Livre - Majolique

L’Âge d’or de la faïence italienne au XVIe siècle: La Renaissance italienne exerce d’abord sa fascination par les chefs-d’œuvre qu’elle a vus naître en peinture, sculpture ou architecture. Il est un art moins connu du grand public, qui s’est épanoui dès le Quattrocento : celui de la faïence, également appelée « majolique», dont l’Italie est à l’époque un haut lieu de création. Au tournant du XVIe siècle, la production évolue : elle va prendre une dimension particulière en se faisant l’écho des préoccupations humanistes. Sur les précieuses faïences apparaissent alors figures humaines et sujets narratifs, sublimés par l’intensité des couleurs et l’éclat du lustre. Les majoliques parlent de leur temps, elles en reflètent la culture, les idées et les changements. Françoise Barbe est conservateur en chef au département des Objets d'art du musée du Louvre, chargée des arts du feu pour la Renaissance et le XVIIe siècle. Outre ses travaux sur les émaux limousins et la verrerie vénitienne, elle a organisé les expositions Forme e diverse "pitture" della maiolica italiana. La collezione delle maioliche del Petit Palais della Città di Parigi à Faenza en 2006 et Majolique. La faïence au temps des Humanistes au musée national de la Renaissance à Ecouen en 2011. Elle poursuit actuellement ses recherches sur l'importante collection de majoliques conservées au département des Objets d'art du musée du Louvre.