Charmeuse de serpent
1985.25.288
Description
Roullet Decamps 1865 - 1995
France
Ile-de-France
Paris
1902
Carton, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Caoutchouc gutta-percha, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Ivoirine, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Verre, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Peau, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Cheveu, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Matière textile, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Bois reconstitué, moulé, moulé, moulé, soufflé, collé, collé, cousu, taille directe
Hauteur : 85 cm
La charmeuse de serpent reste l’automate le plus célèbre de la maison DECAMPS. Le sujet est inspiré des nombreuses dresseuses ou dompteuses qui se produisaient sur les scènes des Folies Bergères. Immobile, en léger déséquilibre sur sa jambe droite, elle tient la tête d’un serpent dans sa main gauche et de l’autre souffle dans la trompe qui le charme. Les bijoux, placés aux articulations, permettent de cacher les parties métalliques et grâce à ce trucage, la charmeuse est le seul automate qui peut se montrer nu. Le corps et le visage sont composés d’un mélange de carton bouilli, de gutta-percha et d’ivoirine, qui donne l’aspect satiné de sa peau. Yeux en verre soufflé marrons. Peau sur les paupières. Cheveux noirs coiffés en chignon. Cils en poils noirs. Vêtue d’un pagne court de couleur or, pailleté et frangé de perles. Sa poitrine à peine voilée d’un soutient gorge identique au pagne. Des bijoux étincelants brillent sur sa poitrine, autour du cou et aux bras. Pieds nus. Socle en bois peint en blanc et recouvert d’un tapis rouge, frangé de perles de verre.
Achat: Bellancourt