Livre - Le compagnonnage
1B GIP 34
Description
Livre
Armand Colin
Martin Saint-Léon Étienne 1860 - 1934
Presentation materielle : 1 vol. (XXVIII-374 p.)
Dimensions : In-16° (19 cm)
LIVRE I. – Histoire du compagnonnage depuis ses origines jusqu’à la Révolution (1789) CHAPITRE I. – ORIGINES DU COMPAGNONNAGE, p. 1 à 10 I. – La légende. Les trois rites et leurs fondateurs, p. 2 Légendes de Salomon, p. 3 de Maître Jacques et du Père Soubise, p. 9 CHAPITRE II. – ORIGINES DU COMPAGNONNAGE (SUITE), p. 11 à 31 II. – L’histoire. Obscurité des origines du compagnonnage. Il n’apparaît dans des textes authentiques qu’au commencement du XVIe siècle, bien qu’il semble avoir été très antérieur à cette époque, p. 11 Il procède vraisemblablement des confréries fouinées du XIe au XIIIe siècle par les ouvriers constructeurs d’églises, p. 15 Renaissance artistique et industrielle du XIIe siècle, p. 15 Affranchissement des communes, p. 16 Élan des populations et concours enthousiaste donné par elles aux travaux d’édification des monuments religieux, p. 21 Les corporations de métiers, p. 23 Les Frères Pontifes, p. 25 Les Templiers ont-ils été les initiateurs des compagnons, p. 26 La franc-maçonnerie à Strasbourg au XVe siècle ; ses affinités avec le compagnonnage, p. 27 Évolution du régime corporatif au XVe siècle, p. 29 CHAPITRE III. – LE COMPAGNONNAGE JUSQU’À SA CONDAMNATION EN SORBONNE (1655), p. 32 à 42 Premiers textes concernant l’institution du compagnonnage. Sentence du Châtelet du 10 mars 1506, p. 33 Ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), p. 34 Grèves des compagnons imprimeurs lyonnais et parisiens (1539-1511), p. 35 Ordonnances d’Orléans (1560), de Moulins (1566), de Blois (1579) ; dissolution, puis reconstitution des confréries, p. 38. Interdiction du compagnonnage des cordonniers (1601), p. 39 Condamnation générale prononcée par la Sorbonne contre le compagnonnage (1655) ; description des rites usités pour la réception chez les compagnons selliers, cordonniers, couteliers, etc., p. 40 CHAPITRE IV. – LE COMPAGNONNAGE À PARIS ET DANS QUELQUES GRANDES VILLES DEPUIS SA CONDAMNATION EN SORBONNE (1655) JUSQU’À LA RÉVOLUTION (1789), p. 43 à 48 I. – Le compagnonnage à Paris (1655-1189). Les associations dissoutes en 1655 se reforment. Lutte du pouvoir judiciaire et de la police contre les confréries des compagnons chapeliers, selliers, charrons, ferrailleurs, clou tiers et épingliers, menuisiers, couvreurs, etc., p. 43 II. – Le compagnonnage dans les grandes villes de province : Lyon, Toulouse, etc. p. 45 CHAPITRE V. – ORGANISATION DU COMPAGNONNAGE SOUS L’ANCIEN RÉGIME, p. 49 à 68 I. – Comment on devenait compagnon (réception, parrainage, etc.). – La hiérarchie : aspirants, compagnons, capitaines, p. 49 Les Pères et les Mères ; surveillance exercée sur eux par la police, p. 50 Archives du compagnonnage, p. 51 Bourse commune, p. 52 II. – Le Tour de France, p. 52 Arrivée d’un compagnon. – Salut de boutique, p. 53 Placement par le rouleur ; vains efforts des maîtres et des autorités pour interdire ce mode de placement, p. 54 Levage d’acquit. – Secours. – Dettes des compagnons brûleurs, p. 57 La conduite. – La conduite de Grenoble, p. 58 Les amendes, p. 59 Les croyances religieuses des compagnons, p. 60 III. – Correspondance entre les Cayennes, p. 61 Rivalités entre les diverses sociétés. Rixes et batailles, p. 62 Rôle du compagnonnage dans les conflits entre maîtres et ouvriers. Grèves, coalitions, mises en interdit, atteintes à la liberté de travail ; violences contre les compagnons indépendants, p. 63 LIVRE II. – HISTOIRE DU COMPAGNONNAGE DEPUIS LA RÉVOLUTION JUSQU’ À NOS JOURS CHAPITRE I. – LA RÉVOLUTION (1789-1798), p. 69 à 78 I. – Cahiers des Etats généraux de 1789, p. 69 Abolition des corporations d’arts et métiers (2 mars 1791), p. 72 Grève des charpentiers ; craintes de troubles à Paris, à l’occasion de la suppression (les octrois (avril 1791), p. 72 Pétitions des maîtres contre Ies compagnons ; répliques de ces derniers, p. 74 Loi du 14 juin 1791, p. 75. -Le compagnonnage sous la Terreur ; défiances des Jacobins à l’égard des sociétés ouvrières, p. 76 CHAPITRE II. – LE CONSULAT ET L’EMPIRE (1798-1815), p. 79 à 93 I. – Le Consulat (1798-1804). Loi du 22 germinal an XI sur les coalitions ouvrières, p. 79 Rétablissement du livret (loi de germinal an XI ; arrêtés des 9 frimaire et 10 ventôse an XII), p. 80 Le placement et le compagnonnage. Arrêtés préfectoraux contre cette institution, p. 81 II. – L’Empire (1804-1815). Rixes entre compagnons. Arrêtés des autorités préfectorales et municipales contre le compagnonnage, p. 83 Meurtre (l’un charpentier à Bordeaux (16 octobre 1809) ; perquisitions et saisies, p. 84 Étude d’une législation répressive ; correspondance administrative à ce sujet et échec du projet (1809-1810). Les associations, les coalitions et le Code pénal de 1810, p. 86 Opinion de Réal sur le compagnonnage, p. 87 III. – Revue des sociétés de compagnons en activité sous l’Empire. Leur organisation ; leur hiérarchie, p. 88 CHAPITRE III. – LA RESTAURATION (1815-1830), p. 99 à 103 Puissance du compagnonnage sous la Restauration ; il est la seule organisation ouvrière existante p. 99 Rivalités entre les Devoirs. – Rixes et batailles, p. 102 Cordonniers et menuisiers indépendants, p. 102 CHAPITRE IV. – LA MONARCHIE DE JUILLET (1830-1848), p. 104 à 150 I. – De 1830 à 1839. Premiers symptômes de décadence dans le compagnonnage, p. 104 Les divisions s’accentuent. Formation de la société l’Union : ses origines, ses règlements, ses progrès ; autres sociétés dissidentes, p. 107 La situation politique, économique et sociale en 1830. – Les sociétés secrètes ouvrières, p. 111 Coalitions et grèves p. 112 Loi du 10 avril 1834 contre les associations, p. 114 Rixes et batailles, p. 115 II. – De 1839 à 1848, p. 116 Le Livre du compagnonnage d’Agricol Perdiguier. Succès de cet ouvrage ; son influence, p. 119 George Sand et son Compagnon du Tour de France. Le compagnonnage un instant à la mode, p. 123 La décadence s’accentue. Nouvelles scissions, p. 126 Progrès de l’Union, p. 127 Pierre Moreau. Ses écrits. Ses polémiques avec Perdiguier, p. 121 Coalitions, p. 134. -.Grève des charpentiers (1839-1855), p. 135 III. – Causes économiques de la décadence du compagnonnage, p. 139 Le machinisme. Ses progrès rapides dans certaines industries sont moins sensibles dans les corps d’état affiliés au compagnonnage, p. 139 Revue des diverses industries, p. 111 Les chemins de fer, p. 148 CHAPITRE V. – SECONDE RÉPUBLIQUE (1848-1852), p. 151 à. 158 L’œuvre sociale du gouvernement provisoire, p. 150 Réconciliation éphémère des compagnons, p. 151 Réception définitive (les cordonniers. Nouvelles discordes. Le livre de Sciandro : Le compagnonnage. Ce qu’il e été. Ce qu’il est. Ce qu’il pourrait être (1850), p. 156 CHAPITRE VI. – LE SECOND EMPIRE (1852-1870), p. 159 à 178 I. – Dernière phase de la décadence du compagnonnage ; influence persistante des mêmes causes : 1° Divisions intestines. Schismes nouveaux, p. 160 2° Progrès de la concentration industrielle et de la division du travail. – L’éducation technique, but essentiel du compagnonnage, de moins en moins utile. – Le travail de la machine se substitue de plus en plus au travail humain, p. 162 3° Les chemins de fer ; achèvement des grandes lignes, p. 168 4° Évolution dans les croyances et les mœurs de la classe ouvrière ; affaiblissement du sentiment, religieux, p. 169 II. – Efforts tentés pour relever l’institution. Nouveaux écrits de Perdiguier Le Conseiller des compagnons de Chovin (1860), p. 171 Fondation des Devoirs réunis (1864), p. 174 Reconnaissance de sociétés, p. 175 III. – Loi du 25 mai 1864 sur les coalitions, p. 177 Le syndicat ouvrier héritier futur du compagnonnage, p. 117 CHAPITRE VII. – TROISIÈME RÉPUBLIQUE (1870-1901) – LA FÉDÉRATION ET L’UNION COMPAGNONNIQUE, p. 179 à 194 La Fédération et l’Union compagnonnique 179 à 194 I. – La Fédération compagnonnique (1814-1889), p, p. 179 Constitution de la Fédération au Congrès de Nantes (1874) ; elle se compose de sociétés d’anciens compagnons, p. 180 2° Congrès (Lyon, 1879). Les sociétés actives sont rattachées à la Fédération : création d’une caisse de retraites, p. 182 Scission des compagnons de Tours (1883), p. 183 3° Congrès (Bordeaux 1884) Un projet de fusion de tous les corps et rites est rejeté Le principe d’une caisse générale de la mutualité est voté, p. 184 II. – L’Union compagnonnique (1889-1901), p. 186 4° Congrès (Paris, 1889). – L’Union compagnonnique est votée, p. 186 Polémiques entre les journaux des deux fédérations rivales : l’Union compagnonnique et le Ralliement de Tours, p. 187 5. Congrès (Nantes, 1894) ; révision des statuts ; création d’un orphelinat ; démêlés nouveaux avec les compagnons fidèles au Devoir, p. 188 6° Congrès (Toulouse, 1899), p. 192 CHAPITRE VIII. – LES COMPAGNONS RESTÉS FIDÈLES AU DEVOIR ET LE RALLIEMENT, p. 195 à 206 I. – Le Ralliement, p. 195 Fondation des sociétés (le retraites : le Ralliement de Nantes (1881) et le Ralliement de Tours (1883), p. 196 Congrès de Nantes (1885 et 1887) ; fusion des Caisses de Nantes et de Tours (janvier 1886), p. 197 3° Congrès, septembre 1891 ; divisions entre compagnons, p. 199 Au 4° Congrès (Nantes, 1897) on discute la fondation d’un nouveau journal : l’Officiel du Ralliement, p. 201 Rupture définitive entre les compagnons de Tours et de Nantes, p. 202 II. – Les sociétés corporatives du Devoir non adhérentes à l’Union, p. 203 LIVRE III. – RITES, MEURS ET COUTUMES DU COMPAGNONNAGE CHAPITRE I. L’INITIATION, p. 207 à. 223 I. – Rituels de la réception des compagnons du Devoir, et de l’Union compagnonnique, p. 207 II – Le Catéchisme et l’Instruction compagnonniques – Leurs analogies avec le Catéchisme et le Rituel maçonniques, p. 218 CHAPITRE II. – LE TOUR DE FRANCE, p. 224 à 238 I. – Définition du Tour de France. Ses limites géographiques, p. 224 L’arrivée dans une ville. L’Affaire ou passeport compagnonnique, p. 226 La Reconnaissance chez la Mère, p. 228 L’Entrée de chambre – Rituel de l’entrée de chambre chez les cordonniers et les boulangers, p. 229 II. – Crédit ouvert chez la Mère, p. 231 La société garantit à la Mère jusqu’à concurrence d’une certaine somme le paiement des dépenses de l’arrivant, p. 233 Les brûleurs (mauvais payeurs) ; mesures prises contre eux, p. 234 Surveillance réciproque ; mise en tutelle des prodigues, p. 236 CHAPITRE III. – LE TOUR DE FRANCE (SUITE), p. 239 à 252 I. – Le placement – Le rouleur. Ses fonctions, p. 239 II. – Enseignement professionnel. Les écoles de trait p. 243. La vie en commun chez la Mère. Le compagnon en voyage y retrouve un intérieur ; distractions, p. 245 III. – Fraternité et mutualité entre compagnons A. Assistance donnée aux compagnons poursuivis pour délits n’entachant pas l’honneur, p. 246 Par contre les compagnons sont impitoyables pour celui d’entre eux qui commet un acte infamant tel qu’un vol – Conduite de Grenoble, p. 247 B. Secours aux malades. – On les visite à tour de rôle. – Gratuité des soins médicaux et des médicaments ; allocation pécuniaire, p. 248 C. Enterrement d’un compagnon. – Guilbrette. Hurlements, p. 20 CHAPITRE IV. – FIN DU TOUR DE FRANCE, p. 253 à 258 Départ d’une ville. – Levage d’acquit, p. 253 Certificat, p. 254 La conduite. Conduite générale battant aux champs, p. 255 Le topage ; la reconnaissance, p. 257 Démission ou retraite d’un compagnon. Remerciement, p. 258 CHAPITRE V. – LES INSIGNES ET LES EMBLÈMES DU COMPAGNONNAGE, p. 259 à 262 Insignes : cannes, couleurs, boucles d’oreilles, p. 259 Emblèmes publics : équerre et compas, p. 260 Emblèmes mystiques : étoile, livre, maillet, etc. – Signification symbolique de ces attributs, p. 261 CHAPITRE VI. – FÊTES. PÈLERINAGES. LA MÈRE, p. 263 à 269 FÊTES PATRONALES : bal, banquet, messe, p. 263 PÈLERINAGES, p. 265 Le Père et la Mère. Comment ils sont choisis ; conventions conclues avec eux, p. 266 CHAPITRE VII. – RIVALITÉS ENTRE COMPAGNONS DES DIVERSES SOCIÉTÉS, p. 270 à 275 Batailles et rixes, p. 270 Concours et tirages au sort de villes – Les chefs-d’œuvre, p. 273 CHAPITRE VIII. – LES CHANSONS DE COMPAGNONS, p. 276 à 281 Chansons de guerre, p. 277 ; de régénération, p. 278 Chansons à la gloire des fondateurs et du Tour de France, p. 279 LIVRE IV. – LE COMPAGNONNAGE EN 1901. – CONCLUSION CHAPITRE I. – ORGANISATION ET RÉGLEMENTATION DES SOCIÉTÉS DE COMPAGNONS ENCORE EXISTANTES, p. 283 à 324 A. Le Devoir de Liberté (Enfants de Salomon), p. 285 B. Le Devoir (Enfants .de Maître Jacques et de Soubise), p. 288 C. L’Union compagnonnique, p. 311 Statistique des sociétés de compagnons, p. 321 Coup d’œil sur la société l’Union des Travailleurs du Tour de France, p. 322 CHAPITRE II. – LE COMPAGNONNAGE AUX POINTS DE VUE RELIGIEUX, MORAL ET SOCIAL – RAPPORTS DU COMPAGNONNAGE AVEC LA FRANC-MAÇONNERIE, p. 325 à 339 CHAPITRE III. – LES ASSOCIATIONS OUVRIÈRES AU DÉBUT DU XXe SIÈCLE – LA CORPORATION DE L’AVENIR, p. 310 à 374 Résumé de l’histoire du compagnonnage Le rôle de cette institution est terminé, p. 340 Formes nouvelles de l’association ouvrière, p. 348 La coopération de production ; son échec, p. 319 La coopération de consommation ; divers types de sociétés de consommation ; combinaison possible de la coopération et de la mutualité, p. 352 L’École de Nîmes ; exposé et critique de ses doctrines et de son programme, p. 354 Le syndical, p. 360 Son rôle : 1° vis-à-vis des patrons. Propagande révolutionnaire et Congrès corporatifs ; la Fédération des Travailleurs du Livre ; les grèves et le marché collectif, p. 361 2° vis à vis des ouvriers (mutualité, prévoyance, placement, éducation professionnelle) ; insuffisance actuelle de l’action syndicale à ce point de vue, p. 365 L’avenir du syndical, p. 367 Fusion ou alliance du syndicat et de la société de secours mutuels, p. 369 Nécessité de transformer les syndicats particularistes en associations corporatives groupant tous les travailleurs de la profession Organisation du travail et de l’assurance sociale par la corporation, p. 371 Conclusion, p. 372-374