Livre - Depuis les origines des Arméniens jusqu'à la mort de leur dernier roi (l'an 1393)

TABLE DE CONCORDANCE DES MATIÈRES PRÉFACE. – Note importante, p. 1-5 ; p. 812-814 L’ARMÉNIE DEPUIS LES ORIGINES JUSQU’ À SA CONVERSION AU CHRISTIANISME. Limites de l’Ancienne Arménie ; statistique actuelle, p. 6-8 Origine des Arméniens d’après leurs traditions. Dynastie de Haïg ?, p. 8-13 Origine indo-européenne de l’Arménien ; ses ancêtres,probablement distincts des anciens Ourartiens ; modifications qu’il a subies, p. 13-15 ; p. 755-760 Lutte des Ourartiens contre les conquérants égyptiens, chaldéens, assyriens, p. 15-19 ; p. 756-757 Au VIe siècle avant l’ère chrétienne, arrivée probable des Arméniens de la Phrygie et de la Cappadoce. Ils sont tributaires des Perses, puis des Séleucides, p. 19, 20 ; p. 759-761 Ils sont ensuite gouvernés par leurs satrapes-rois héréditaires indépendants, p. 20, 21 ; p. 760-762 Première dynastie arsacide arménienne ?, p. 21 et suiv. ; p. 762 et suiv. Raisons en faveur de cette hypothèse : organisation politique et religieuse analogue chez les Parthes et les Arméniens, p. 762 à 765 Règne de Valarsace I, Arsace, Ardachès I, p. 21, etc. Tigrane le Grand et son beau-père Mithridate du Pont. Ses conquêtes. Il est dépouillé par Lucullus et Pompée. Paix avec Rome, p. 24-27 ; p. 769-775 Ardavazt, son fils ; son attitude pendant les expéditions de Crassus et de Marc-Antoine chez les Parthes ; son supplice, p. 27-28 ; p. 775-780 Obscurs successeurs d’Ardavazt, Alexandre, Artaxès, plusieurs Tigranes, Vononès, Zénon, soutenus les uns par les Arméniens, les autres par les Parthes, les autres par les Romains, p. 28-30 ; p. 780-784 Mithridate l’Ibérien et son neveu Rhadamiste à Artaxata ; crime et fuite de Rhadamiste, p. 30-32 ; p. 784-787 Tiridate I, qui inaugure probablement 1ère dynastie arsacide en Arménie, est d’abord combattu par les Romains qui lui opposent un Tigrane ; puis, il est agréé au traité de Rhandée et couronné par Néron. Heureux résultats, p. 32-33 ; p. 787-792 La Petite Arménie, etc., de l’an 189 avant l’ère chrétienne jusqu’au IIe siècle, p. 33, 787 à 792, etc., passim. L’Arménie méridionale au Ier siècle : Sanadroug, Erovant, p. 36, 37 Rois de l’Arménie septentrionale jusqu’au début du Ille siècle : Erovant Ardachès (selon les auteurs occidentaux, Axidarès soutenu par Trajan contre Parthomasiris, Sanadroug, Pakorus, défendus par les rois par-thes Khosrov et Vologèse V), Ardavazt, Diran I, Sohème, Tigrane, Vagharsch, p. 37, 42, 419, 791 à 798 Khosrov Medz (un Tiridate ?) lutte avec l’aide de Rome contre Ardâchir I, descendant de Sassan et restaurateur du Mazdéisme, p. 41, 42, 49, 419, 420, 799 à 802 L’Arménie reste quelque temps soumise, malgré la puissante diversion de Rome et de Palmyre. Un Tiridate, Drtad Medz, conquiert enfin le trône d’Arménie, p. 49 et suiv., 430 à 444, 802 à 804 II DEPUIS LA CONVERSION DE L’ARMÉNIE AU CHRISTIANISME JUSQU’ À L’ABOLITION DE LA ROYAUTÉ ARSACIDE EN ARMÉNIE (428 ?). Le paganisme arménien : Aramazt et divinités secondaires, p. 42-47 ; p. 765-769 Légende d’Abgar. Critique : La conversion de l’Arménie en la personne d’Abgar Oukhâma repose sur deux erreurs ; car Abgar n’est pas arménien, et sa conversion semble un anachronisme de deux siècles. La prédication de la foi en Arménie date probablement du Ier siècle, mais n’apparaît avec évidence que vers la fin du IIe siècle et surtout vers le milieu du IIIe siècle avec Meruzanès, p. 34-36, 47, 48, 401-421. Nouvelle évangélisation de l’Arménie par Grégoire l’Illuminateur, aidé bientôt par Tiridate le Grand. Critique du livre d’Agathange ; fonds historique, détails légendaires dans le martyre de Grégoire, de Hripsimè et ses compagnes, la conversion du roi, etc., organisation d’une Église arménienne unie avec la catholicité par l’intermédiaire de Césarée de Cappadoce. Achedichad et Daron avec Eguèghiats et Taranaghi dans la IVe Arménie, et non Edchemiadzin et l’Ararad, sont le centre de l’activité apostolique de Grégoire et de ses premiers successeurs, p. 49-59 ; p. 148-149 ; p. 421-467 L’Arménie politique et religieuse sous les premiers successeurs de Grégoire et de Tiridate : Khosrov, P’oqr, Arisdaguès et Verthanès ; Diran et Houssig, etc., Nersès le Grand, le réformateur de l’Église, le créateur des institutions charitables ; les rois Archag et Bab, tous deux auteurs d’une tentative de schisme, le premier après avoir éloigné Nersès, le second après l’avoir empoisonné, p. 59-68 ; p. 464-495 ; 804-811 Depuis le meurtre de Bab, en 374, jusqu’à l’an 428. Causes de la ruine du royaume d’Arménie, p. 68-74 ; p. 334 et 335 en note ; p. 495-506 III L’ARMÉNIE POLITIQUE ET RELIGIEUSE SOUS LES GOUVERNEURS PERSES, GRECS ET ARABES. Sahag et Mesrob. Invention de l’alphabet arménien ; traducteurs ; âge d’or de la Littérature. Réorganisation et réforme ecclésiastique ; division des fonctions du catholicos. Rigide orthodoxie, liste d’évêchés, p. 75-78 ; notes des p. 338-341 ; p. 499-512 Héroïque trépas de Vartan le Grand, martyre des Léontiens. Liberté religieuse reconquise par Vahan le Grand et Jean Mantagouni, p. 78-86 ; p. 512-552 Le schisme arménien et ses causes : Décisions du concile de Chalcédoine mal comprises ; influences politiques, antipathies nationales contre les Grecs, exploitées par les Perses. Accord arméno-syrien. Rôle de Papguèn au 1er synode de Tovin ; de Nersès II, au début de l’ère arménienne, au 2e synode de Tovin 86-91 ; note des p. 312-314 ; p. 320-323 ; sur Papguèn ; p. 327-331 ; sur Nersès ; p. 333-335 Gurion catholicos d’Ibérie se rallie au concile de Chalcédoine et se sépare du catholicos Abraham, p. 94-95 ; note des p. 346-348 Par contre l’Église d’Albanie reste unie à celle d’Arménie après s’être réorganisée au synode de Bardav en 488. Note de la p. 346, et note 2, p. 356 à 360 Fluctuations politiques et religieuses de l’Arménie entre les rois perses Khosrov I, Khosrov II d’une part, et les empereurs Justin II, Maurice et Héraclius d’autre part. Au synode séparatiste ; tenu en présence de Khosrov II, s’oppose le synode d’union, tenu par Ezr à Garin, en présence d’Héraclius, p. 93-96, p. 138, 139 ; note de la p. 346, 348, p. 350-351 Invasion des Arabes en Arménie. Politique conciliante, malgré des accès de cruauté. Nersès III, sous la pression des Arabes, refuse d’abord l’union religieuse au 5e synode de Tovin. Puis il l’accepte. Isaac ou Sahag de Tzorap’or se rapproche et s’éloigne des Grecs, dans les mêmes conditions 96, 97. Note des pp. 352-355 et 366-369 Sous des influences en partie analogues, .Arméniens et Syriens se rapprochent, au synode de Manazguerd (non de Tovin), présidé par Jean Otznetsi, en 726. (Les pp. 97, 99, 139 à 142 sont complétées et corrigées), p. 388-400 Synode arménien de Bardav en 770, p. note des pp. 384-385. Sous la domination arabe, du milieu dit vine au milieu du VIIIe siècle apparaissent, plus nettement qu’avant, des bourreaux comme Bougha, des martyrs comme Sempad, p. 99-104. IV L’ARMÉNIE SOUS LES ROIS PAKRADOUNIQ (BAGRATIDES). Achod Medz, Sempad Nahadag, etc., règnent au N. de l’Ararad ; plus tard les Ardzrouni dans le Vasbouragan, etc., et cela jusqu’à l’invasion des Seldjoukhides et l’absorption de ces petits royaumes par Byzance, p. 104-138 Union religieuse des Arméniens et des Grecs au synode de Chiragavan. Dissidence de Jean catholicos, etc., p. 142-146 Changements fréquents de résidence des catholicos : Tovin, Tzorovanq, Aghthamar, Arkina, etc., Polémiques gréco-arméniennes sous Khatchig. Épreuves de Vahan. Pérégrinations de Pierre Kédatartz ; appauvrissement du catholicat sous Khatchig II. Ce siège reprend de l’éclat sous Grégoire II, Basile, Grégoire III, qui entre en relations avec l’Église romaine, p. 146-169 V DYNASTIE DES ROUPÉNIENS, BARONS, PUIS ROIS DE L’ARMÉNO-CILICIE. A. .Histoire politique Roupèn et ses descendants jusqu’à isabelle, et, par Isabelle, épouse d’Héthoum I, jusqu’à Léon IV (V). Roupèn et les barons Constantin, Thoros, Léon, Thoros II, Mleh, Roupèn II et III. Alliances et démêlés avec les princes voisins, p. 168-184 Léon le Magnifique ler, Thakavor (roi), p. 184.206 Les Héthoumiens jusqu’à Léon, fils du roi Ochïn, p. 206-231 A’. Histoire religieuse, depuis Grégoire III jusqu’à la fondation des Frères-Unis. Le catholicos Grégoire III. Son appel au pape Eugène III. Il se retire à Hromgla, p. 235-239 Foi catholique et vertus de Nersès IV Schnorhali. Ses conférences avec Théorianos, p. 239-253 Grégoire IV Dgha ; synode de Hṙomgla’ ; correspondance avec le pape Lucius III. Grégoire V Manoug. Nersès de Lampron, éloquent promoteur de l’union religieuse au synode de Tarse. Accord de Léon le Magnifique et de Grégoire Abirad avec le pape Célestin III. Courageuse épître de Nersès de Lampron au roi. Le catholicos Jean VII (VI) Medzaparo’, et, malgré quelques démêlés au sujet des Templiers, le roi lui-même reconnaît la primauté du pape en la personne d’Innocent III, d’Honorius III, p. 235-285 Le catholicos Constantin I. Réformes intérieures. Accord avec les Latins sur la Procession du Saint-Esprit, la primauté du pape. Sur la fin, circonvenu par Vartan, il paraît contester cette primauté. Catholicisme intégral d’Héthoum I, devenu le Frère Macaire ; il meurt sous la robe des moines indigènes (non des Franciscains), p. 285-300 Épreuves et fluctuations de l’Église arménienne sous le règne de Léon H, Héthoum II et sous les catholicos Constantin II, Étienne IV. Causes et conséquences du passage définitif des Mongols au mahométisme. Réviviscence de l’Église catholique arménienne sous le catholicos Grégoire VII, d’Anazarbe. Synodes de Sis (1307), d’Adana (1316). Résistance des dissidents. État de l’Union, p. 300-321 B. Règne de Léon V (IV) et complément par la chronique de Dardel, p. 231-235 ; p. 641-655 B’. Fondation des Frères-Unis, par le P. dominicain Barthélemy. Jean de Qeṙna ; leur zèle ardent, parfois intransigeant et dissidences chez une partie des Arméniens, surtout des moines de la Gr. Arménie. Libellus contenant 117 griefs contre l’Église arménienne, p. 320-315 Le pape Benoît XII envoie, ce catalogue au roi Léon et au catholicos Jacques II de Daron, et subordonne la pleine réalisation de ses promesses Fil de secours à la solennelle condamnation de ces erreurs par les évêques arméniens. Léon envoie vers Benoît XII le franciscain Daniel. Destitution de Jacques. Apologie de Daniel. Mort de Léon, p. 655-663 VI HISTOIRE POLITIQUE ET RELIGIEUSE DES DERNIERS ROIS DE SIS 1. Règne de Guy de Lusignan, sa vaillance, sen orthodoxie catholique est assassiné, p. 663-670 2. Constantin II de Néghir roi. Son accord avec le pape Clément VI. Réunion du synode de Sis (1345) où sont expliqués ou condamnés les 117 griefs du Libellus. Analyse de ces actes, p. 670-673 ; p. 365-388 Restent d’autres points que les légats de Clément VI ont proposé à Mekhithar de condamner formellement. Le pape, non entièrement satisfait des explications du catholicos, lui envoie un questionnaire détaillé et demande une réponse nette. Négociations. En définitive, l’Arméno-Cilicie parait unie à Rome et catholique, quoique non à la manière des Frères-Uniteurs, p. 674-698 3. Règne de Constantin Ill. Pierre I de Chypre, bouclier de la Cilicie et des chrétiens orientaux. Sympathies du pape Grégoire XI pour la cause arménienne, p. 698-704 4. Léon V (VI) de Lusignan, neveu de Guy et petit-fils d’Isabelle-Héthoum-Roupèn et d’Amaury. Son avènement. État de son royaume. Assiégé dans Sis, il est blessé, trahi, forcé de capituler, conduit captif au Caire. Rançon quêtée par Dardel auprès des cours d’Europe. Libération du roi. Ses dernières années à Paris. Sa mort, p. 704-753 VII DOGMES, DISCIPLINE, USAGES DE L’ÉGLISE ARMÉNIENNE, PRINCIPALEMENT AU IVe ET AU Ve SIÈCLE. Symbole arméno-athanasien substitué à celui de Nicée. Son histoire. Autre symbole plus récent d’origine dathévienne. Symbole de Nersès, etc., p. 553-569 Trinité, Saint-Esprit ; attributs divins. Incarnation. Libre arbitre, péché, grâce, p. 569-575 Sacrements : Essence et cérémonies du Baptême, de la Confirmation. Bénédiction des Eaux. Eucharistie : sacrement et sacrifice. Épiclèse ; mode de communion. Pénitence : confession, etc. Extrême-Onction tombée en désuétude chez les Grégoriens. Autres onctions. Sacrifices d’animaux ou Madagh ; à quel point licites ? Ordre et rites des Ordinations. Promotion des Vartabeds. Célibat ecclésiastique. Essence du sacrement de mariage et cérémonies, p. 575-618 Fins dernières : ciel, enfer, purgatoire autrefois et aujourd’hui, funérailles, culte des anges, des saints, de la croix, des reliques, des images. Édifices du culte, p. 618-633 Origine de l’Alphabet et de la Liturgie. Livres liturgiques, calendrier, fêtes, jeûnes, p. 633-643