cible de tir forain - Dans le cellier du couvent
1986.57.4
Description
Vers 1900
Bois, taillé, peint, cloué
Tôle, façonné, peint, découpé
Matière plastique, façonné
Métal, façonné
Hauteur : 66.5 cm
Largeur : 41 cm
Longueur : 65.6 cm
Poids : 16.4 kg
La cible de tir forain est une structure en bois en forme de petit édifice. Une plaque de tôle est placée sur la face avant. Elle est découpée en forme d'église en pierre jaune, à contours rouges. Une trappe mobile est placée en partie centrale. Elle est peinte d'un rideau rouge à passementerie jaune. Elle était maintenue à la plaque de tole par des ressorts en métal mais elle l'est désormais par des fils de nylon. Une inscription est peinte entre ces motifs de rideaux. Lorsque l'on ouvre cette trappe, on peut apercevoir comme une scène de théâtre. Un moine tondu est agenouillé sur la droite, devant un tonneau, à l'intérieur d'une cave. Il tient une bouteille de vin dans sa main droite. Une porte en bois bleue est placée en partie centrale de la scène. Sur la gauche, on peut voir un tonneau. La face arrière, est une structure creuse en bois, peinte en gris. Une barre en bois munie de rouages y est installée et permet à la scène de la face avant de bouger. On peut également voir une plaque de tôle et le dos d'un personnage, peints en gris, cloués sur le fond, en partie centrale. La cible, visible sur l'avant en partie supérieure, en retombant sur l'arrière, actionne ces rouages en appuyant sur un mécanisme en métal placé sur la face supérieure, sous la structure du toit. Une lamelle de bois pivote alors et fait bouger les rouages. Ce mécanisme permet également à la plaque figurant le rideau de scène sur l'avant de se rabattre. Une petite ficelle permet de ramener la cible sur l'avant. Ainsi, le moine amène la bouteille à sa bouche, un personnage apparait en partie supérieure de la porte et la tête d'un moine surgit de derrière le tonneau sur la gauche. Des fils électriques, emprisonnés dans un câble sont soudés en avant de la cible sur la planche supérieure.
Achat: Jean-Paul Favand