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Live Magazine 2022

Live Magazine 2022

Live Magazine de la Méditerranée et du Liban

Édition 2022

Spectacles/événements

Avec la participation de : Zeid Hamdan (musicien), Samuel Hirsch (musicien), Aysegul Sert (journaliste), Alia Ibrahim (journaliste, fondatrice de Daraj), Seham Boutata (réalisatrice), Delphine Minoui (journaliste), Plantu (dessinateur), Marwan Chahine (journaliste), Anne-Lise Carlo (journaliste), Yves Ubelmann (architecte, président et fondateur de Iconem) et Alexandre Paulikevitch (danseur).


Live Magazine c’est quoi ?


Live Magazine est né sur la scène d’un théâtre, un soir de printemps, à Paris. L’idée était de tenter une petite expérience éphémère « 99% vraie », une bande d’amis journalistes qui racontent avec beaucoup de trac ce qu’ils ne pouvaient pas raconter ailleurs, créant ainsi un journal d’un soir. Et ça a marché ! Bruxelles, Genève, Milan, Londres, Amsterdam et désormais Marseille... 


Sur la scène du Mucem, un Live Magazine de la Méditerranée et du Liban


—MUSIQUE - Zeid Hamdan & Samuel Hirsch

—JUSTICE - Aysegul Sert - Le salon stambouliote

—BUSINESS - Alia Ibrahim - Une pyramide de Ponzi

—SOCIÉTÉ - Seham Boutata - L’élégance du chardonneret

—LITTÉRATURE - Delphine Minoui - Une bibliothèque sous les bombes

—ENQUÊTE - Marwan Chahine - Le bus d’Ain El Remmaneh

—PLANÈTE - Anne-Lise Carlo - Une plage de carte postale

—POLITIQUE - Plantu - Yasser Arafat, Shimon Perez et moi

—PATRIMOINE - Yves Ubelmann - Trésor et poussière

—CULTURE - Alexandre Paulikevitch - Manifeste


La presse en parle



« Au lieu de tourner les pages d’un journal, on assiste à un spectacle. »
Canal+

« Une soirée qui a la beauté et la vérité de l’éphémère. »
France Inter

« Radical, joyeux et judicieux. »
Libération

« De ces cent minutes d'histoires susurrées nous sortons délicieusement groggy. » 
Télérama

« Une émotion qui vous submerge sans prévenir. »
Le Monde

« Ultra frais, qui réveille les sens et active le cœur. »
FranceInfo 

 

Biographies 

Zeid Hamdam & Samuel Hirsch sont musiciens. L’un, Samuel, est co-fondateur du sextet d’éthio-jazz Arat Kilo (qui fusionne la musique traditionnelle éthiopienne avec l’afro-funk et la soul) et réalisateur de podcasts : 1000 en tout pour Arte Radio. Télérama lui a consacré un portrait intitulé «Le poète des sons». L’autre, Zeid, est le «petit prince de la scène alternative beyrouthine» et «la huitième lumière de la culture libanaise» dixit CNN. Il vient de quitter Beyrouth, avec femme et enfants, consoles et claviers, pour s’installer à Paris.

Ayşegül Sert est journaliste. Elle collabore au New York Times et au New Yorker, et intervient régulièrement sur Arte et France 24. Née en Turquie l’année d’un coup d’Etat - en 1960, 1971, 1980 ou 1997 ? Nous laisserons planer le mystère - elle a travaillé depuis New York pour la presse californienne et depuis Istanbul et Paris pour la presse internationale. Elle a renoncé l’an dernier à exercer son métier depuis son pays, devenu l’une des plus grandes prisons au monde pour les journalistes :  la Turquie occupe le 154e rang sur 180 pays dans le Classement mondial de la liberté de la presse.
  
Alia Ibrahim est journaliste, fondatrice en 2017 de Daraj («Escalier») média en ligne panarabe qui assume depuis Beyrouth une ligne éditoriale moderne, entre investigations choc et questions sociétales. Elle a été correspondante spéciale du Washington Post, reporter pour la chaîne saoudienne al-Arabiya et pour la chaîne emirati Dubai TV, et directrice de la rédaction du Daily Star, quotidien anglophone libanais de référence qui, après 70 ans d'existence, a cessé de paraître cet hiver.
 
Seham Boutata est réalisatrice pour la radio. Elle travaille pour France Culture, Arte Radio, la RTBF et la RTS, autrement dit la fine fleur de l’audiovisuel public francophone. Ses documentaires, reportages et chroniques ont des titres comme Mon passé composé d’Algérie, L’Islam sur le divan, Enterrement au bled, On est tous des Auvergnats, La France en miroir, Alger rouge & panthères noires … Bref, elle aime explorer les questions brûlantes et politiques : mémoire, identité et intimité. Elle vient de publier au Seuil La mélancolie du maknine. Le pitch ? L’Algérien est un éleveur d’oiseaux par tradition et celui qui a sa préférence est sans aucun doute le chardonneret…
 
Delphine Minoui est grand reporter au Figaro, lauréate du prix Albert Londres pour sa couverture de la guerre d’Irak. C’est son côté “plume dans la plaie” sur les lignes de front. Son dernier livre, Les passeurs de livres de Daraya a été distingué par le Prix des Lectrices de Elle. Le précédent Je vous écris de Téhéran avait raflé le Prix du Livre Ailleurs. C’est son côté «première de la classe». Après Le Caire, Beyrouth et Téhéran, elle couvre le Moyen-Orient depuis Istanbul.

Plantu est dessinateur de presse, auteur de 10 000 dessins en «Une» du quotidien vespéral de référence, aka Le Monde. Après avoir publié sa première colombe dans le journal, il a un temps continué à vendre des escabeaux aux Galeries Lafayette, qui se trouve être un bon poste pour gravir les échelons. Il y a 15 ans, avec Kofi Annan, alors secrétaire général des Nations unies, futur Prix Nobel de la Paix, il a fondé Cartooning for Peace, un réseau international de 250 dessinateurs et caricaturistes dont l’engagement consiste à «ne pas baisser le crayon.»

Marwan Chahine est journaliste. Il a longtemps écrit pour Libération depuis l’Egypte avant d’intégrer la rédaction de L’Orient-Le Jour, le quotidien francophone tout juste centenaire. Il dit : «Dans la presse libanaise, la plupart des articles sont d’opinion. Les rares reportages sont là pour confirmer que le monde colle bien à l’idée qu’on s’en fait. Or, dans un pays où les frontières communautaires, économiques ou sociales sont des murs infranchissables, tout l’intérêt d’un reportage c’est de donner à voir et à entendre… l’Autre.» Il vient de quitter Beyrouth pour Marseille et la presse quotidienne pour le temps long du livre.
 
Anne-Lise Carlo est journaliste. Elle écrit sur l’architecture et le design pour Le Monde et M Le Magazine du Monde et a réalisé deux séries documentaires pour Arte : Urbex Rouge sur les monuments communistes abandonnés d’Europe de l’Est et Toxic Tour sur d’autres zones rouges, laminées par la surproduction industrielle. Elle est responsable pédagogique d’une grande école, le Centre de Formation des Journalistes à Paris, et diplômée d’une autre, l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille.

Yves Ubelmann est architecte et «chambouleur» de la sauvegarde du patrimoine archéologique (dixit Le Monde) Il a travaillé sur des sites syriens, iraniens, afghans et pakistanais avant de fonder une société, Iconem, avec un ancien pilote d’hélicoptère. Ils conçoivent des drones, numérisent en 3D et sauvent la mémoire de l’humanité avec une technique, la photogrammétrie, qui ne date pas d’hier (1849). Combinée à l’intelligence artificielle, et grâce aux as de Normale Sup’ et de l’Inria, la photogrammétrie a permis à Iconem de numériser 150 sites dans 28 pays.
 
Alexandre Paulikevitch est danseur et chorégraphe. Son art c’est le «baladi» -  appellation égyptienne de la danse orientale, la mal nommée danse du ventre (il déteste cette expression). Ce combat sémantique n’est d’ailleurs pas le moindre. En tant que seul et unique danseur masculin de baladi à Beyrouth, au Proche-Orient et vraisemblablement dans tout l’univers, il transforme ses performances en manifestes politiques. Les Inrocks ont écrit cette semaine qu’il «transmue douleur et violence en des éclats de beauté irradiants de désir.»


www.livemagazine.fr 

En partenariat avec le Forum des Mondes Méditerranéens 
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Tarifs Tarif plein : 15€
Tarif réduit : 11€
Lieu Mucem, J4— Auditorium
Horaires

Dimanche 6 février 2022 à 18h30

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