malle

Malle de diligence en bois, recouverte de toile beige sur presque la totalité de l'ensemble : le bois est seulement visible sur les bordures du couvercle et en partie supérieure arrière de la malle. Des renforts en fer sont cloués sur les arrêtes de la malle et sur les coins, en parties inférieure et supérieure. Le couvercle de la malle est bombé et une plaque de cuivre, gravée d'une inscription, y est vissée en partie centrale. Trois charnières fixées à l'arrière permettent l'ouverture de la malle. Un petit cartouche est aménagé en partie centrale. Des clous en cuivre parsèment les bords inférieurs du couvercle. Certains sont regroupés régulièrement, pour former de petits triangles. L'intérieur (de la malle et du couvercle) est recouvert de papier blanc collé, imprimé de petits motifs bleus. Des sangles en toile de coton blanc décorée d'un liseré rose sur les deux bords, sont clouées sur les côtés supérieurs de l'intérieur du couvercle et de la malle. Celles-ci sont brisées mais permettaient au couvercle de ne pas basculer vers l'arrière. Des baguettes de renfort en bois sont clouées à la verticale, en partie inférieure des faces internes de la malle. Certaines sont recouvertes de papier, semblable à celui recouvrant l'intérieur de la malle. Deux autres baguettes sont vert fluo et sont agrafés sur l'intérieur de la malle. Un ruban de toile de coton blanc y est accroché, traversant la malle dans sa largeur. Des motifs de N sont cousus avec de la ficelle par endroits, en partie supérieure de l'intérieur de la malle. Sur l'intérieur du couvercle, du ruban rose est cloué formant un quadrillage. Des poignées sont vissées sur les deux côtés extérieurs, dans le prolongement d'un renfort en métal. Une étiquette collée portant une inscription est visible sur chacun de ces côtés. Deux serrures rectangulaires sont clouées sur l'avant de la malle en partie supérieure. De petits motifs de violon sont moulés dessus. A côté de ces serrures, des bandes de cuir marrons sont cousues en anneau, près des deux bords. Deux autres sont également cousues sur la face arrière. L'objet a appartenu aux époux Andrée et René Lavigne (cf.justidficatifs) 20 rue de Montpremier (fils de notaire,né en 1901, décédé en 1975, avoué à Paris).