Livre - La banlieue du turfu
305.6 FOF
61-Lonrai : Normandie roto impr.
Description
Livre
Tana éditions
Fofana Makan
Presentation materielle : 1 vol. (190 p.)
Dimensions : 22 cm
Il était une fois, au onzième étage d’une tour embrumée par des contes, un adolescent solitaire dans sa petite chambre de banlieue. Au cours d’une nuit poussiéreuse en étoiles, il eut une vision merveilleuse. Dès lors s’incrusta, telle une émeraude en son cœur, le sentiment que se cachait sous ce bâtiment un trésor : la banlieue du turfu. Pour suivre la quête de cette métamorphose, suivons les storys Snapchat et le lapin aux yeux rouges qui nous entraîne vers l’entrée d’un terrier, là où tout commença ! Cette histoire, inspirée par Peter Pan, Nietzsche et quelques autres, est si fabuleuse que vous ne la croirez peut-être pas. Tout dépendra précisément, cher banlieus’art, de votre capacité à rêver ! À partir du terme « turfu », popularisé par Booba, Makan Fofana retrace son parcours et invite son lecteur à métisser les mondes, de la magie de J.K. Rowling à la culture quartier, en passant par le cinéma et les grands mythes fondateurs de la banlieue. Son récit initiatique, une critique sociale incisive et drôle, procède par vastes envolées lyriques et spéculatives du design fiction. Il enjoint chacun d’entre nous à dépasser l’âge classique de la "crise des banlieues" pour aller vers un âge d’or. Sous sa plume, la banlieue du turfu a tous les traits d’un space opéra. En passant par le cinéma et les grands mythes fondateurs de la banlieue, une critique sociale incisive et drôle. Ministre de la magie en charge de la banlieue du turfu, Makan Fofana est le fondateur de l’Hypercube, le laboratoire qui explore le turfu par la science-fiction et la culture pop. Étudiant au CNAM en master de prospective et chercheur associé à l’université Queen Mary de Londres, ancien journaliste du Trappyblog, il est également l’auteur de plus d’une trentaine d’articles sur la vie de quartier. En résidence artistique à la Gaîté-Lyrique, Makan a coorganisé avec le Design Fiction Club une série inédite de rencontres participatives. Il prépare un projet de thèse sur les nouvelles utopies, et son dessert favori est le tiramisu chocolat blanc-noix de coco.
PRÉAMBULE, p. 9 INTRODUCTION : SE FAIRE MARCHAND DE SABLE, p. 11 De Booba à Harry Potter, construire un nouveau récit, p. 16 Perdre et retrouver son âme, p. 20 I – MON ODYSSÉE, p. 25 Réveille-toi frère, c’est l’heure d’être malheureux!, p. 27 50 Cent, devenir riche ou faire Sciences Po et mourir en essayant, p. 37 Au clair de la lune, les garçons noirs ont l’air bleus, p. 41 « Je ne lis pas de livres de polythéistes », ou le muslim way of life, p. 48 Longue vie aux hérétiques, p. 50 Les illuminations de La Mecque, p. 56 Interlude : Je suis Majnoun, p. 62 II – NIKE LE QUARTIER, p. 63 L’histoire, une scène pour l’imaginaire, p. 65 Les grands ensembles, petite histoire d’un futur du passé, p. 66 1981, le succès médiatique d’une scène et le deal d’histoires sombres, p. 70 La faillite d’un grand récit, p. 73 Quand les imaginaires s’uniformisent, p. 79 L’imaginaire kebab indépassable, p. 79 La sociologie m’a tuer, p. 82 Le plaisir sensuel de la dystopie, p. 85 L’enfer, c’est les autres, p. 91 Street, rap and foot’n’roll, p. 94 La déesse Niké, p. 96 La révolte conformiste, p. 99 Je suis la street, p. 100 La poutre dans l’œil du quartier, p. 102 Le Poudlard du football, p. 105 Enchantement, désenchantement, le cycle de l’histoire, p. 109 Imaginer la banlieue depuis la planète Mars, p. 111 Rêvons plus grand notre humanité, p. 112 Interlude : De l’autre côté du miroir, p. 117 III – TOMBER DANS LE TERRIER DU LAPIN BLANC, p. 119 Archéologie du turfu, p. 121 L’enfance, ce grand territoire d’où chacun est sorti, p. 122 L’Homo banlieueticus designus, p. 128 La démocratie à la chicha, nos maisons de la sagesse, p. 135 L’émerveillement du space opera, p. 140 Pour une narration queer, p. 150 La fabulation, une faculté de notre espèce, p. 155 Interlude : Ode à Shéhérazade, p. 162 ÉPILOGUE : DES BANLIEUES AU WAKANDA, p. 163 Le jour où ma route a croisé celle de Yuval Noah Harari, p. 163 Notre turjù n’attend que nous, p. 167