De Pedro Pinho (Portugal, 2017, 2h57)

Avec José Smith Vargas, Carla Galvão, Njamy Uolo Sebastião

Une nuit, des travailleurs surprennent la direction en train de vider leur usine de ses machines. Pour empêcher la délocalisation de la production, ils décident d’occuper les lieux. À leur grande surprise, la direction se volatilise, laissant au collectif toute la place pour imaginer de nouvelles façons de travailler dans un système où la crise est devenue le modèle de gouvernement dominant.

Entre la farce, le documentaire et le pamphlet, cette fiction tournée avec des acteurs amateurs (eux-mêmes ouvriers) mêle scénario écrit et dialogues improvisés, au fil d’une longue épopée sociale inspirée d’une histoire vraie.

« Nous n’avons pas montré le scénario écrit aux acteurs (…). Nous n’avons pas fait de répétition de dialogues, mais avons été attentifs à tout ce qui se passait sur le plateau, à la fois devant et derrière la caméra. Chaque jour, on présentait aux acteurs la situation qu’on devait tourner, et les gens devaient réagir, avec leur mémoire personnelle et émotionnelle, y compris la mémoire de leur corps. »