carabine de tir forain
1986.76.3.1-2
Description
Bois, taillé
Acier, assemblage
Largeur : 16 cm
Longueur : 108.5 cm
Epaisseur : 7.2 cm
Poids : 1.965 kg
Fusil (.1), constitué d'une crosse en bois, légèrement concave à l'extrémité pour permettre l'appui sur la clavicule. Cette extrémité ornée de quatre séries de rainures horizontales gravées. La crosse est taillée sur le dessus pour faciliter la prise en main. La crosse est prolongée par un fût. En-dessous du fût, se trouve la détente, protégée par un pontet, tige plate, pliée de forme ovale. Le fût est également creusé en partie supérieure d'une cavité semi-circulaire. Une partie d'un long canon cylindrique en acier est inséré dans cette cavité. Sur les trois quarts, le canon se présente sous la forme d'un long tube cylindrique lisse. Il est surmonté à l'extrémité par un petit élément (le guidon) formé d'un élément triangulaire sur une base rectangulaire. Un second élément (la hausse), surmonte l'autre extrémité du canon lisse. Il se compose d'un socle prolongé en partie supérieure par deux pattes entre lesquelles se trouve un ressort, au-dessus duquel vient pivoter la plaque de section rectangulaire graduée dont l'inclinaison est réglable à l'aide d'une petite reglette coulissante. La plaque se recourbe à l'extrémité et est marquée d'une rainure, aidant à viser la cible. Après cet élément, le canon présente une partie cylindrique plus large, ajourée et prenant la forme d'une rainure à l'extrémité. Dans cet espace, vient s'insérer la culasse, à l'intérieur de laquelle se trouve le percuteur. Cette culasse est mobile : elle prend la forme d'un cylindre sur lequel est fixée un levier, prenant la forme d'une tige se terminant par une sphère qui permet de faire pivoter la culasse d'un quart de tour, de façon à aligner la base rectangulaire de la poignée avec la rainure du canon. La culasse peut ainsi glisser à l'intérieur du canon, jusqu'à rencontrer une résistance. Si l'on continue d'excercer une pression sur le levier, cela entraine largement un élément demi-circulaire, en forme de C monté sur une tige. Cette action permet d'éjecter la douille après le tir. Au contraire, sans insister sur la résistance mais en ajoutant une pression sur la détente cela abaisse un système de sécurité qui permet la sortie complète de la culasse. Une nouvelle pression sur la détente permet sa réinsertion. La culasse (.2) prend la forme d'un cylindre ajouré par endroits. L'extrémité, présente un petit bouton plat à bord strié, en léger retrait, qui constitue une pièce mobile montée sur ressort. Cette extrémité se dévisse pour permettre l'extraction des pièces interne. Sous le fût, une vis permet de fixer le canon au fût. Un numéro de série est gravée quatre : sur la partie pleine de la partie la plus large du canon, sur la base du levier de la culasse, sur le canon à côté de la hausse et sur la culasse. Une pastille de cuivre jaune, de forme ovale, est clouée sur la crosse. Un chiffre y est poinçonné.
Don: Jean-Paul Favand