Livre - Les funérailles en pays blésois du XVe au XVIIIe siècle

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Description

Livre

impr. R. Sille

Develle Edmond 1851 - 1942

Presentation materielle : 1 vol. (140 p.)

Dimensions : In-4

Objet de cette étude. – Abréviations, p. 1 I. – Le Testament : Objet principal, – caractère impératif, – ingéniosité, – rédaction, p. 5-9 II – De I’Agonie au Service Funèbre : Agonie, – ensevelissement, – embaumement (4 cas d’), – la toilette funèbre, – le linceul, – la veillée des morts par les prêtres, – celle des Evèques La question du cercueil ; discussion, – le « cerquz » des morts Conclusion La mise en bière et les pots à charbon. – Le Priement et les Faire-part. – Sonneries et sonneurs. – Poêle et Tenture (Droit de), p. 11-36 III. – Le Service D’OBIT. Les 3 messes ordinaires, – les messes basses, – le Trentain, – l’anno (deux formes de). – L’« offerte », en nature, en numéraire. – Vigiles à 9 Leçons et » Létanies » Luminaire : cierges, torches, sceau, quelquefois armoriés ; – ce que c’est que le sceau. – Qualité, couleur, nombre, symbolisme, p. 37-47 IV. – Le Convoi : Porteurs, nombre et qualité, – les «prêtres-porteurs », leur costume ; rectification actuelle et interdiction du Droit canon, – les pauvres, les compagnons de métier, les villageois, les « corbeaux », femmes-porteurs « Portaige », ses moyens et procédés : selles, nappes, sangles, – le portage à l’échelle : un Robertet en ce cas. – La litière et les grands chevaux de Jean de Ganay, 1412 Le Cortège, sa composition ordinaire : les prêtres, les quatre Mendiants, les Confrères de Frairie, les pauvres, en nombre symbolique, porteurs d’un écusson, du sceau, vêtus de bure, souvent choisis, p. 49-68 V. – L’INHUMATION. – Le lieu de sépulture ; le vœu de Pierre de Blois. – Le choix et ses raisons. – Cimetières de Blois, églises ; caveau des Évêques, des chanoines, des curés, des fidèles. – Cloîtres et caveaux monastiques. – Le Cloître Monumental de Vienne. – Odeurs putrides parfois. – Ordonnance royale de 1776 La Basilique Vierge du pays Chartrain La fosse commune dès pauvres de l’Hôtel-Dieu au XVIe s. – celle des grandes villes, de Paris Le refus de sépulture et la Voirie, pour certains criminels et relaps. – Un exemple au XVIIe s. à Lorges Les parfums brûlés dans la fosse, – la pelletée de terre du célébrant. – Le fossoyeur Délais et Horaires anormaux des inhumations, – cas de contagion ; – horaire imposé à ceux de la R. P. R., p. 64-80 VI. – Le Souvenir des Morts dans les institutions a caractère social. – L’art et ses leçons : danses macabres, monuments funéraires, sculptures d’église représentant le jugement, le ciel, l’enfer. – Quelques souvenirs blésois. – La Patenôtre de 1517 : son éloquence. – Les Frairies des Trépassés, en particulier à Blois et à Mer, p. 81-96 Antiquité de cette Institution. Boîte des Trépassés du XVe s. Les campagnes rivalisent ici avec les villes, p. 85 L’« écuelle aumônière des Trépassés », pourvoyeuse de Messes, par tout, p. 89 Le service du Lundi à S. Nicolas et à S. Martin ; celui du Mercredi à Mer et à Aunay ; ininterrompus. – Le livre des Trépassés de S. Martin et sa Lecture hebdomadaire ; le Tableau des Trépassés à la collégiale S. Jacques. – Vigiles à 9 leçons et Services multiples, à la « Frairie M r S. Nicolas » et à celle de Mer. – Fonction de la Frairie dans ces paroisses, p. VII. – La survivance des Morts dans les institutions privées, p. 97-111 Nulle âme ne restera en détresse. – Chacun organise de toutes ses forces le grand voyage. – Un appel universel : « être aux prières des gens de bien ». Preuves sans nombre et simplicité antique de la formule. – L’exorcisme des Tombes par des Libéra, par l’aspersion, etc., partout réclamé. – Les Services solennels multipliés au cours de l’année qui suit le décès. – Messes basses d’anno et Trentain grégorien. – Poêle et catafalque en permanence sur la tombe parfois un an durant Un grave abus : les Messes sèches ; ce que c’est. Une excuse à ces déviations Libéralités. – Une sentence biblique (Dan. 4. 24). – Rien n’est oublié : dettes et réparations, gratifications à l’entourage. Dons aux diverses Institutions : Y église d’abord, restaurée, embellie ; nombreux exemples ; les maisons-Dieu (draps de lit), les Prisons, les Ponts, les Monastères, etc... Création d’écoles ; cas d’un curé-baron de Binas. – Ruines à relever partout après le sac de 1568 par les Huguenots. – Un à-côté de la Charité : les repas de funérailles Souci de la personne même des pauvres, et distributions individuelles : en numéraire, en nature, à l’occasion de l’obit et des services : froment, seigle et jusqu’à des poinçons de vin Conclusion : un grand exemple à recueillir APPENDICE, p. 113-135 I. – LE VOCABULAIRE DES FUNÉRAILLES II. – Le Mobilier funéraire III. – Coutumes et statuts paroissiaux relatifs aux funérailles : usages généraux, usages particuliers IV. – Tarifs divers des Obits, services, etc… – Prix et salaires Nous trouvons dans les anciens Inventaires comme dans les registres de Paroisse et les testaments des indications intéressantes sur le langage alors en usage, les diverses pièces du mobilier funéraire, les coutumes et les tarifs. Il convient d’en donner ici un aperçu rapide SOMMAIRE, p. 137