PRESSOIR

Pressoir en bois et fer forgé. Il est mobile et monté sur deux roues et un essieu. Les roues présentent chacune douze rayons, et leur jante est cerclée de fer. Elles sont reliées par un essieu métallique de section carrée. Sur l’essieu sont posées deux grosses pièces de bois verticales qui supportent le châssis supérieur, qui est de forme rectangulaire et dont les faces extérieures sont renforcées par de nombreuses plaques de fer. Sur la face intérieure de ce châssis sont fixés des montants épais. En face inférieure, ils sont chacun reliés par une poutre horizontale –quatre en tout- qui sert de traverse à un plancher en lattes. Sur leur extrémité supérieure sont visibles des fiches métalliques saillantes. Les parois verticales latérales du compartiment intérieur sont constituées comme le plancher de lattes clouées horizontalement jusqu’au sommet des montants. Les parois antérieure et postérieure sont composées de plusieurs pièces de bois verticales. Dans le compartiment, les claires-voies 1979.64.1.21 et .22 étaient posées sur le plancher. Les traverses 1979.64.12 à .19 ont été retrouvées posées sur le plancher ou contre les parois. Le couvercle 1979.64.20 fermait le compartiment. Les poutres 1979.64.8 à .11 étaient fixées sur les fiches métalliques couronnant les montants latéraux visibles sur les faces intérieures du châssis, dans le sens de la largeur. La paroi postérieure 1979.64.1.1.2 présentant deux chevilles est amovible et fixée sur des planches parallèles qui sont mobiles grâce au système de roue situé en partie postérieure de la charrette. Ce système est placé dans la partie sans plancher du châssis. Il est constitué de trois roues crantées fixées sur deux axes de section circulaire rainurés. Les deux roues font avancer ou reculer la paroi postérieure quand elles sont actionnées par la grande roue 1979.64.1.1.3, fixée verticalement sur un axe en fer saillant sur la face postérieure du châssis. Sur la partie antérieure du châssis sont fixées dans le sens de la longueur du pressoir deux planches, en biais vers le haut, reliées par une troisième planche, et créant ainsi un élément proche d’un joug. Deux brancards faisaient partie du pressoir, et servaient à la traction, mais n'ont pas été vus. Une chaîne en fer fixée à l’extrémité d’une tige est visible au niveau de la roue sur la face extérieure de la poutre droite du châssis. Des crochets sont visibles aux angles du châssis en partie inférieure : ils permettaient de suspendre la haie 1979.64.1.5. On note que la stabilité de l'ensemble est renforcée par un filin métallique faisant le tour de la partie inférieure antérieure du pressoir. Trois pièces de bois et un clou en fer ont été retrouvés et placés dans un sachet de conservation.