Mon cousin anglais © Karim Sayad
Mon cousin anglais
Aflam, Rencontres internationales de cinéma
De Karim Sayad (Suisse / Qatar, 2019, 1h22) – VOSTfr
En 2001, Fahed quitte l’Algérie, des rêves plein la tête. Il arrive à Grimsby, petite ville côtière du nord-est de l’Angleterre. Régularisé après dix années de clandestinité, il souhaite aujourd’hui rentrer au pays pour se marier.
Karim Sayad nous parle de l’exil mais aussi du sentiment de perte, de la solitude qui envahit le quotidien de ces gens souvent invisibles, ayant quitté leur pays à la recherche d’un nouvel eldorado. Le réalisateur filme l’intimité de son cousin pris entre deux cultures, à la recherche de ces moments en apparence anodins, qui deviennent poésie.
- Que reste-t-il des colonies ? Regards et enquêtes de cinéastes
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Les allers-retours de l’histoire et les trajectoires de l’exil poussent la nouvelle génération de cinéastes à revenir sur le passé colonial de leurs ancêtres, et sur ce qu’il reste aujourd’hui de cet esprit impérialiste qui colonise les corps et les histoires individuelles. Alors qu’Amara, Dans la maison ou L’Étoile bleue sont des enquêtes menées au cœur des familles pour comprendre la violence d’un passé qui refuse toujours de dire son nom, The Feeling of Being Watched et Mon cousin anglais questionnent l’héritage de décennies de domination et le retour, sous d’autres formes, de rapports de force arbitraires.
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Film en accès libre les 26 et 27 mars
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