Livre - Les métamorphoses du bon berger

BRISEBARRE Anne-Marie, Préface, p. 9 LEROY André, Avant-propos, p. 12 PRÉAMBULE, p. 15 La Crau, un monde étrange, p. 16 Réserve naturelle et réserve foncière, p. 18 La fin des gens de l’alpe, et après ?, p. 22 La société alpine entre tourisme, authenticité et naturalité, p. 24 Crise et mutations du monde pastoral, p. 27 Les terrains d’une enquête au long cours, p. 29 Il ne suffit pas d’être soi-même un Homme…, p. 32 CHAPITRE PREMIER – GENS DE L’ALPE, UNE SOCIÉTÉ MARQUÉE PAR LA MOBILITÉ, p. 33 Une mémoire orale de l’émigration et des mobilités pastorales, p. 33 Pluriactivité et migrations, piliers de l’économie des communautés alpines, p. 37 Observer la mobilité alpine à partir des Alpes, p. 40 Les bergers piémontais en Provence, une émigration ancrée dans la longue durée, p. 45 De l’alpe au « bon pays de Provence » : le territoire des pastres, p. 51 Des moutons à saute-frontière, p. 55 CHAPITRE II – L’ÉMIGRATION DES BERGERS : HISTOIRE, RÉSEAUX, APPARTENANCES, p. 57 Une émigration dans un contexte de crise et d’ajustements (XIXe-XXe siècles), p. 57 La réussite des Alpins et des Piémontais, p. 59 « Ça m’a donné envie d’aller en Provence » : la préparation à l’émigration, p. 61 Petits bergers loués à d’autres familles, p. 63 « Ils ont dans le sang des histoires de travail, d’argent, de France… », p. 64 Des réseaux pour une émigration sans improvisation, p. 66 Aller en Provence, tribulations et avanies, p. 73 Entretenir des liens avec le pays, p. 76 Alpins, bergers en Amérique, p. 80 CHAPITRE III – BERGER, UN MÉTIER POUR PASSEPORT, p. 85 Faire la route, estiver au pays, p. 85 Passer les cols, passer la douane, affronter la neige, p. 88 Se souvenir de la transhumance à pied, relire son passé, p. 91 Un métier, des savoirs, et la montagne comme boussole, p. 93 Le berger fait la montagne, la montagne fait le berger, p. 95 Une muséographie sauvage de la transhumance, p. 99 Gravures et graffitis comme récits de vie et de mobilité, p. 101 Quand la gravure fait le berger, p. 105 CHAPITRE IV – LA MANIE PASTORALE DES ÉLEVEURS DE MÉRINOS DE CRAU : L’ANIMAL AU CENTRE DE TOUT, p. 107 Un territoire pastoral d’élection, p. 108 De la mérinisation à la « métisation » : construire l’animal et rester transhumant, p. 110 Les bergeries, des couveuses à Mérinos, p. 115 Les Alpins au secours de la métisse, p. 118 Un syndicat pour défendre la race Mérinos d’Arles et… la transhumance, p. 121 Métisse et Mérinos en débat pour de nouvelles mutations, p. 124 CHAPITRE V– TECHNIQUES ET ESTHÉTIQUE DE LA CIVILISATION PASTORALE, p. 129 Jean Blanc et l’exposition Bergers de France, aux origines de la patrimonialisation du pastoralisme, p. 129 Plier le monde à leur usage : la manie domesticatoire des éleveurs, p. 136 La logique et l’esthétique de la transhumance, p. 138 La musique des sonnailles, une tradition utile et une passion, p. 140 La technologie invisible du berger, p. 145 Avoir l’oreille au troupeau, p. 148 Les bâtons de Michel Carnino, des chefs-d’œuvre d’art populaire, p. 150 CHAPITRE VI – LA FABRIQUE D’UNE ETHNOLOGIE DES BERGERS, p. 155 Ce grand personnage qu’est le berger, p. 155 Un monde si particulier, p. 156 Avec les transhumants sur le chemin de la modernité, p. 158 Les bergers des Cévennes, des hommes fiers de leur métier et de leurs coutumes, p. 160 Une ethnologie militante de la cause des bergers et des races ovines rustiques, p. 162 De la « mélancolie tempérée » à la souffrance des bergers, p. 165 CHAPITRE VII – ENTRE CONFLITS D’USAGE DES TERRITOIRES ET ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX. UN MONDE PASTORAL TRÈS ENCADRÉ, p. 169 Pâturages et raison d’État, p. 170 Les éleveurs face aux nouveaux usages des territoires, p. 173 Des mondes qui se côtoient sans se comprendre, p. 175 Pastoralisme et ressources territoriales, p. 177 Valoriser les ressources de territoires pauvres, une nouvelle modernité du métier d’éleveur ?, p. 180 Milieux ouverts, biodiversité et pastoralisme, p. 181 Des mesures qui véhiculent une perception dénaturée du métier, p. 184 Paperasse, contrôles, primes : « ce n’est plus le même métier ! », p. 187 La gestion du vivant à l’étroit dans les cases de l’administration, p. 190 CHAPITRE VIII – BERGER, UN MÉTIER EN PROFONDE MUTATION, p. 193 Un métier en quête de reconnaissance, p. 195 Pourquoi « il n’y a plus de bons bergers » ? La tension entre métier et fonction, p. 198 Nouveaux bergers, conflits de valeurs et collectif de travail, p. 204 Le berger vu comme une icône de la naturalité et du passé, p. 205 « Cherche travailleur(se) sérieux(se) et docile pour faire travail invisible », p. 210 Le turn-over des salariés, raisons et déraisons, p. 213 Sortir du pli ?, p. 217 De l’illusion du métier total à la professionnalisation, p. 219 Refonder le sens du métier et de la relation entre bergers et éleveurs, p. 223 CHAPITRE IX – LES BERGERS ET LA TRADITION DE TOUT CE QUI N’A JAMAIS ÉTÉ (LA MISE EN SCÈNE DU PATRIMOINE PASTORAL), p. 227 Les exclus de la patrimonialisation, p. 228 La fiction patrimoniale de la culture pastorale, p. 229 Quelle place notre société veut-elle donner au pastoralisme ?, p. 233 Repli patrimonial et artefact culturel pastoral, p. 236 Le traitement des cultures pastorales et de ses territoires à l’usage d’autrui, p. 239 Le tourisme comme outil de colonisation de l’espace montagnard, p. 243 POSTAMBULE, p. 247 Transhumances, bucoliques et retour du sauvage, p. 247 Mythologies contemporaines de la relation homme-nature, p. 250 Le bel avenir du bon berger, p. 251 Où vont l’« admirable construction humaine » et la culture pastorale ?, p. 254 ANNEXE – LE CHEPTEL OVIN EN PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR ET RHÔNE-ALPES, p. 255 Glossaire, p. 257 Notes, p. 271 Bibliographie, p. 311 Remerciements, p. 325