Livre - La morale du Coran

297 DRA

Description

Livre

Ed. Arrissala

Draz Mohamed Abdallah 1894 - 1958

Draz Mohsen

Presentation materielle : 1 vol. (608 p.)

Dimensions : 26 cm

Publié en 1951, cet ouvrage se propose de situer la place de la morale coranique dans les activités humaines. Présente dans de nombreux domaines de la vie, elle ne peut être qualifiée de simple morale religieuse. Ensemble de règles, de préceptes, d’interdits et de commandements, elle ne cherche cependant pas à abolir la loi naturelle ni à renier son inspiration.

AVANT-PROPOS, p. 7 MOHAMMAD ABDALLAH DRAZ (ÉLÉMENTS BIOGRAPHIQUES), p. 13 AVERTISSEMENT, p. 17 INTRODUCTION, p. 19 État antérieur de la question en Europe, en islam, p. 19 Division et Méthode. Caractéristiques de la législation coranique, p. 24 Aspect pratique, p. 24 Aspect théorique. Le Coran et la philosophie, p. 28 Étude comparée, p. 32 PREMIÈRE PARTIE : LA THÉORIE MORALE TELLE QU’ELLE SE DÉGAGE DU CORAN ET EN COMPARAISON AVEC D’AUTRES THÉORIES, ANCIENNES ET MODERNES, p. 37 CHAPITRE I : L’OBLIGATION, p. 39 Pose du principe - Éthique et Esthétique I – SOURCE DE L’OBLIGATION MORALE, p. 40 Théorie bergsonnienne - Théorie kantienne - Rapprochements avec la doctrine coranique - Théories islamiques - Le bien et le mal définis rationnellement - Portée de la raison humaine - La Révélation, complément nécessaire à la raison - Double lumière - Les sources de la Loi positive en Islam : - Le Coran, p. 51 - La Sounna (tradition du Prophète) et ses limites. Rapports du Coran et de la Sounna, p. 51 - L’Idjmâˋ, p. 54 Fondements de l’Idjmâˋ - Objections de An-Naddhâme - Rôle et conditions de l’Idjmâˋ - Le Qyâs (raisonnement par analogie), p. 59 Conservateurs et libéraux en droit musulman - Réduction des quatre sources en une source unique - Dernière référence de l’obligation : valeur intrinsèque de l’action. II – CARACTÈRES DE L’OBLIGATION MORALE, p. 64 Caractères généraux : universalité et nécessité - Nécessité morale, nécessité physique et nécessité logique - Critique du logisme kantien - Caractères spécifiques : valeur intrinsèque et activité spirituelle, intentionnelle - Aspect particulièrement coranique de l’obligation morale, trois conditions : A - Possibilité d’agir, p. 71 Controverse entre théoriciens musulmans - Paralogisme d’ar-Râzi - Autre sophisme B – Douceur pratique, p. 78 Islam et religions antérieures - Application pieuse modérée - Adaptation aux circonstances - Éducation par étapes C – Délimitation et hiérarchisation des devoirs, p. 89 Le bien et le devoir sont-ils deux notions coextensives ? - Kant et d’autres penseurs - Conception islamique. Divers degrés de bien moral - Échelle des valeurs positives et négatives - Erreur de Gauthier - Signification des permissions et tolérances coraniques. III – ANTINOMIES DE L’OBLIGATION, p. 95 1° Unité de la loi et diversité de la nature, p. 96 2 ° Autorité du législateur et liberté du sujet, p. 96 Faut-il prendre parti ou tenter un compromis ? - Théories partisanes : Kant et Rauh : a) Kant, p. 98 - Processus de la pensée kantienne - Critique du formalisme kantien - Parallélisme rompu entre universalité et moralité - Terme moyen entre «forme» et «matière» kantiennes - Nécessité, légitimité, justice précèdent et fondent l’universalité - Volontarisme - Rôle multiple de la forme - Il faut distinguer morale et moralité - Plusieurs degrés d’universalité - Absurdité de l’universalisme absolu - Conflit des devoirs, hiérarchie des devoirs - Le tact moral est un sixième sens. b) Rauh, p. 111 - Psychologisme opposé au logisme de Kant - Relativisme et individualisme - L’expérience peut-elle guider la conscience, la réalité engendrer la valeur ? - Rôle de l’expérience dans l’induction future - La loi morale : idéal stable. Conclusion, p. 116 L’exclusivisme est le défaut commun des doctrines extrémistes - Même défaut à propos de la théorie de la connaissance - La conscience, trait d’union entre l’idéal et le réel, l’absolu et le relatif - Conception coranique de l’obligation : conciliation des deux termes - Référence à la conscience éclairée du croyant - Abstention dans le doute - La détermination de la Règle diminue les chances d’erreur, augmente la liberté en profondeur - L’initiative individuelle dans la part indéterminée de la Loi, dans la synthèse des devoirs et dans la législation : collaboration, voire fusion des deux volontés. CHAPITRE II : LA RESPONSABILITÉ, p. 125 La Responsabilité et la Sanction sont les corollaires de la notion d’obligation. I – ANALYSE ET CARACTÈRES GÉNÉRAUX DE L’IDÉE DE RESPONSABILITÉ, p. 126 Responsabilité virtuelle, possibilité de choix - Responsabilité imposée Responsabilité assumée - Imputabilité - Rapport de l’agent à ses juges - Trois sortes d’autorité : morale, sociale, religieuse - Toute responsabilité acceptée devient responsabilité morale - Limites de la responsabilité par auto - obligation, ou par contrainte sociale - Conflit de responsabilités - Responsabilité de tout être raisonnable devant Dieu et devant lui - même - Responsabilité de l’action et de l’inaction - Donc, responsabilité universelle mais non inconditionnelle. II – CONDITIONS DE LA RESPONSABILITÉ MORALE ET RELIGIEUSE, p. 136 A – Caractère personnel de la responsabilité, p. 136 Question du péché originel - Examen de cas apparemment exceptionnels Extension dans l’espace et le temps de l’objet de la responsabilité individuelle. Responsabilité collective ? - Favoritisme : la chafâˋa (intercession). B – Fondement légal, p. 147 Pour être responsable, il faut être informé de son devoir - controverse sur la nécessité d’une instruction positive - La loi n’engage que l’homme adulte et normal - Statut des enfants - Quand la seule promulgation de la loi engage notre responsabilité - Quand l’ignorance excuse (opinions d’Aristote et de Pascal) - L’oubli. C – Éléments intime de l’acte, p. 153 Acte conscient ; volontaire; intentionnel; doublement intentionnel - Excuses (vraisemblables ou non, loyales ou non) de l’erreur - Intention dirigée et intention réelle - Valeur de l’intention selon Kant. Critique. D – La liberté, p. 160 La responsabilité est proportionnelle à la liberté - Doctrines déterministes : Schopenhauer, Spinoza, Kant, Hume - Partisans du libre arbitre : Descartes - Argument déterministe de Levy Bruhl réfuté dans le Coran - Cause efficiente et cause finale de la volition - Trois courants dans la philosophie musulmane : 1 - Sounnites : nécessité d’une raison déterminante. 2 - Mou‘tazilites : l’acte volontaire se suffit. 3 - Zamakhchari : raison inclinante - Réfutation de la thèse moutazilite : la volonté indifférente est une volonté d’automate. Réfutation des thèses spinoziste, platonicienne, leibnitzienne car imprévisibilité des décisions futures - Le dynamisme bergsonien n’est qu’un déterminisme du caractère - Rapprochement entre Bergson et Kant - En quel sens la volonté domine la nature ? - Les raisons inclinent la volonté mais ne la déterminent pas. Cause immanente, non complète - Facteur nouveau : le moi total - Déterminisme contrôlé, donc indéterminé - Liberté qui engage, liberté qui délivre - La force morale renverse la balance en faisant appel au potentiel naturel - Le Coran et le problème de la liberté - Quand la liberté cède à la contrainte - Problème théologique de la prédestination - Antithèses entre mouˋtazilites et djahmites, entre achˋarites et matouridites. Essai de synthèse - Éléments de dépendance de la volonté humaine par rapport à la volonté divine - Assistance particulière aux élus ? - Controverse : Le Coran semble se prononcer pour l’affirmative. Réserves nécessaires - Silence du Coran sur le point décisif - En toutes hypothèses, la responsabilité se trouve établie et justifiée. III – ASPECT SOCIAL DE LA RESPONSABILITÉ, p. 192 Responsabilité pénale et responsabilité morale - Retard des peuples gréco - latins et judéo - chrétiens sur cette question - Différences en droit musulman entre responsabilité pénale et responsabilité morale - Le repentir prévient-il la pénalité ? Cas des terroristes et séditieux - Cas d’adultères - Différences entre responsabilité civile et responsabilité pénale - Expiation de l’erreur - Solidarité collective. Conclusion, p. 206 CHAPITRE III : LA SANCTION, p. 209 La sanction est le deuxième corollaire de l’obligation. I – SANCTION MORALE, p. 209 Y a-t-il une sanction proprement morale ? - Ce que la sanction morale n’est pas : une rétribution extérieure - Remords et satisfaction - Une vraie sanction morale restitutive : le repentir. Richesse de l’idée de repentir en islam - Gravité de la faute sociale - Sanction morale rétributive - L’homme est-il fait pour la loi, ou la loi pour l’homme ? - Bienfaits de la vertu et méfaits du vice - Mérite et démérite. II – SANCTION LÉGALE, p. 221 Récompenses - Deux catégories de pénalités : houdoud et taˋzirât - Le meurtre et le droit des personnes - Vol - Terrorisme - Péché de la chair - Adultère - Diffamation - Enivrement - Réflexion sur la sévérité des mesures pénales - En islam, l’innocence est toujours première - Protection des secrets d’autrui - Faut - il dénoncer les autres ? Se dénoncer soi - même ? - Les Taˋzîrât, ou peines correctionnelles, sont confiées au juge. III – SYSTÈME D’EXHORTATION CORANIQUE, p. 232 Opinions courantes chez les Occidentaux - Modes d’exhortation biblique. Ancien Testament et Nouveau Testament., p. 233 Système d’exhortation coranique - L’impératif catégorique, p. 237 A – Justifications internes, p. 238 Définition - Méthode d’investigation - Formulation de la doctrine générale du Coran - Ses préceptes pratiques positifs - L’éloge de la vertu - Formulation des interdictions - Comment le Coran flétrit le vice. B – Considérations d’ambiance, p. 256 Définition - Règles de choix - Quatre cas : Attitude obéissante. Attitude comportant des éventualités. Attitude sollicitée par le mal. Attitude ouvertement rebelle. C – Considérations de conséquence, p. 261 Conséquences naturelles concrètes - Conséquences naturelles abstraites - Différences avec la morale vulgaire - Le rigorisme kantien admet ces considérations - Éducation progressive reconnue également par Kant. Conséquences non naturelles, p. 268 Rapports de l’action et de la sanction non naturelle - Morale religieuse et morale kantienne - Déduire la sanction de la justice. IV – SANCTION DIVINE, p. 272 Nature et modalités de la sanction divine. A – Sanction divine dans l’immédiat, p. 273 a) Absence d’un aspect nettement matériel, p. 273 b) Élément civique, p. 276 c) Aspect intellectuel et moral, p. 278 d) Côté spirituel, p. 281 Insuffisance de la sanction immédiate, p. 285 B – Sanction divine dans la vie future, p. 286 Rétributions déterminées - Avant-goût, p. 289 Le Paradis, p. 290 Jouissances spirituelles - Bonheur sensible. Fondement de la recherche du bonheur. Descriptions du Paradis. Remarques sur la conception islamique du Paradis. L’enfer, p. 302 Description - Peines morales négatives - Peines morales positives - Signification. Table de fréquences différentes manières d’exhorter. Conclusion, p. 310 Portée de la conscience individuelle - Rôle de la conscience collective - Réaction de la nature universelle - Triple rôle de la foi - Complexité de la sanction divine - Progrès dans la méthode exhortative du Coran - Les Évangiles et le Paradis matériel - Fondement rationnel de cette conception partiellement matérialiste - Interprétations spiritualistes - Ampleur et universalité de l’exhortation coranique. Question du principe moral qui doit inspirer l’action. CHAPITRE IV : L’INTENTION ET LES MOBILES, p. 323 I – L’INTENTION, p. 325 A – L’intention comme élément de validité, p. 326 Responsabilité et validité - Validité sociale et validité morale - L’intention condition de la validité morale - Exceptions ? Réponses - Distinguer agir et être, prescription et stipulation - Les différentes écoles. B – L’intention et la nature de l’acte moral, p. 334 Difficulté d’une réponse catégorique universelle. Insuffisance de la formule kantienne - Quatre cas possibles - Cas de divergence - Réponse islamique : affirmative ou négative - Formule complète du devoir. Les fins ne justifient pas toujours les moyens - L’acte moral. Passage de la décision à l’exécution - Projeter n’est pas vouloir - L’intention est première par rapport au bien objectif - Vouloir est un mouvement centrifuge - Décision et réalisation : double exigence intime, même en cas d’échec involontaire - Le point de vue indulgent est subsidiaire. C – Prévalence de l’intention sur l’action, p. 345 Y a-t-il connexion entre intention et devoir individuel, intention et devoir social ? - Primauté de l’acte du cœur - Le moral agit sur le physique et l’activité manifeste nourrit les facultés intimes - Double destinée de l’acte moral - Primauté de l’intention sur l’effort intérieur lui - même. D – L’intention peut-elle se suffire à elle - même, p. 353 Intention, volonté et velléité - Décision réalisée et décision empêchée par les événements. Ont-elles la même valeur ? - Thèses courantes - Thèse proposée. II – Le mobile et l’action, p. 359 Le quoi et le pourquoi, p. A – Rôle et nature de l’intention médiate, p. 361 La valeur de l’action se mesure à ses visées - Double étymologie du mot niyyat - Intention profonde et intention artificielle - Difficulté de l’analyse des mobiles profonds. Kant et Ghazâli - Difficulté plus grande pour les vertueux - Morale rationnelle et morale religieuse - Classification des mobiles - Facteurs de jugement. B – La bonne intention, p. 367 Définition de la bonne intention Kant, le Coran - Orientation générale de l’éducation coranique - Mais cette rigueur ne s’applique pas à l’action - Six types de comportement - Exemples dans la tradition des Compagnons - Superflu nécessaire - Pourquoi accomplir son devoir ? - Hiérarchie chez Al - Makki - Base de la hiérarchie dans le Coran et les hadiths - Hiérarchie chez Al - Tirmidhi - Chez Ghazâli - Étude dialectique de Châtibi à l’égard du désintéressement à l’égard des effets naturels de l’action - Réserves sur la formule de Châtibi. Trois catégories : fins objectives, fins subjectives légitimes, fins subjectives illégitimes - Aspects de l’intention objective : Devoir (ou « bien »), Soumission confiante ou Adhésion éclairée - Primauté de la soumission absolue - Controverse sur la valeur de l’intention subjectiviste. La thèse modérée se ramène au rigorisme kantien - Argument contre le désintéressement total. C – L’innocence de l’intention, p. 392 Première condition de la volonté innocente - Démêler mobile principal et mobile secondaire - Deuxième condition : l’action doit servir de moyen à une fin - Faire son devoir en vue d’une récompense ? - Les rigoristes : arguments coraniques contre cette intention intéressée - Les modérés : distinguer deux buts divins - Bien - fondé de la thèse modérée - Analyse - Troisième condition : Aspect restrictif de la loi. Quand la permission devient recommandation. Exemples. L’austérité apparente des Soufis (mystiques) est en vérité une attitude noble et raisonnable - Les vues personnelles même d’ordre moral sont subsidiaires - Morales antiques - Équivocité du principe de perfection. D – Les mauvaises intentions, p. 410 Image coranique et euclidienne - Intentions de nuire. Intention d’éluder son devoir. Intention de tirer un profit illicite - Subterfuges - Les contrats mohâtara - Faut-il annuler les contrats suspects ? Controverse - Comment interpréter les serments équivoques - L’ostentation - Mais civilités indispensables - Distinguer hypocrisie et ostentation. E – Pureté de l’intention et mélange des mobiles, p. 423 Formules de pureté absolue - Le mélange survenu après coup est inoffensif - Le désintéressement absolu est-il possible ? - Textes apparemment rigoristes - Théorie de Ghazâli sur les degrés de mélange. Opinion de Mohâcibi. Conclusion, p. 431 Nature de l’acte moral - Premier élément : rapport avec une loi - Deuxième élément : choix des fins - Principe unique : Rien à accorder à la nature sensible sur l’échelle des valeurs positives - Anti - valeur et non - valeur - Morale kantienne et morale religieuse. CHAPITRE V : L’EFFORT, p. 435 La nécessité de l’effort découle de la nature imparfaite et perfectible - Analogie entre moral et physique - Pose du principe. I – EFFORT ET SPONTANÉITÉ, p. 438 L’effort est un moyen, non une valeur en soi - Deux attitudes exagérées dans l’estime de l’effort - Antinomie profonde entre les deux - Distinguer effort éliminatoire et effort créateur. A - Effort éliminatoire, p. 441 Définition - Degrés de résistance - Quasi spontanéité naturelle ou acquise - Influence de la nature - islam, boudhisme, stoïcisme - La générosité du caractère diminue-t-elle le mérite ? - La victoire, raison d’être du combat - L’effort a pour but de diminuer l’effort - Nomenclature arabe - Action et connaissance supposent une certaine disposition souple - Absurdité de la thèse adverse - Concours divin dans la formation du caractère - Essai de rapprochement entre les deux thèses - Critique et solution proposée - Double carrière. B – Effort créateur, p. 454 Préparatifs : cultiver les bonnes inclinations - Trois degrés d’effort créateur : - Le choix volontaire - Le fatalisme paresseux. Le bon choix (exemple de la charité). Recherche du meilleur - Mais jusqu’à quel point ? - Principe de gradation - La morale coranique est à la fois morale de devoir et morale de bien - Parallélisme entre devoir créateur et valeur - Sainteté et moralité - La sainteté comporte-t-elle des degrés ? - Sainteté et péché. II – EFFORT PHYSIQUE, p - 466 La peine physique n’est pas une fin - La valeur de l’effort dépend de son objet Diversité des rapports entre effort et bien visé par le devoir (exemples : secours, prière, jeûne) - Signification du jeûne - La privation n’est pas visée par le devoir. Elle impose des devoirs - Faut-il se délivrer des maux physiques ? - Application du principe coranique à deux problèmes pratiques célèbres - Pauvreté résignée ou richesse généreuse ? (ascétisme en islam) - Les deux attitudes se valent pratiquement, mais prévalence de la vertu génératrice d’un bien positif commun - Vie solitaire ou vie sociale ? Héroïsme de la vie sociale courageuse - Origine et conditions justificatives de l’ascétisme en islam - Cas d’isolement légitime - Isolement en esprit. Formules de certains mystiques - Cas d’isolement recommandables. III – EFFORT ET DOUCEUR, p. 481 L’idéal serait la plénitude de l’effort qui s’oublie - Le combat par excellence, c’est le combat contre les penchants - Limites de l’effort exigé : selon les possibilités humaines - La nécessité ne supprime pas l’obligation mais excuse la dérogation. Limite physique et limite morale - La loi est plus exigeante envers les forts - Synthèse de vigueur et de douceur - Définition extérieure peu précise mais conforme aux exigences morales, individuelles et collectives - Référence à la conscience commune - Définition intérieure, avec des réserves - L’effort modéré doit viser l’idéal le plus haut. Conclusion, p. 492 CONCLUSION GÉNÉRALE, p. 497 DEUXIÈME PARTIE : LA MORALE PRATIQUE : EXTRAITS DU CORAN, p. 507 CHAPITRE VI : MORALE INDIVIDUELLE, p. 511 Avant-propos : morale théorique et morale pratique dans la Coran I – COMMANDEMENTS, p. 511 S’instruire de son devoir - L’effort moral - Pureté de l’âme - Droiture - Chasteté, décence, continence des regards - Dominer ses penchants - Jeûne - Maîtriser sa colère - Sincérité - Douceur et modestie - Circonspection dans ses jugements - Abstention dans le doute - Constance et endurance - Se conformer aux bons exemples - Maintien du juste milieu - Beaux actes - Émulation - Écouter les avis et en choisir le meilleur - Pureté des intentions. II – INTERDICTIONS, p. 519 Suicide, mutilation, défiguration - Mensonge - Hypocrisie - Actes contraires aux parole - Avarice - Prodigalité - Ostentation - Conduite hautaine - Orgueil, vanité, vantardise - Fierté - Attachement à ce bas monde - Jalousie et convoitise - Regrets ou réjouissance injustifiées - Débauche - Mesures préventives contre la débauche - Toute souillure - Usage d’un bien mal acquis - Mauvaise gérance. III – PERMISSIONS, p. 525 Usage modéré des bonnes choses. IV – DÉROGATIONS, p. 526 Dérogations sous la pression de la nécessité. CHAPITRE VII : MORALE FAMILIALE, p. 527 I – DEVOIRS ENVERS LES ASCENDANTS ET DESCENDANTS, p. 527 Envers les parents - Envers les enfants. II – Devoirs entre époux, p. 528 A – Constitution du ménage, p. 528 Alliances prohibées - Alliances autorisées - Qualités requises ou préconisées - Consentement libre et réciproque - Dot - Conditions de la polygamie. B – Vie conjugale, p. 532 Lien sacré - But de l’union - Égalité des droits et des devoirs - Délibération et accord commun - Entretiens humains - Vivre en bon ménage même en cas d’antipathie - Réconciliation en cas de conflit - Arbitrages. C – Divorce, p. 534 La séparation est un pis - aller - Période d’attente - Pas de délai d’attente obligatoire avant la cohabitation - Après l’expiration de l’attente, retour si bien intentionnés - Ou séparation franche et loyale - Quand le divorce devient définitif - Indemnités pour les divorces. III – DEVOIRS ENVERS LES PROCHES, p. 537 IV – HÉRITAGE, p. 537 CHAPITRE VIII : MORALE SOCIALE, p. 541 I – INTERDICTIONS, p. 541 Homicide - Vol - Fraude - Prêt à intérêt - Spoliation - Appropriation illégale - Détournement - Trahison - Abus de confiance - Offense - Iniquité - Complicité - Prendre la défense des injustes - Infidélité aux engagements - Perfidie et tromperie - Corruption des juges - Faux témoignages - Dissimulation - Injures - Maltraitance du pauvre et de l’orphelin - Raillerie - Dédain - Espionnage - Rapports malveillants - Diffamation - Intervention nuisible - Indifférence au mal public. II – COMMANDEMENTS, p. 548 Rendre le dépôt - Légaliser les transactions - Observer engagements et promesses - Exactitude des témoignages - Établir la paix parmi les hommes - Intercéder, mais non en faveur des criminels - Humilité et compassion - Bienfaisance - Faire fructifier le bien des orphelins - Libérer les esclaves - Pardonner - Ne jamais dépasser l’offense - Rendre le bien pour le mal - Encourager au bien et détourner du mal - Répandre les connaissances - Amitié et hospitalité - Amour universel - Justice et charité, conjointement - Trois attitudes plus ou moins légitimes : Stricte justice, générosité, altruisme - Donner le superflu - Donner est un devoir universel - Destination de la charité - Intention dans la charité - Qualité du don - Manière de donner - Exhortation à la libéralité - Condamnation de la thésaurisation. III – CODE DE POLITESSE, p. 561 Demander l’autorisation - Baisser la voix - Saluer en entrant - Répondre au salut - S’écarter, se ranger - Sujets honnêtes et doux propos - Demander la permission de quitter l’assemblée. CHAPITRE IX : MORALE DE L’ÉTAT, p. 565 I RAPPORT DU CHEF ET DU PEUPLE, p. 565 A – Devoirs du chef, p. 565 Consulter le peuple - Appliquer énergiquement les décisions prises - Selon les règles de la justice - Établir l’ordre - Sauvegarder - Ne pas subtiliser les biens communs - Ne pas en faire bénéficier les riches - Laisser aux confessions locales leur liberté juridique. B – Devoirs du peuple, p. 567 Discipline - Obéissance conditionnée - Union autour d’un idéal - Délibération dans les affaires communes - Éviter perturbation et sabotage - Préparer une défense commune - Censure morale - S’interdire connivence et alliance avec l’ennemi. II – RELATIONS EXTÉRIEURES, p. 569 A – Dans les circonstances normales, p. 569 Souci du salut universel - Prêcher la doctrine - Mais sans contrainte - Ni provocation - Ne pas rechercher l’hégémonie ni le trouble - Ne pas menacer la sécurité des neutres - Bon voisinage - Justice et bonté B – En cas d’hostilité, p. 571 Ne pas prendre l’initiative des armes - Ne pas combattre dans les régions ou pendant les mois consacrés - Deux cas de guerre légitime - Combattre les seuls combattants - Ne pas fuir devant l’agresseur - Fermeté et union - Patience et espérance - Ne pas craindre la mort - Craindre davantage les tentations impies - Ne pas capituler - Mais accepter la paix - Fidélité aux traités - Ne pas rendre la perfidie - Loyauté et fidélité aux clauses de paix même désavantageuses - Fraternité humaine - Critère du mérite. CHAPITRE X : MORALE RELIGIEUSE, DEVOIRS ENVERS DIEU, p. 577 Croire en Dieu - Lui obéir - Méditer Ses paroles et Ses œuvres - Reconnaître Ses bienfaits - Supporter Ses épreuves - Se fier à Lui - Espérer en Lui - Redouter Ses desseins - Se subordonner à Sa volonté - Remplir les vœux - Éviter les provocations impies - Ne pas prêter oreille aux conversations impies - Ne pas jurer par Dieu - Respecter les serments - Se souvenir constamment de Dieu - Le sanctifier et Le glorifier - Lui rendre culte - Visiter Son sanctuaire - L’invoquer - Revenir à Lui - L’aimer par - dessus tout. RÉCAPITULATIONS, p. 587 Groupes de vertus musulmanes BIBLIOGRAPHIE, p. 593

Bibliogr. p. [593]-596 Texte ramnié de : Th. doct. Lettres : Paris, Faculté des Lettres de l'Université de Paris, 1951.