© Aflam 2024
Festival Aflam 2024
Le Mucem accueille la 11e édition d’Aflam, festival des cinématographies arabes.
À travers un programme d’une quinzaine de films et rencontres, cette 11e édition souhaite mettre en lumière la jeune création contemporaine et le film patrimonial.
Durant ces quatre journées, des réalisateurs libanais, marocains, palestiniens et saoudiens seront présents pour présenter leurs fictions et documentaires, parfois en avant-première.
Une rétrospective consacrée au cinéma palestinien sera par ailleurs présentée dans d’autres salles marseillaises.
- L'édito d'Aflam
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Pour cette édition 2024, le Mucem accueille le festival Aflam pour 15 séances de cinéma accompagnées de temps de rencontres et d’échanges autour de la programmation.
Thriller social tourné dans la nuit et les bas-fonds de Ryad, le film d’ouverture met en évidence la nouvelle production du cinéma saoudien. En contraste total avec ce film, tant dans la réalisation que dans l’histoire qui nous est contée, c’est dans la lumière et la simplicité de la vie d’un couple vivant dans la campagne reculée du Kurdistan irakien que se clôturera l’édition du festival Aflam 2024.
Comme toujours, nous avons cherché dans la production récente les films qui nous ont touchés par les sujets qu’ils abordent et leur développement, leur écriture cinématographique : documentaires ou fictions, ou encore vidéos plus expérimentales, dont les récits ou leurs personnages nous racontent « une autre histoire du monde ».
La sélection des films de cette 11e édition fait apparaître la volonté d'émancipation et la poursuite des luttes des jeunes générations pour gagner une liberté que continue à leur refuser des régimes politiques autoritaires et oppresseurs. Du Maroc à l’Irak, le cinéma récent met la lumière sur le courage de cette jeunesse qui veut choisir sa vie, mais qui n’hésite pas à risquer la sienne, dans le combat de rue (Tuk Tuk Eye), ou en organisant les secours et la solidarité force l'admiration (Damascus is Breathing) - des récits peu montrés par l’actualité.
Le café-ciné de cette année souhaite engager la discussion autour de la fiction, et de l’irruption de plus en plus fréquente du « cinéma de genre » dans la production des jeunes cinéastes arabes - un recours aux codes stylisés du thriller ou du roadmovie, qui laisse toutefois souvent la place à un surréalisme inattendu.
En installation sera par ailleurs présenté un film, diffusé tout au long du festival : le film marocain In Praise of Slowness de Hicham Gardarf, éloge de la lenteur qui détermine notre approche au monde et du travail d’un vendeur de rue dont la voix et les déplacements animent la ville.
Comme chaque année, plusieurs rendez-vous invitent la jeunesse et les structures sociales à se réunir en journée pour débattre autour des films et restitutions d’ateliers. Véritable parcours d’initiation à la cinéphilie, ce programme propose des films de la création récente mais aussi d’un réalisateur confirmé, des fictions, un documentaire et une séance de courts-métrages. Ces séances donneront la parole aux collégiens qui ont participé à un atelier d’expression et d'écriture autour de la sélection, elles accueilleront aussi les étudiants en cinéma qui forment un atelier de jury critique.