cornemuse - duda, région palóc

2005.127.1.1-3

Description

Kozak Jozsef

Hongrie

Budapest

2005

Bois fruitier, tourné

Peau de chèvre

Peau avec poils

Étain, incrusté

Corne

Film plastique

Cuivre

Largeur : 34 cm

Longueur : 73 cm

Profondeur : 16 cm

Poids : 1160 grammes

La cornemuse est faite d'un réservoir en peau de chèvre dont la fourrure est apparente pour des questions décoratives. Les tuyaux (d'insufflation, mélodique et bourdon) sont en bois fruitier tourné décorés d'inscrustations d'étain. Un pavillon en corne festonné est rajouté à deux des tuyaux, enfoncé non collé à la partie en bois de ces derniers. / La cornemuse est faite d'un réservoir en peau de chèvre dont la fourrure est apparente pour des questions décoratives. Les tuyaux (d'insufflation, mélodique et bourdon) sont en bois fruitier tourné décorés d'incrustations d'étain. Un pavillon en corne festonné est rajouté à deux des tuyaux, enfoncé non collé à la partie en bois de ces derniers. / Faite d'une peau de chèvre dont les poils sont apparents, ce qui est plus rare sur les cornemuses car l'instrument glisse sous le bras, cette duda est, cela dit, typique des cornemuses que l'on trouve en Hongrie et dans le reste de l'Europe centrale, en raison de différentes caractéristiques telles que : - une forme de caprin très marquée, tant par l'utilisation de la peau, que par la tête de chèvre (ou de bouc) sculptée sur la souche du bloc mélodique, et aussi par l'utilisation d'un pavillon en corne au bout des deux tuyaux, mélodique et bourdon (ce qui renforce l'évocation de "l'animalité" de l'objet). Ce dernier est largement décoré de croisillons fait en étain. Il est en trois parties, plus le pavillon qui en forme une quatrième. - un bloc-mélodique constitué par deux tuyaux parallèles à anche simple hétéroglotte (tube en métal, languette en roseau), forés dans une pièce de bois parallélépipédique, l'un avec 7 trous de jeu dont un pour le pouce et l'autre avec un seul trou (placé un peu plus bas que le trou le plus bas sur l'autre tuyau), appelé kontra. Le trou de jeu le plus en haut est d'un diamètre très étroit. Il s'appelle le" trou de puce" et fait face au tour du pouce de l'autre côté. Il permet de faire des ornementations et des demi tons. Il se prolonge par un petite rallonge souvent sculptée en forme de cheval ou de serpent, le csiko, auquel s'ajoute un pavillon placé latéralement pour remonter vers le haut. Sur le tuyau mélodique est aussi ouvert un orifice latéral qui permet d'accorder l'ensemble du bloc-mélodique. Une sorte de grosse aiguille en corne (ou crochet si l'on préfère) est attachée par un lien en cuir noué à une agrafe à l'arrière du bloc-mélodique, afin que le joueur puisse disposer finement la cire d'accordage qui se place aussi sur certains trous de jeu, selon les besoins. Le crochet permet une manipulation plus fine que ce que permettrait le doigt. Il faut noter sur cette duda une particularité inventée par le facteur. Normalement le grand bourdon, gordo, est équipé d'une anche simple battante. Ici, il s'agit d'un film plastique (genre "scelle au frais") maintenu par un anneau à l'extrémité du tuyau, et qui vibre un peu comme un mirliton (sans en avoir le timbre). Cette anche se rapproche de l'anche en ruban (elle fonctionne un peu comme un brin d'herbe tendu entre les pouces). De ce fait, la souche n'a pas la forme habituelle et le bourdon vient s'y emboîter parallèlement et non longitudinalement dans le prolongement de celle-ci.