Le Mucem accueille le festival Marseille Jazz des cinq continents pour une grande soirée de quatre concerts à savourer dans les espaces extérieurs du musée.

Avec le jazz coloré de Louis Matute, la mélancolie tendre de Gabi Hartmann, l’énergie rock de Sarāb, et le jazz spirituel de Kahil El’Zabar.

20h30, fort Saint-Jean (place d’Armes)

Louis Matute

Louis Matute (guitare électrique & voix), Amine M’Raihi (oud), Leon Phal (saxophone tenor), Zacharie Ksyk (trompette), Andrew Audiger (piano), Virgile Rosselet (contrebasse), Nathan Vandenbulcke (batterie)

Jeune guitariste prometteur originaire de Genève, Louis Matute est un créateur de compositions lumineuses, de mélodies qui vous trottent un bon moment dans la tête après un concert. Accompagné sur scène d’un sextet de jeunes loups, le guitariste fait chanter sa musique. Il s’inspire des formes actuelles du jazz en y intégrant un parfum de saudade et des éléments de musiques latino-américaines. Un jazz coloré de joie et de nostalgie.

Ce concert est proposé dans le cadre d’un partenariat AJC – Pro Helvetia, afin de favoriser la diffusion d’artistes suisses en France, et plus particulièrement sur le réseau AJC.
Marseille Jazz des cinq continents est membre d’AJC, le réseau de la diffusion du jazz en France et en Europe, qui œuvre pour la circulation des artistes et l’émergence de nouveaux talents. AJC reçoit le soutien du Ministère de la Culture, la Fondation BNP Paribas, la SACEM, l’ADAMI, la SPEDIDAM, la SPPF, le CNM et l’Institut Français. 

21h40, Mucem J4 (terrasse du J4)

Gabi Hartmann

On pourra discuter à l’infini, mais on ne sait pas très clairement où la voix de Gabi Hartmann nous transporte : un bar jazz en sous-sol, une plage tropicale au crépuscule, une terrasse dans une pente de Lisbonne, le fond d’une brasserie parisienne par une nuit d’hiver ? On ferme les yeux et passent, enlacées, l’ombre d’une légende du jazz, d’une diva de la bossa nova, d’une grande dame en noir de la chanson française, quelque part au carrefour du chic et de la mélancolie vertigineuse, de la douceur consolante et du spleen partagé.

Après un EP remarqué en 2021, l’autrice et compositrice française a enregistré son premier album avec le producteur Jesse Harris (Norah Jones, Mélody Gardot). Cet album pensé « comme une collection de photos rassemblées au fil du temps », et influencée par ses voyages, est aujourd’hui au top des classements jazz... Mais c’est bien en live que Gabi Hartmann donne le meilleur d’elle-même !

21h45, fort Saint-Jean (cour de la Commande)

Sarāb

Climène Zarkan (voix), Robinson Khoury (trombone), Thibault Gomez (piano), Baptiste Ferrandis (guitare), Timothée Robert (basse), Paul Berne (batterie)

Sarāb est une aventure chimérique qui réunit la fureur du jazz contemporain et l'infinie richesse des musiques et des textes traditionnels du Moyen-Orient.
Rêvant avec les harmonies jazz, exultant avec l’énergie du rock, dansant avec les rythmes du monde, ce monstre à six têtes délivre une musique résolument moderne, originale et enivrante.

Sarāb désigne le « mirage » en arabe, c’est-à-dire le rêve de la chanteuse Climène Zarkan de fusionner son histoire musicale moyen-orientale avec la musique occidentale. Après un premier album éponyme en 2019, le groupe sort l’album Arwāh Hurra (« Âmes libres ») en 2021 puis l’EP Je veux que le monde sache en 2023.

23h, fort Saint-Jean (place d’Armes)

Kahil El’Zabar Quartet

Kahil El’Zabar (percussions, tambour), Corey Wilkes (trompette, clavier), Justin Dillard (clavier)

Le percussionniste, chef d’orchestre et compositeur Kahil El’Zabar fut l’un des pionniers de la scène jazz avant-gardiste de Chicago dans les années 1970. Il a notamment joué avec Pharoah Sanders, Archie Shepp et Stevie Wonder !

Pour son album A Time for Healing, publié en 2021, il s’est entourée des meilleurs talents de la scène de Chicago.

Ce live à Marseille s’annonce légendaire !