Le Climat Libé Tour 2024, le tour de France de l’écologie des solutions, arrive à Marseille et investit le Mucem.

En 2023, Libération a lancé le Climat Libé Tour, un tour de France des enjeux de biodiversité et de climat. Face à l’engouement du public – plus de 20 000 personnes présentes en 2023 dans six villes françaises –, cette aventure se prolonge en 2024 dans près de dix villes. Cet événement public et gratuit travaille à informer et à mettre en débats les enjeux écologiques à travers différents formats : des débats, des ateliers, un parlement génération transition avec une centaine de jeunes invités à réfléchir, des soirées festives où se mêlent concert, DJ set, plateau de stand-up…

Et comme à chaque territoire correspond un enjeu spécifique, invités et formats sont à chaque fois renouvelés. De l’adaptation à l’écologie à hauteur d’enfant, en passant par l’industrie, l’eau, l’énergie et, évidemment, le social… Le Climat Libé Tour, c’est un festival itinérant complet qui porte haut le journalisme. Vivant. De solution. Et de débats… À travers les spécialités de tous ses journalistes, ce sont près de 400 invités qui rejoignent chaque année la tournée.

Pour cette étape marseillaise, Libération a souhaité, en collaboration avec la Ville et le Mucem, convier des personnalités fortes, proches du public, pour créer un dialogue au croisement entre écologie, culture urbaine et enjeux sociaux, largement ouvert sur l’espace méditerranéen. 

Un événement réalisé en partenariat avec la ville de Marseille, le Mucem, la Citadelle de Marseille, le Crédit coopératif, l’ADEME, le Groupe Vyv, le Groupe SOS, Oxfam, Greenpeace, Vert le média, Pioche!, Médiatransports.

Samedi 19 octobre 2024

De 11h à 12h —  Auditorium (Mucem, J4) — Accès libre sur réservation

Quartiers populaires : rends-moi mon image !

Avec DJ Djel, Yohanne Lamoulère et Cheyreen Gherab

© Yohanne Lamoulère

Depuis dix ans, la photographe Yohanne Lamoulère arpente les rues de Marseille, et pose son regard sur les mutations de sa ville. Comment photographier Marseille en 2024 ? De quelle façon raconter la vie et les habitants des quartiers populaires ? Quels récits et imaginaires permettent de sortir des stéréotypes ? Quelle place pour l’écologie dans ces représentations ? Dialogue avec DJ Djel (Djelalli El-Ouzeri), DJ du célèbre groupe de rap marseillais Fonky Family, Yohanne Lamoulère, photographe marseillaise et Cheyreen Gherab.

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De 12h à 13h —  Auditorium (Mucem, J4) — Accès libre sur réservation

À quoi tenons-nous vraiment ?

Avec Corinne Morel-Darleux, Laetitia Dosch, Flore Vasseur

© Yohanne Lamoulère

À l’aune des catastrophes climatiques, ce thème inspiré du célèbre philosophe Bruno Latour a pour objectif de nous recentrer sur l’essentiel, l’irremplaçable. Alors que l’individualité et l’abondance règnent en maître, de quoi avons-nous vraiment besoin pour nous nourrir, nous loger, nous éduquer, nous cultiver, nous soigner ? Comment vivre dans une société qui refuse de penser le manque ? La bifurcation sociale et écologique est-elle compatible avec une croissance sans limite ? Est-il trop tard pour l’introspection ? Débat avec Corinne Morel-Darleux, autrice, Laetitia Dosch, dramaturge, comédienne et Flore Vasseur, autrice et réalisatrice.

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De 14h30 - 15h30 —  Auditorium (Mucem, J4) — Accès libre sur réservation

Le climat n’est-il qu’une affaire de jeunes ?

Avec Salomé Saqué, Hadrien Bels et Amine Kessaci

© Yohanne Lamoulère

Angoissés par les conséquences du réchauffement climatique et d’un avenir incertain, portés par Greta Thunberg et la Génération Climat, des jeunes citoyens en quête de sens n’hésitent plus à s’engager et raconter leurs prises de consciences, leurs doutes et leurs rêves. La jeunesse n’attend plus qu’on lui donne la parole, elle la prend. Mais qu’en est-il de leurs aînés ? Ont-ils autant connaissance et conscience des enjeux du climat et de biodiversité qui pèsent sur nos sociétés ? Comment unir les forces transgénérationnelles ? Échanges entre Salomé Saqué, journaliste, Hadrien Bels, auteur et Amine Kessaci, président de l’association Conscience en lien avec les jeunes des quartiers Nord de Marseille.

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De 15h30 - 16h30 —  Auditorium (Mucem, J4) — Accès libre sur réservation

L’écologie peut-elle être populaire ?

Avec Féris Barkat, Dominique Voynet et Fatima Mostefaoui

© Yohanne Lamoulère

Les habitants des quartiers populaires sont à la fois les premiers concernés et les premières victimes des conséquences du réchauffement climatique : accès au logement, aux soins, à une alimentation saine et durable. Comment susciter l’intérêt de tous les Français pour les enjeux environnementaux ? Comment faire comprendre que l’écologie est un outil de lutte contre les injustices et les discriminations ? De quelle façon s’adresser aux plus précaires et répondre à leurs besoins ? Banlieues et ruralité, même combat ? Quelle responsabilité porte la gauche à l’heure où le Rassemblement national cherche à promouvoir une «écologie du bon sens» tournée justement vers ces mêmes classes ? Dialogue avec Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat, Dominique Voynet, députée et Fatima Mostefaoui, du collectif Pas sans nous.

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De 16h30 - 17h30 —  Auditorium (Mucem, J4) — Accès libre sur réservation

La justice peut-elle sauver la nature ?

Avec Clément Sénéchal, Sébastien Mabile et Vanessa Godier

© Yohanne Lamoulère

À l’heure où la protection de la biodiversité demeure essentielle tant pour notre santé que dans la lutte contre le réchauffement climatique, comment s’assurer de préserver au mieux notre nature et les espèces qui l’habitent ? La justice a-t-elle les moyens humains et financiers pour agir ? L’écologie peut-elle réellement se passer de la contrainte pour atteindre la justice ? Débat avec Clément Sénéchal, auteur, ancien activiste chez Greenpeace, Sébastien Mabile, avocat, spécialiste du droit de l’environnement avec un témoignage de Vanessa Godier, avocate dans la coopérative Arca sur la question des scrubbers, ces filtres à air qui polluent la mer Méditerranée.

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De 17h30 - 18h30 —  Auditorium (Mucem, J4) — Accès libre sur réservation

Pour une écologie décoloniale

Avec Isabelle Sorrente, Malcom Ferdinand et Penda Diouf

© Yohanne Lamoulère

Impérialisme, extractivisme, racisme... Pour le chercheur Malcom Ferdinand, les inégalités écologiques et matérielles actuelles ne sont que le continuum de l’histoire coloniale. Comment se défaire des inégalités, des injustices et des dominations héritées des colonisations modernes ? Comment faire entendre et asseoir définitivement le rôle essentiel des peuples autochtones dans la préservation des conditions de vie sur terre et la lutte contre le réchauffement climatique ? Comment réussir enfin à «faire monde» ensemble ? Dialogue entre Isabelle Sorrente, écrivaine Malcom Ferdinand, docteur en science politique de l'université Paris Diderot et chercheur au CNRS et Penda Diouf, écrivaine.

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