Livre - Ceija Stojka
710.3 STO
[Exposition. Paris, La Maison rouge. 2018]
Description
Livre
Fage éditions
Stojka Ceija 1933 - 2013
Macher Sabine 1955 - ...
Mathieu François 1941 - ...
Galbert Antoine de 1955 - ...
Presentation materielle : 1 vol. (197 p.)
Dimensions : 28 cm
L’exposition de La maison rouge réunit pour la première fois en France plus de cent cinquante œuvres de l’artiste rom Ceija Stojka, née en Autriche en 1933. Déportée à l’âge de dix ans, elle survit à trois camps de concentration, Auschwitz-Birkenau, Ravensbrück et Bergen-Belsen. C’est à cinquante-cinq ans, qu’elle rompt le silence et se lance dans un fantastique travail de mémoire, lequel donne naissance à plusieurs récits et à plus d’un millier d’œuvres, encres, gouaches et acryliques sur toile ou papier, alors qu’elle est autodidacte. Elle devient ainsi la première femme rom rescapée des camps de la mort à témoigner de son expérience concentrationnaire, contre l’oubli et le déni, contre le racisme anti-rom ambiant en Autriche et en Europe. L’ensemble de ce qu’elle laisse à sa mort en 2013, donne la sensation d’un grand journal sans chronologie, où peintures et écrits, s’entremêlent pour restituer les souvenirs cauchemardesques d’une enfant sur ce qu’on appelle Samudaripen ou génocide tsigane. Ce catalogue, réalisé à l’occasion de l’exposition, s’attache à restituer fidèlement l’esprit de l’artiste, sa singularité, sa force de vie et dévoile un travail pictural hors du commun.
GALBERT Antoine de, Avant-propos, p. 5 BAUMGARTNER Gerhard, Le sort des Roms et des Sintis aurichiens à l’époque de la Shoah, p. 13 CYROULNIK Philippe, L’enfer transfiguré, p. 27 WILLIAMS Patrick, Avec un regard de petite fille, p. 41 MARCHAND Xavier, La nécessité du témoignage, p. 45 Quand on roulait, p. 51 La traque, p. 67 Auschwitz, 31 Mars 1943-Juin 1944, p. 97 Ravensbrück, Juin-Décembre 1944, p. 129 Bergen-Belsen, Janvier - 15 Avril 1945, p. 141 Retour à la vie, p. 167 Marie, p. 175 AISEMBERG Paula, Biographie, p. 186
Les textes en français ou en anglais sont accompagnés de leur traduction anglaise ou française. Les textes de Ceija Stojka en allemand sont traduits en français et en anglais. - Extraits des écrits de Ceija Stojka : "Je rêve que je vis ? Libérée de Bergen-Belsen", traduit de l'allemand par Sabine Macher, édtions Isabelle Sauvage, 2016 et de "Auschwitz est mon manteau et autres chants tsiganes", traduit par François Mathieu, éditions Bruno Doucey, 2018. Notes bibliogr.