’URSS, construisent un grand barrage sur l’Euphrate, engagent une réforme agraire et promettent d’améliorer la situation des paysans. Il réalise plusieurs documentaires dans les villages de la région de l’Euphrate pour la télévision syrienne. Son point de vue critique s’affirmant de plus en plus, ses films sont interdits de diffusion et il doit quitter la Syrie au début des années 1980. Installé à Paris, il travaille pour la télévision française. Ses films, reconnus internationalement pour l’originalité de leur approche et leur liberté de ton, parcourent l’actualité et l’histoire politique du Proche-Orient avec une lucidité sans faille. Il revient en Syrie en 1995 et meurt à Damas en janvier 2011, cinq semaines avant le début de la révolution syrienne.
Au Mucem et au Videodrome 2, Aflam lui rend hommage avec la présentation de sept de ses films, encadrés par deux documentaires qui font le portrait de l’homme et du réalisateur.
Tarifs | Tarif plein : 6€ |
Tarif réduit : 4€ | |
Lieu | Mucem, J4— Auditorium |
Horaires | Lundi 20 mars 2023 à 20h30 |