couverture
1939.33.3.10
Description
France
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Bouches-du-Rhône
Maussane-les-Alpilles
1939
Lin, broderie
Drap, broderie
Toile, broderie
Laine, broderie
Métal, passementerie, galon
Coton, passementerie, galon
Laiton, passementerie, galon
Coton, naturel, toile, chevronné, sergé
Chanvre, naturel, toile, chevronné, sergé
Chanvre, naturel, toile, chevronné, sergé
Lin, naturel, toile, chevronné, sergé
Epaisseur : 1.1 cm
Poids : 1.075 kg
Passementerie et galon constitués de métal en laiton et de fil de coton (âme). La tête de la frange comporte une lame de laiton. / Drap de laine rouge brodé de fils de laine multicolores. Pièce de drap de laine rouge violacée rapportée sur le long côté. Pièces de toiles bleu indigo foncé et clair en lin ou chanvre. / Toile bleue de lin ou chanvre (doublure extérieure); toile de jute naturelle (doublure intermédiaire); galon épais de toile naturelle, probablement de jute, avec un filet rouge. Liens en ruban sergé ou toile en chanvre écru. Un lien de coton tissage chevrons teint en marron kaki qui a sans doute été cousu pour remplacer le lien très raccourci à côté. / Couverture de mulet en drap rouge vif, brodée de motifs floraux multicolores en laine avec deux médaillons appliqués, représentant Saint-Eloi, en canevas de lin, brodés très finement de fils de soie et bordés d'une ganse jaune d'or. Le drap rouge présente une bande rajoutée en laine similaire (toile feutrée) rouge violacé. La pièce est encadrée sur trois côtés d'un galon et de franges métalliques dorées et de franges de laine rouge violacé. Sur le quatrième côté, on trouve une large bande de toile de lin indigo, identique à celle de la doublure. Doublage par une toile de lin indigo extérieure et une toile de jute naturelle à l'intérieur. Cinq double liens de lin écru ou marron permettent la fixation du tapis sur l'animal. On note une dissemblance entre les médaillons d'une exécution raffinée et le reste de la couverture. Les matériaux employés pour l'exécution des médaillons, lin et soie, sont des textiles employés pour les ornements religieux. Ces pièces peuvent avoir été réalisées par des religieuses; en effet, les communautés monacales puisaient leurs revenus de la vente de ce type de réalisation. De plus, il existait au 19ème siècle de nombreuses communautés en Provence (voir bibliographie). Ce type de médaillon à l'effigie d'un saint protecteur pouvait avoir un grand succès. On sait que Saint Eloi comptait parmi les saints les plus populaires en Basse-Provence au 19ème siècle. Sa réputation de Saint guérisseur des chevaux peut expliquer ce succès. Un fac simile de l'objet, d'une très grande fragilité a été réalisé (impression photo sur tissu) à l'occasion de l'exposition "Trésors" à Marseille.
Don: Section Française De L'exposition