Bamiyan © Naseer Turkmani
Conversation autour des Porteurs d’eau
Carte blanche à Atiq Rahimi
Grand entretien
Animé par Martine Laval (journaliste littéraire, grand reporter, blogueuse)
Un couple à Paris au petit matin. Tom se lève et s’apprête à partir pour Amsterdam. Il a décidé de quitter sa femme, Rina, qui dort près de lui. Tom est afghan, commis-voyageur, exilé en France. Il souffre de paramnésie, la sensation obsédante de déjà-vu ou déjà-vécu.
Un couple à Kaboul au petit matin. Yûsef se lève pour remplir sa tâche quotidienne de porteur d’eau. Il risque la colère des talibans et 99 coups de fouet sur le dos. Il doit s’arracher à la contemplation de Shirine, la femme de son frère, parti en exil.
Dans son roman Les Porteurs d’eau (P.O.L, 2019), Atiq Rahimi concentre l’action en une seule journée : le 11 mars 2001. Ce jour-là, les talibans détruisent les deux Bouddhas de Bâmiyân, en Afghanistan. Ce même jour basculent la vie de Yûsef, porteur d’eau à Kaboul, et celle de Tom, un Afghan exilé en Europe.
À partir de ce récit, Atiq Rahimi propose une conversation autour de thèmes inhérents à son œuvre tels l’exil, la mémoire, l’amour et la liberté.
- Martine Laval
-
Martine Laval est journaliste littéraire, grand reporter, blogueuse (« Lectures buissonnières »), métiers qu’elle a exercés une trentaine d’années pour Télérama. Elle écrit aujourd’hui pour Le Matricule des Anges et Siné Mensuel. Elle participe à de nombreuses manifestations littéraires en France et à l’étranger et conçoit la programmation de Lettres du monde, festival de littérature étrangère à Bordeaux/Nouvelle-Aquitaine. Elle a créé et dirige au sein des éditions Le Sonneur la collection « Ce que la vie signifie pour moi » titre « emprunté » à Jack London. Avec une seule passion : faire découvrir des écrivains, des univers, partager ses émois, ses rages, ses bonheurs de lectrice, et donner à tous l’envie de s’aventurer parmi les livres.
Elle a publié : On s’est rencontrés simplement (Le Reflet, 2003), un recueil de ses chroniques littéraires publiées dans Télérama, et Quinze kilomètres trois (collection Piccolo, Liana Levi, 2011), court roman adapté pour le cinéma par Stéphane Mercurio.
« Je ne lis pas pour passer le temps, je lis pour prendre le temps, le faire mien, le comprendre. »
Tarifs | |
Lieu | Mucem, J4— Auditorium |
Renseignements / Réservation |
Entrée libre |