Conférence avec 

Arundhati Virmani, historienne de l'Inde coloniale et contemporaine, enseignante chercheuse à l'EHESS, Marseille, auteure de L'Atlas historique de l'Inde (Paris, Autrement, 2015)

Salima Tenfiche, maîtresse de conférence en études cinématographiques à l'Université Sorbonne Nouvelle, auteure de Cinéma algérien contemporain : un renouveau post-guerre civile (Paris, Classiques Garnier, 2025)

animée par Charlotte Deweerdt, historienne de formation, chercheuse associée à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman - IREMAM (Aix Marseille Université/CNRSS) ; médiatrice culturelle et programmatrice pour le festival Aflam.

Comparer deux modèles politiques postcoloniaux à travers leurs cinématographies : c’est le défi que se sont lancé Arundhati Virmani, historienne de l’Inde coloniale et contemporaine, Salima Tenfiche, spécialiste du cinéma algérien. En s’appuyant sur des extraits de films et sur leurs contextes respectifs de production et de diffusion, les deux chercheuses proposent de comparer cinéma indien et cinéma algérien, tant à la période coloniale qu’au moment des indépendances.

Comment chacune de ces cinématographies nationales s’est-elle construite par rapport à son propre modèle colonial ? Quelles analogies et quelles spécificités se dégagent de ce dialogue entre deux cinémas, deux modèles, deux cultures ? Quelle forme de tension entre colonialisme et nationalisme se traduit dans les films post-indépendance ? Cette conférence sera l’occasion d’une réflexion en images sur l’écriture de l’histoire ainsi que sur les récits coloniaux et décoloniaux.

Partenaires : université Paris 3-Sorbonne Nouvelle, EHESS, association AFLAM