Livre - Mémorial du 24 avril

956 TEO

Description

Livre

Éditions Parenthèses

Teotig 1873 - 1928

Der Vartanian Alice

Varjabédian Houri 1955 - ...

Presentation materielle : 1 vol. (172 p.)

Dimensions : 23 cm

"Le jour se levait sur le dimanche rouge..." Dans la nuit la police secrète turque avait mis en application le plan établi avec minutie en procédant à l'arrestation du monde intellectuel arménien d'Istanbul afin de décapiter la population. La grande rafle du 24 avril 1915 marque le début du génocide des Arméniens par la Turquie. Quatre ans plus tard, en 1919, au lendemain de l'armistice, un groupe de survivants se fixe pour mission de redonner un nom et un visage au souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé, de préparer une publication à l'occasion de la première commémoration de cette date fatidique. Le "Mémorial du 24 avril" se compose de deux parties. Un corpus biographique recense les intellectuels de la capitale et des provinces arrêtés et éliminés — écrivains, journalistes, enseignants, avocats, médecins... Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés sur les principaux centres où l'élite a été déportée puis exécutée : Puzant Bozadjian décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l'Anatolie et Mikael Chamdandjian témoigne des derniers jours de deux poètes emblématiques, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle après, cet irremplaçable document souvent désigné du nom de son auteur — "Le Téotig" — garde sa valeur de symbole et reste la référence historique sur ces prémisses de l'élimination de tout un peuple. Téotig (Theodoros Labdjindjian, 1873-1928). Mémorialiste, éditeur, imprimeur arménien, il entreprend en 1907 la publication d'un "Almanach pour tous" (annuel, 18 volumes). Arrêté par la censure en mars 1915, il échappe à la rafle d'avril à Istanbul. Déporté à sa sortie de prison il survit parmi des ouvriers du chantier de la voie ferrée. Il consignera le récit de sa déportation dans le numéro de l'Almanach 1916-1920 à son retour après l'armistice. Le Mémorial du 24 avril restera son grand oeuvre.

Préface : Le triomphe de la pensée, par Tigrane Zavèn, p. 15 Biographies, p. 17 PREMIERE PARTIE Déportés d’Istanbul, p. 17 1. Intellectuels, p. 17 2. Militants, enseignants et autres, p. 35 3. Commerçants et autres, p. 48 4. Morts en déportation des suites de maladie, p. 55 5. Morts par pendaison à Istanbul, p. 57 DEUXIEME PARTIE Les provinces, p. 63 Van, p. 63 Kharpert, p. 65 Sivas, p. 70 Chabin-Karahissar et Ourfa, p. 72 Ourfa, p. 74 Yozgat, p. 75 Garine, Erzinga, Khenous, p. 75 Mouch, Sassoun et Bitlis, p. 77 Césarée, Talas, p. 79 Marzevan, p. 82 Aïntab, p. 84 Dans les autres provinces, p. 85 Smyrne, p. 90 Dans les régions voisines, p. 92 Les «disciples d’Hippocrate», p. 95 Membres du clergé arménien, p. 97 Les membres du clergé catholique (romain) arménien, p. 106 Puzant Bozadjian, Témoignages Vers Ayache, p. 115 Mikaël Chamdandjian, Souvenirs de Tchanguere, p. 131 Mgr Mesrob Naroyan, Les victimes parmi les intellectuels du clergé, p. 139 Père Arsèbe Ghaziguian, Les victimes dans la Congrégation des Pères Mekhitaristes, p. 141 Pour conclure, p. 145 Quelques précisions historiques, p. 149 Index des noms, p. 151 Index des revues, écoles et toponymes, p. 165