Citoyennetés et droits de l’homme
En parcourant l’histoire de la citoyenneté depuis l’Antiquité, Citoyennetés et droits de l’homme s’attache à en dégager les moments et les principes clés. En Grèce, il y a 2 500 ans, être citoyen, participer à la vie publique et politique est un privilège. Dans la Rome antique, la citoyenneté englobe, au fur et à mesure que s’étend le territoire impérial, les habitants des nouveaux espaces conquis, à l’exception des femmes et des esclaves. Au Moyen Âge et à la Renaissance, d’autres formes de citoyenneté s’épanouissent, au sein des cités médiévales italiennes par exemple.
Au XVIIIe siècle, l’idée se fait jour qu’être humain c’est aussi être citoyen, que l’on soit homme ou femme, riche ou pauvre. Toutefois, si la Révolution française était animée par la volonté d’établir les mêmes droits pour tous les citoyens, les révolutions qui ont suivi, ancrées dans des contextes sociaux ou coloniaux particuliers, n’ont pas toutes embrassé cet objectif. Les articles historiques et les oeuvres que présente cet ouvrage sont autant d’occasions de réfléchir aux différentes formes de citoyenneté et aux rapports que celles-ci entretiennent avec le genre, l’urbanisme, la défense et la santé notamment.
Sous la direction de Pauline Schmitt Pantel, avec les contributions de Laure Blévis, Jean Boutier, Vincent Duclert, Zeev Gourarier, Pauline Schmitt Pantel et Catherine Virlouvet.