Livre - Le grand parangon des nouvelles nouvelles

1D 175 534

Description

Livre

A. Franck

Franck

Nicolas de Troyes

Mabille Émile 1828 - 1874

Presentation materielle : XLVII-299 p.

Dimensions : In-16 (17 cm)

NOUVELLE I. – Comment ung homme de Poictiers gaingna ung bon pourceau en lui disant toute la nuit gnif, gnaf, p. 1 NOUVELLE II. – Comment Guillemin, par sa tromperie fit vendre à son voisin sa propre vache à la foire de Sarrain, ledit voisin non cuidant que ce fut la sienne et comment il en receut l’argent, p. 4 NOUVELLE III. – Du gendarme qui embla le drap d’une robbe à ung cordelier, et du bon Sermon que fit le cordelier pour ravoir son drap, p. 8 NOUVELLE IV. – De la finesse d’ung curé, qui avoit caché ses escus en ung jardin et qu’ung cordonnier desroba, puis après les reporta où il les avoit prins, cuydant en avoir plus largement mais n’eut riens du tout, p. 11 NOUVELLE V. – Des cordeliers d’Orléans, qui faisoint semblant que l’esperit de madame la prevoste revenoit et comment ils furent punis, p. 15 NOUVELLE VI. – Du borgne Boutet qui en passant son chemin de nuit cheut en une maison, par le tuyau d’une cheminée, et ceux de la maison pensant que ce fut ung diable, s’enfuyrent, p. 19 NOUVELLE VII. – De quelques adventures bien veritables et joyeux passe-temps que ont eus d’aucuns rois de France en allant à la chasse, p. 22 NOUVELLE VIII. – D’ung sommelier de cheux le roy François Ier, à qui on mit coucher une grant ydole de bois dedans son lit, en lieu d’une jeune femme, p. 30 NOUVELLE IX. -De la vengeance et vituperation qu’ung curé d’Orleans fit de trois sergeans, qui lui avoint desrobé sa fille et qui s’en allèrent sans disner et bien vitupérés, p. 33 NOUVELLE X. – D’ung bonhomme qui en mourant avoit trois fils, mais des biens de ce monde n’avoit qu’ung coq, ung chat et une faucille, et comment cependant les dits enfans devinrent tous riches et est fort joyeuse, p. 37 NOUVELLE XI. – De Jacques Legris, qui print à force une demoiselle en son chastel, laquelle le dit à Jehan de Carouge, son mary, et comment Jehan de Carouge combattit vaillamment Jacques le Gris et de ce qui s’en suivit, p. 46 NOUVELLE XII. – D’ung avocat, d’ung sergent, d’ung tailleur et d’ung mounier, qui avoint esté à Saint Jacques et vouloint faire bastir une chapelle pour avoir remission de leurs pechés, p. 54 NOUVELLE XIII. – D’une fille, qui fit aller trois compaignons, amoureux d’elle, coucher en ung cimetiere et y furent veiller l’ung en habit de mort, le deuxième en habit de gendarme et le tiers en habit de diable, p. 58 NOUVELLE XIV. – De deux compaignons qui venoint desus la mer et comment c’estoit à eux deux à qui mentiroit le plus fort, p. 65 NOUVELLE XV. – D’une jeune fiancée, à qui le bateur de blé de la maison recorda bien sa leçon pour qu’elle fut bonne ouvrière le jour de ses nopce, p. s68 NOUVELLE XVI. – D’ung jeune gallent que son père vouloit marier, mais vouloit avoir deux femmes à la fois et se contenta d’une, p. 75 NOUVELLE XVII. – D’ung marchant, qui acheta l’offerte d’ung curé de toutes les femmes qu’il avoit labourées, mais le marchant fut deceu de sa femme qui y vint comme les autres, p. 78 NOUVELLE XVIII. – Des aventuriers qui furent hurter en enfer pour manger tous les diables, et puis par après allèrent en enfer, p. 81 NOUVELLE XIX. – D’un page qui tua ung painctre pour ung chien, mais il fut pendu et estranglé en dépit des gendarmes qui l’en vouloint garder, p. 84 NOUVELLE XX. – D’ung curé amoureux de la femme d’un painctre, comment il faisoit le crucifix tout nud dessus la croix et de ce qui lui advint, p. 87 NOUVELLE XXI. – D’ung jeune fils et d’une jeune fille qui furent mariés bien jeunes et s’en alla le marié longtemps à Paris, et quant il revint, sa femme luy demanda qu’il avoit fait du petit membre qu’il avoit au temps jadis, p. 95 NOUVELLE XXII. – D’ung bon juge de Troyes qui jugea des causes bien véritables et à la réable vérité97 NOUVELLE XXIII. – De deux femmes de village qui trop durent du vin bastart et firent accroire à leurs maris que leur asne avoit été mis en prison, p. 101 NOUVELLE XXIV. – D’ung boulenger qui fut amoureux d’une chamberiere, et en venant querir la paste l’avoit embranchée, et comment il empoigna la maistresse qui les avoit departis et lui bailla ce que la chamberière devoit avoir, p. 104 NOUVELLE XXV. – De deux personnages qui jurèrent et l’un se donna au diable pour avoir une grosse métairie, et le diable le vint quérir, puis revoqua sa sentence et s’en trouva bien, p. 107 NOUVELLE XXVI. – D’ung marchant de Portugal, qui disoit du- mal du roy de France. Ung autre marchant le bâtit, puis après s’en voulut venger, mais le roi de Portugal luy remonstra bien sa faute, p. 110 NOUVELLE XXVII. – D’une jeune fille, qui vouloit tuer son enfant; comment elle en fut empeschée et du cas qui en arriva aux bons moines de Taillebourg, p. 114 NOUVELLE XXVIII. – De la vengeance que print ung sergent de son curé, qui pretendoit que l’intention étoit reputée pour le fait, et l’avoit fait jusner pour avoir eu seulement l’envie de coucher avec une belle jeune femme, p. 117 NOUVELLE XXIX. – D’une hostesse qui jugea les souhaits d’un gentilhomme, d’ung marchant et d’ung cordelier et comment à l’adveu de l’hostesse le cordelier s’en alla sans payer, p. 120 NOUVELLE XXX. – D’ung marchant qui fut jaloux de sa femme, qu’ung prestre avoit besongnée, mais tant alla en estrange pays, qu’il trouva ung hoste, qui luy mesme luy fist besongner sa femme., p. 122 NOUVELLE XXXI. – D’ung gallent qui bailla à une dame trente escus faulx pour coucher avec elle et comment le fait fut avéré et fallut à la dame dire la vérité, p. 126 NOUVELLE XXXII. – D’une vielle à qui le diable donna or et argent, pour faire que ung homme et sa femme, qui bien s’entre aymoint, eussent noise ensemble, laquelle chose elle fit et gagna son argent, p. 128 NOUVELLE XXXIII. – D’ung jeune compaignon qui se donna au diable pour avoir une jeune fille en mariage et comme il fut rescous du diable, en luy monstrant à l’adveu de sa femme, une beste qu’il ne cognoissoit point, p. 134 NOUVELLE XXXIV. – Du cordelier qui avoit une fille en sa chambre et fut fessé et pourquoi frère Guillaume ne vendit pas son asne, p. 138 NOUVELLE XXXV. – D’une jeune femme à qui on fit entendant qu’elle avoit engroissé son mari et comme il remist son engroissure à sa chamberiere, laquelle il engroissa par le consentement de sa femme, p. 140 NOUVELLE XXXVI. – D’une fille qui ne vouloit point avoir de mary qui eut genitoires, p. 148 NOUVELLE XXXVII. – D’ung cardinal qui se donna au diable pour estre pape, et le diable luy bailla dix ans de terme et le devoit prendre in Sancta civitas, dont le pape reschappa, p. 161 NOUVELLE XXXVIII. – D’ung barbier qui pour argent voulait copper la gorge à ung gentilhomme en luy faisant sa barbe, mais il s’en garda, dont il eut la vie sauve après qu’il eut tout avoué, p. 163 NOUVELLE XXXIX. – D’un jeune gallent, qui en allant à Lion, coucha avec une abesse et comment un hermite lui donna un anneau, qui faisoit croitre le membre de demi pied et de ce qui advint à l’évêque qui trouva le dit anneau, p. 166 NOUVELLE XL. – D’ung Seigneur qui par force vouloit avoir la terre d’ung abbé s’il ne lui donnoit responce de trois choses qu’il demandoit; laquelle il fit par le moyen de son mounier, p. 177 NOUVELLE XLI. – D’ung homme qui eut trois femmes l’une après l’autre, qui toutes trois se pendirent à un arbre, lequel estoit en son jardin, p. 181 NOUVELLE XLII. – D’un archer de la garde du roy, qui mit les couillons d’un curé qui besongnoit sa femme dedans une met, et comment le curé se les coppa pour eviter le danger du feu, p. 184 NOUVELLE XLIII. – D’ung cordelier, qui predit que le pape devoit mourir dedans quelque temps et que son successeur ne vivroit que quinze jours; par quoy les cardinaux firent ung pape qui vescut longuement, p. 188 NOUVELLE XLIV. – De deux brodeurs, dont l’un battit sa femme, laquelle s’enfouyt et fut coucher cheux l’autre, qui la besongna deux fois, dont sa femme s’esveilla, se leva et la battit bien durement, p. 191 NOUVELLE XLV. – D’ung vicaire et d’ung prestre, qui tuèrent leur curé et puis par faulx tesmoings, vouloint dire que ç’avoit esté ung gentilhomme, dont ils en furent tous pugnis, p. 196 NOUVELLE XLVI. – D’un marchant qui bailla cent escus à son hostesse pour coucher avec elle, puis après s’en repentit et comment il disoit qu’il s’en tenoit à la souppe et ne vouloit point de sa char pour le prix200 NOUVELLE XLVII. – D’Un gentilhomme, qui gagea à une damoiselle qu’il luy ferait douze fois pour une nuit, il les fit et davantage, mais pour ce qu’il y en avoit de sèches elles furent estimées bonnes par le rapport même du mari de la damoiselle qui les jugea sans y penser203 NOUVELLE XLVIII. – D’un gentilhomme qui avoit entreprins de le faire à sa femme tous les jours quatre fois, dont il cuida morir, mais par abilleté un homme d’esperit lui fit rompre sa gageure207 NOUVELLE XLIX. – D’une jeune femme qui se fit faire ung enfant par un garson qu’elle avoit, dont son mari fit faire ung escommuniement pour savoir qui le lui avoit fait, et comment le garson dit à son maître ceux qui avoient besongné sa femme, p. 210 NOUVELLE L. – D’un homme appellé Jehan Hihou, qui trouva un autre homme couché avec sa femme et comment ils appointèrent tous deux, p. 214 NOUVELLE LI. – D’une maquerelle, appellée Celestine, des filles qu’elle vendoit et refesoit pucelles, des amours de deux compaignons et des grant finesses que font les femmes à d’aucuns amoureux qu’elles ont, avec plusieurs autres matières, bonnes et proffitables pour apprendre du bien et du mal, p. 224 NOUVELLE LII. – D’un homme qui ne voulut pas donner à sa femme une robe neuve, mais elle trouva bien façon d’en avoir une, à l’adveu de sa chamberière, qu’un jeune gallent luy donna, p. 271 NOUVELLE LIII. – De trois jouvenceaux qui rencontrèrent trois fées, et ce qui leur advint des dons que les dites fées leur octroyèrent, p. 283 NOUVELLE LIV. – Comment ung abbé trouva moyen d’espargner son vin que trop à la legère il avoit promis, p. 286 NOUVELLE LV. – D’un jeune gallent de marchant, qui donna cent escus pour coucher avec son hostesse, puis après son mary par fortune en fut adverty et lui fit rendre les cent escus, et à sa femme fit bailler un petit blant comme à une paillarde, p. 289 TABLE DES MATIÈRES, p. 293

Note de l'éditeur scientifique : "Le Grand Parangon des Nouvelles nouvelles était composé de deux volumes écrits en entier de la main de Nicolas de Troyes, le second volume seul nous est parvenu.... 180 nouvelles ont été sélectionnées de nature à faire apprécier le genre de son talent" Autre(s) titre(s) : Parangon des nouvelles nouvelles