Livre - Les Pingouins d'Indochine

Octobre 1945. Quatre bimoteurs amphibies "Catalina" atterrissent sur le terrain de Tan Son Nhut (Saigon). Ils représentent, avec une légère équipe de visite de la Base Mobile N° 1, la 8e Flottille de l'Aéronautique Navale qui sera, durant près de trois mois, la seule formation aérienne opérationnelle, présente en Indochine. Ses missions seront multiples et des plus variées : surveillance maritime, reconnaissance, protection de convois terrestres et fluviaux, mitraillages, bombardements, évacuations sanitaires, liaisons, transport de troupes, de matériel, de munitions et médicaments. Pendant cinq ans, jusqu'à la limite, les "Catalina” seront de tous les combats. La guerre d'Indochine prenant de plus en plus d'importance, la Marine y augmente ses effectifs. Plusieurs flottilles terrestres ou amphibies et les porte-avions avec les formations de l'aviation embarquée, "Les Musiciens du Ciel" ! De combats en batailles, en passant par Hoa Binh, Nghia Lo, Na San, on arrive à Dien Bien Phu où les "Privateer" de la 28-F, les "Hellcat" de la 11-F, les "Helldiver" de la 3-F et les " Corsair de la 14-F, sans oublier les équipages-marine détachés sur les B-26 de l'Armée de l'Air, seront omniprésents du premier au dernier jour au-dessus du camp retranché. Malgré les pertes infligées par une D.C.A. meurtrière, les "Pingouins" répondront toujours présent aux appels de "Torri Rouge" (Dien Bien Phu). L'aventure, pourtant ne se terminera pas là, car, peu de temps avant le cessez-le-feu, ils soutiendront encore le G.M.100, sur les Hauts-Plateaux d'Annam. Neuf ans d'aventures et d'Histoire... que vous pourrez connaître en suivant les "Pingouins d'Indochine". RENE BAIL René BAIL, quarante-sept ans. Dunkerquois, entré dans la Marine à dix-sept ans. Officier-Marinier photographe, ses campagnes le font opérer parmi la plupart des unités opérationnelles : La Légion Étrangère, les parachutistes, la Demi-Brigade de Fusilliers-Marins, les Commandos-Marine et différentes formations d’Aéronautique Navale, Médaillé militaire à titre exceptionnel par ses citations, il quitte la Marine en 1964 et s'installe comme photographe. Possédant d'importantes archives personnelles, il collabore à diverses revues historiques, mais passionné par l'histoire contemporaine, il passe de l'illustration à la rédaction. D'abord en "Monseigneur de Mayol de Lupé." (Famot). Puis, "Corsaires en Béret Vert". (Presses de la Cité). Journaliste et écrivain, il s'intéresse également aux problèmes de la protection de la faune et de la nature.