Dimanche 14 juillet - Fermeture exceptionnelle du fort Saint-Jean à 16h

Nous vous informons que le fort Saint-Jean et l'accès à l'exposition « Des exploits, des chefs d'œuvres » seront exceptionnellement fermés à partir de 16h le dimanche 14 juillet.
Le musée et les expositions « Paradis naturistes », « Méditerranées », « Passions partagées » et « Populaire ? » resteront ouverts aux horaires habituels.

Livre - Satsuma

745.1 MUS / C 4871

Description

Livre

Réunion des musées nationaux

Musée national de céramique (Sèvres, Hauts-de-Seine)

Presentation materielle : 1 vol. (176 p.)

Dimensions : 29 cm

Ce fut à l'occasion de l'Exposition universelle de Paris de 1867 que le Japon fit sa première apparition officielle sur la scène internationale. Trois délégations prirent part à cette manifestation: celle du gouvernement militaire japonais (shogunat), celle de Saga et celle du domaine de Satsuma, une province méridionale de l'archipel, forte d'une tradition d'ouverture aux pays étrangers. Cette exposition lança définitivement la mode du Japon et de ses productions artistiques: le japonisme était né. Les céramiques de Satsuma, héritières de techniques venues de Corée et enrichies d'apports indigènes, ne tardèrent pas à susciter l'intérêt des amateurs et des collectionneurs, grâce à leur extrême diversité: les unes sobres (Satsuma noirs), les autres décoratives (Satsuma blancs), toutes remportèrent unanimement un franc succès durant la seconde moitié du XIXème siècle. Les formes simples et les textures originales des objets de la cérémonie du thé et de la vie quotidienne ne tardèrent pas à attirer l'attention de potiers francçais, comme Jean Joseph Carriès et Paul Jeanneney, qui trouvèrent une source d'inspiration dans leurs revêtements sombres, animés de coulures et d'effet évoquant des peaux de serpent, de crapaud ou de requin. D'autres formes plus complexes, souvent dérivées de la Chine impériale, étaient ornées de motifs naturalistes aux couleurs vives et aux rehauts d'or posés sur des fonds d'un blanc délicatement craquelé: elles étanchèrent la soif d'exotisme du public européen. Artistes et ateliers, comme Gallé et Daum, s'emparèrent de ces décors pour ouvrir la voie à la modernité. En présentant les plus belles pièces des musées japonais et français, cet ouvrage propose une rétrospective unique des céramiques de Satsuma, du XVIIème siècle au début du XXème siècle, et de leur influence sur la production française. Les récentes fouilles archéologiques conduites dans la préfecture de Kagoshima (Satsuma) apportent un éclairage nouveau sur cette céramique encore mal connue.

Bibliogr. p. 175. Glossaire RMN = Réunion des musées nationaux